Titre : | Couleurs de la terre : Des mappemondes médiévales aux images satellitales | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Monique Pelletier (1934-....), Directeur de publication, rédacteur en chef | Editeur : | Paris : Seuil | Année de publication : | 1998 | Importance : | 175 p | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 37 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7177-2048-8 | Prix : | 290 FRF | Note générale : | Publié à l'occasion de l'exposition "Couleurs de la terre", Paris, Bibliothèque nationale de France, du 8 octobre 1998 au 10 janvier 1999. Index | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Cartographie Cartes | Index. décimale : | THEM Thématique | Résumé : | La couleur est un lien suffisamment fort entre les différentes étapes de l'histoire de la communication cartographique pour faire l'objet d'une réflexion qui commence avec les mappemondes médiévales et s'achève avec les images de satellites. La carte a mis plusieurs siècles pour parvenir à saisir la réalité complexe et changeante qu'elle voulait refléter. Elle fut d'abord le mode de localisation le plus commode même s'il resta longtemps approximatif, et elle servit à rapprocher des éléments d'ordres divers (montagnes, mers, rivières, lacs...) que les couleurs aidaient à identifier. Celles-ci commencèrent par reproduire les nuances réelles du paysage avant d'être employées comme symboles.
L'évolution des fonctions du document cartographique et les progrès des techniques d'impression ont en effet permis d'étendre l'usage de la couleur, de le codifier et, finalement, de l'inscrire dans un système de signes possédant ses lois propres. Mais les capteurs modernes embarqués à bord des satellites ont perturbé cette progression continue : l'exploitation de leurs enregistrements oblige à repenser le bon usage des palettes. "Les couleurs de la Terre" reproduisent et commentent une sélection renouvelée de documents majeurs, puisés dans les collections de la Bibliothèque nationale de France et d'autres institutions, des documents représentatifs de différents courants et époques de l'histoire de la cartographie. Les manuscrits médiévaux richement enluminés présentent la terre parée de couleurs dans tous ses états : Terre-élément ; Terre, neuvième et dernière sphère du monde ; Terre découpée en zones climatiques : partie du globe qu'on savait habitée.
Du XIVe au XVIIe siècle, les cartes - portulans sur parchemin, confiés aux talents des peintres, et les insulaires (recueils de cartes d'îles) rehaussés de couleurs entraînent le lecteur vers un ailleurs riche de promesses, mais parsemé de dangers. Atlas, cartes murales et globes forment bientôt le théâtre du monde dont le caractère esthétique culmine au XVIIe siècle, à l'âge "baroque" de la cartographie européenne qui orne les documents gravés d'illustrations et de couleurs.
Les portraits du territoire, nés à la Renaissance, sont développés au siècle des Lumières par des ingénieurs civils et militaires qui analysent les éléments des paysages et facilitent la lecture des cartes en utilisant des couleurs proches de la nature ; ce savoir topographique permet à quelques-uns d'entre eux d'exercer un pouvoir réel sur le territoire dont ils ont apprécié la complexité et les possibilités de transformation.
De nouvelles cartes par aires colorées apparaissent au XIXe siècle ; elles figurent l'âge des terrains, les nuances climatiques, les formations végétales, la répartition des langues et des peuples, les phénomènes politiques, et forment un nouveau langage pour les géographes, celui de la cartographie thématique. Les images de satellites, quant à elles, accordent aux couleurs un pouvoir déterminant pour traduire la richesse des enregistrements ; elles participent aussi à la conception de modèles et à la naissance d'une cartographie théorique, généralement déductive. | Note de contenu : | 1. La terre de toutes les couleurs
2. Le peintre et le cartographe
3. Le théâtre du monde
4. Les paysages du géographe
5. Les couleurs symboliques
6. Les couleurs de l'invisible |
Couleurs de la terre : Des mappemondes médiévales aux images satellitales [texte imprimé] / Monique Pelletier (1934-....), Directeur de publication, rédacteur en chef . - Paris : Seuil, 1998 . - 175 p : ill. en coul. ; 37 cm. ISBN : 978-2-7177-2048-8 : 290 FRF Publié à l'occasion de l'exposition "Couleurs de la terre", Paris, Bibliothèque nationale de France, du 8 octobre 1998 au 10 janvier 1999. Index Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Cartographie Cartes | Index. décimale : | THEM Thématique | Résumé : | La couleur est un lien suffisamment fort entre les différentes étapes de l'histoire de la communication cartographique pour faire l'objet d'une réflexion qui commence avec les mappemondes médiévales et s'achève avec les images de satellites. La carte a mis plusieurs siècles pour parvenir à saisir la réalité complexe et changeante qu'elle voulait refléter. Elle fut d'abord le mode de localisation le plus commode même s'il resta longtemps approximatif, et elle servit à rapprocher des éléments d'ordres divers (montagnes, mers, rivières, lacs...) que les couleurs aidaient à identifier. Celles-ci commencèrent par reproduire les nuances réelles du paysage avant d'être employées comme symboles.
L'évolution des fonctions du document cartographique et les progrès des techniques d'impression ont en effet permis d'étendre l'usage de la couleur, de le codifier et, finalement, de l'inscrire dans un système de signes possédant ses lois propres. Mais les capteurs modernes embarqués à bord des satellites ont perturbé cette progression continue : l'exploitation de leurs enregistrements oblige à repenser le bon usage des palettes. "Les couleurs de la Terre" reproduisent et commentent une sélection renouvelée de documents majeurs, puisés dans les collections de la Bibliothèque nationale de France et d'autres institutions, des documents représentatifs de différents courants et époques de l'histoire de la cartographie. Les manuscrits médiévaux richement enluminés présentent la terre parée de couleurs dans tous ses états : Terre-élément ; Terre, neuvième et dernière sphère du monde ; Terre découpée en zones climatiques : partie du globe qu'on savait habitée.
Du XIVe au XVIIe siècle, les cartes - portulans sur parchemin, confiés aux talents des peintres, et les insulaires (recueils de cartes d'îles) rehaussés de couleurs entraînent le lecteur vers un ailleurs riche de promesses, mais parsemé de dangers. Atlas, cartes murales et globes forment bientôt le théâtre du monde dont le caractère esthétique culmine au XVIIe siècle, à l'âge "baroque" de la cartographie européenne qui orne les documents gravés d'illustrations et de couleurs.
Les portraits du territoire, nés à la Renaissance, sont développés au siècle des Lumières par des ingénieurs civils et militaires qui analysent les éléments des paysages et facilitent la lecture des cartes en utilisant des couleurs proches de la nature ; ce savoir topographique permet à quelques-uns d'entre eux d'exercer un pouvoir réel sur le territoire dont ils ont apprécié la complexité et les possibilités de transformation.
De nouvelles cartes par aires colorées apparaissent au XIXe siècle ; elles figurent l'âge des terrains, les nuances climatiques, les formations végétales, la répartition des langues et des peuples, les phénomènes politiques, et forment un nouveau langage pour les géographes, celui de la cartographie thématique. Les images de satellites, quant à elles, accordent aux couleurs un pouvoir déterminant pour traduire la richesse des enregistrements ; elles participent aussi à la conception de modèles et à la naissance d'une cartographie théorique, généralement déductive. | Note de contenu : | 1. La terre de toutes les couleurs
2. Le peintre et le cartographe
3. Le théâtre du monde
4. Les paysages du géographe
5. Les couleurs symboliques
6. Les couleurs de l'invisible |
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