Titre : | Irma Blank : Blank | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Johana Carrier, Editeur scientifique ; Joana Neves, Editeur scientifique | Editeur : | London : Koenig Books | Année de publication : | 2019 | Importance : | 1 vol. (335 p.) | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 33 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-3-960986-65-2 | Prix : | 35 EUR | Note générale : | Publ. à l'occasion de l'exposition rétrospective "Blank" présentée à Lisbonne, Culturgest, du 28 juin au 08 septembre 2019, à Genève, MAMCO, du 09 octobre 2019 au 02 févtrier 2020, à Bordeaux, CAPC-Musée d'art contemporain, printemps 2020, à Tel Aviv, CCA-Center for contemporary art and Bauhaus foundation, du 2 juillet au 29 août 2020, à Milan, ICA Milano, printemps 2021, à Bellinzone, Museo Villa dei cedri, printemps 2021, et à Valence (Espagne), Bomba Gens centre d'art, automne 2021
Bibliogr. p. 317-327 | Langues : | Anglais (eng) | Mots-clés : | écriture dessin asémantisme | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | En 1973, Irma Blank déménage à Milan, où elle vit et travaille encore aujourd’hui. La série Trascrizioni (1973-1979) part de ses lectures courantes (journaux, poésie, etc.) pour en transcrire les pages avec une écriture asémantique, c’est-à-dire en reproduisant l’apparence et la disposition du texte sur le papier plutôt que ses lettres, mots ou phrases.
Ses Radical Writings (1983-1996) sont des tableaux ou dessins sur carton indexés à la durée de sa respiration, où la couleur prend plus d’ampleur. Dans cette série, elle s’attache surtout au bleu, couleur traditionnelle de l’encre et de l’écriture autographe, qui évoque aussi l’harmonie et l’utopie, tout en utilisant le rose et le rouge qu’elle associe à l’énergie et à la raison.
Au tournant du siècle, Irma Blank commence sa série la plus longue et la plus protéiforme, Global Writings (2000-2016), dans l’optique de développer une « écriture universelle ». Elle invente un alphabet composé de huit consonnes avec lequel elle compose des textes-dessins ou utilise l’ordinateur pour créer des superpositions de textes sérigraphiés sur toile ou aluminium.
À la suite d’un problème de santé qui immobilise le côté droit de son corps, elle apprend à dessiner de la main gauche et réalise, depuis 2017, la série Gehen, Second Life (« aller, seconde vie »), produisant des lignes horizontales sur la feuille, telle une page où la ligne est à la fois celle du cahier et celle de l’écrit. L’expérience, menée au rythme d’une chorégraphie ralentie, lui permet de découvrir comment la danse de la ligne prend son départ dans le corps de l’écrivant.
Exposition rétrospective de l’artiste, BLANK se déploie en sept projets qui s’adaptent à chaque lieu de son itinérance. Au CAPC, l’exposition est conçue en écho à l’architecture en miroir des espaces du musée, à la manière d’un livre ouvert, mais aussi en référence aux hémisphères droit et gauche du cerveau. Manifestant la variance émotionnelle de l’œuvre d’Irma Blank, ainsi que son rapport au livre et à l’écriture par le biais du dessin en général et de la ligne en particulier, ce double contrepoint est l’occasion de se plonger, d’un côté, dans un travail introspectif et, de s’ouvrir, de l’autre, au monde et à la communication. Pour la première fois, trois performances historiques ont été réactivées avec la complicité des membres de l'équipe du CAPC. Les films de ces recréations sont projetés en continu dans une salle pendant toute la durée de l'exposition. |
Irma Blank : Blank [texte imprimé] / Johana Carrier, Editeur scientifique ; Joana Neves, Editeur scientifique . - London : Koenig Books, 2019 . - 1 vol. (335 p.) : ill. en coul. ; 33 cm. ISBN : 978-3-960986-65-2 : 35 EUR Publ. à l'occasion de l'exposition rétrospective "Blank" présentée à Lisbonne, Culturgest, du 28 juin au 08 septembre 2019, à Genève, MAMCO, du 09 octobre 2019 au 02 févtrier 2020, à Bordeaux, CAPC-Musée d'art contemporain, printemps 2020, à Tel Aviv, CCA-Center for contemporary art and Bauhaus foundation, du 2 juillet au 29 août 2020, à Milan, ICA Milano, printemps 2021, à Bellinzone, Museo Villa dei cedri, printemps 2021, et à Valence (Espagne), Bomba Gens centre d'art, automne 2021
Bibliogr. p. 317-327 Langues : Anglais ( eng) Mots-clés : | écriture dessin asémantisme | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | En 1973, Irma Blank déménage à Milan, où elle vit et travaille encore aujourd’hui. La série Trascrizioni (1973-1979) part de ses lectures courantes (journaux, poésie, etc.) pour en transcrire les pages avec une écriture asémantique, c’est-à-dire en reproduisant l’apparence et la disposition du texte sur le papier plutôt que ses lettres, mots ou phrases.
Ses Radical Writings (1983-1996) sont des tableaux ou dessins sur carton indexés à la durée de sa respiration, où la couleur prend plus d’ampleur. Dans cette série, elle s’attache surtout au bleu, couleur traditionnelle de l’encre et de l’écriture autographe, qui évoque aussi l’harmonie et l’utopie, tout en utilisant le rose et le rouge qu’elle associe à l’énergie et à la raison.
Au tournant du siècle, Irma Blank commence sa série la plus longue et la plus protéiforme, Global Writings (2000-2016), dans l’optique de développer une « écriture universelle ». Elle invente un alphabet composé de huit consonnes avec lequel elle compose des textes-dessins ou utilise l’ordinateur pour créer des superpositions de textes sérigraphiés sur toile ou aluminium.
À la suite d’un problème de santé qui immobilise le côté droit de son corps, elle apprend à dessiner de la main gauche et réalise, depuis 2017, la série Gehen, Second Life (« aller, seconde vie »), produisant des lignes horizontales sur la feuille, telle une page où la ligne est à la fois celle du cahier et celle de l’écrit. L’expérience, menée au rythme d’une chorégraphie ralentie, lui permet de découvrir comment la danse de la ligne prend son départ dans le corps de l’écrivant.
Exposition rétrospective de l’artiste, BLANK se déploie en sept projets qui s’adaptent à chaque lieu de son itinérance. Au CAPC, l’exposition est conçue en écho à l’architecture en miroir des espaces du musée, à la manière d’un livre ouvert, mais aussi en référence aux hémisphères droit et gauche du cerveau. Manifestant la variance émotionnelle de l’œuvre d’Irma Blank, ainsi que son rapport au livre et à l’écriture par le biais du dessin en général et de la ligne en particulier, ce double contrepoint est l’occasion de se plonger, d’un côté, dans un travail introspectif et, de s’ouvrir, de l’autre, au monde et à la communication. Pour la première fois, trois performances historiques ont été réactivées avec la complicité des membres de l'équipe du CAPC. Les films de ces recréations sont projetés en continu dans une salle pendant toute la durée de l'exposition. |
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