Titre : | Hardcore : vers un nouvel activisme= towards a new activism | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jérôme Sans, Commissaire d'exposition ; Roberto Pinto, Auteur ; Jota Castro, Auteur ; Maurizio Cattelan, Personne interviewée | Editeur : | Paris : Palais de Tokyo | Année de publication : | 2003 | Importance : | 208 p | Présentation : | ill. en noir et en coul. | Format : | 26 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-7022-0689-8 | Prix : | 38 EUR | Note générale : | Catalogue de l'exposition, Palis de Tokyo (Paris), du 27 février au 18 mai 2003 | Langues : | Anglais (eng) Français (fre) | Mots-clés : | AAA corp. Shu Lea Cheang Alain Declerc Jota Castro Minerva Cuevas Michel Dector Michel Dupuy etoy.corporation Johan Grimonprez Clarisse Hahn Ocean Earth Anri Sala Kendell Geers Guerrilla Girls Gianni Motti Henrik Plenge Jakobsen Santiago Sierra Sislej Xhafa | Index. décimale : | CAT exp Catalogues d'expositions | Résumé : | A l'heure de l'obsession d'une montée de violence, des débats permanents sur l'insécurité ou la menace terroriste, «Hardcore» questionne la radicalité et la "violence", notions présentes aujourd'hui dans le travail de nombreux artistes contemporains qui développent une attitude proche d'un certain activisme.
Le terme «Hardcore» s'applique à la façon dont les artistes présentés dans l'exposition infiltrent la réalité, occupent d'une certaine manière le terrain de l'actualité et renvoient l'expression d'une vérité crue, livrée sans formatage médiatique préalable. La virulence d'une propos verbal et visuel qui démasque et fustige les initiatives sociales et politiques démagogues.
Cette exposition s'articule autour du travail d'artistes de générations et de nationalités différentes qui, seuls ou en groupe, dessinent un nouvel activisme qui n'est plus dans la logique contestataire des années 60, 70, même si ces artistes en sont issus. Ces héritiers de la chute des idéologies sont des activistes "isolés" qui ne forment pas ensemble un mouvement organisé. Ce sont autant de stratégies individuelles. Des "groupuscules" contestataires qui repositionnent un des versants de l'art comme un levier de transgression, pour brouiller les cartes et mieux infiltrer les incohérences et les déviances du système. L'art comme métaphore de positions, de résistances. Il ne s'agit plus pour eux de produire simplement une forme ou de faire effet, mais d'être un fait du réel, l'hyperbole de la brèche laissée béante par les médias, le social ou la politique. L'œuvre devient une matière à réagir, à interrogations, plus qu'à contemplation.
Si les artistes ont toujours été des "hackers du réel", ceux réunis dans l'exposition proposent un langage et une forme d'intervention qui tend vers un nouvel activisme, parce qu'ils tentent de transmettre à l'instar d'une radio pirate une version critique et alternative d'une contexte social, économique et politique. A chaque fois, l'action comme l'œuvre de ces artistes tiennent lieu de manifeste. Un manifeste qui la plupart du temps reste dans la sphère symbolique de l'écriture artistique, mais qui parfois déborde et suscite de vrais débats. Ces artistes ont souvent des positions extrêmes, jouent avec les limites et décuplent la charge polémique de l'art et de son impact dans la société et ses zones de pouvoir. |
Hardcore : vers un nouvel activisme= towards a new activism [texte imprimé] / Jérôme Sans, Commissaire d'exposition ; Roberto Pinto, Auteur ; Jota Castro, Auteur ; Maurizio Cattelan, Personne interviewée . - Paris : Palais de Tokyo, 2003 . - 208 p : ill. en noir et en coul. ; 26 cm. ISBN : 978-2-7022-0689-8 : 38 EUR Catalogue de l'exposition, Palis de Tokyo (Paris), du 27 février au 18 mai 2003 Langues : Anglais ( eng) Français ( fre) Mots-clés : | AAA corp. Shu Lea Cheang Alain Declerc Jota Castro Minerva Cuevas Michel Dector Michel Dupuy etoy.corporation Johan Grimonprez Clarisse Hahn Ocean Earth Anri Sala Kendell Geers Guerrilla Girls Gianni Motti Henrik Plenge Jakobsen Santiago Sierra Sislej Xhafa | Index. décimale : | CAT exp Catalogues d'expositions | Résumé : | A l'heure de l'obsession d'une montée de violence, des débats permanents sur l'insécurité ou la menace terroriste, «Hardcore» questionne la radicalité et la "violence", notions présentes aujourd'hui dans le travail de nombreux artistes contemporains qui développent une attitude proche d'un certain activisme.
Le terme «Hardcore» s'applique à la façon dont les artistes présentés dans l'exposition infiltrent la réalité, occupent d'une certaine manière le terrain de l'actualité et renvoient l'expression d'une vérité crue, livrée sans formatage médiatique préalable. La virulence d'une propos verbal et visuel qui démasque et fustige les initiatives sociales et politiques démagogues.
Cette exposition s'articule autour du travail d'artistes de générations et de nationalités différentes qui, seuls ou en groupe, dessinent un nouvel activisme qui n'est plus dans la logique contestataire des années 60, 70, même si ces artistes en sont issus. Ces héritiers de la chute des idéologies sont des activistes "isolés" qui ne forment pas ensemble un mouvement organisé. Ce sont autant de stratégies individuelles. Des "groupuscules" contestataires qui repositionnent un des versants de l'art comme un levier de transgression, pour brouiller les cartes et mieux infiltrer les incohérences et les déviances du système. L'art comme métaphore de positions, de résistances. Il ne s'agit plus pour eux de produire simplement une forme ou de faire effet, mais d'être un fait du réel, l'hyperbole de la brèche laissée béante par les médias, le social ou la politique. L'œuvre devient une matière à réagir, à interrogations, plus qu'à contemplation.
Si les artistes ont toujours été des "hackers du réel", ceux réunis dans l'exposition proposent un langage et une forme d'intervention qui tend vers un nouvel activisme, parce qu'ils tentent de transmettre à l'instar d'une radio pirate une version critique et alternative d'une contexte social, économique et politique. A chaque fois, l'action comme l'œuvre de ces artistes tiennent lieu de manifeste. Un manifeste qui la plupart du temps reste dans la sphère symbolique de l'écriture artistique, mais qui parfois déborde et suscite de vrais débats. Ces artistes ont souvent des positions extrêmes, jouent avec les limites et décuplent la charge polémique de l'art et de son impact dans la société et ses zones de pouvoir. |
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