Titre : | L'horreur comique : esthétique du slapstick | Type de document : | texte imprimé | Editeur : | Paris : Ed. du Centre Georges Pompidou | Année de publication : | DL 2004 | Importance : | 1 vol. (159 p.) | Présentation : | ill., couv. ill. | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-84426-253-8 | Prix : | 24,90 EUR | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | Pourquoi le comique fait-il rire avec des thèmes empruntés au registre de la violence et de la cruauté ? la faim, la laideur, la bêtise, la destruction...
Pourquoi cette conjonction du rire et de l'horreur ? C'est dans l'univers du drame satyrique que l'on trouvera la réponse : à la manière du satyre comparaissant sur la scène tragique et venant révéler au spectateur dans un éclat de rire, l'inanité du réel et la nullité de l'existence humaine, le personnage burlesque, défiguré, souillé, méconnaissable, privé par tous les moyens figuraux et scéniques de son intégrité physique et morale est la personnification comique de la désintégration du sujet, la mise en question du principe d'individuation.
L'humour violent et transgressif du burlesque des années dix mettant en scène des personnages inquiétants et violents (Larry Semon, Stan Laurel et Oliver Hardy encore dissociés, Roscoe Arbuckle...), se perpétue dans les films d'artistes et les performances contemporaines : de Jack Smith à Paul Mc Carthy ou Tony Oursler en passant par Bruce Nauman, on peut suivre le fil rouge de cette tradition clownesque qui, dans sa dimension destructrice, met en crise l'espace de la représentation et, profondément, correspond à une revalorisation de la comédie dans une poétique occidentale autrement dominée par le modèle de la tragédie. |
L'horreur comique : esthétique du slapstick [texte imprimé] . - Paris : Ed. du Centre Georges Pompidou, DL 2004 . - 1 vol. (159 p.) : ill., couv. ill. ; 23 cm. ISBN : 2-84426-253-8 : 24,90 EUR Langues : Français ( fre) Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | Pourquoi le comique fait-il rire avec des thèmes empruntés au registre de la violence et de la cruauté ? la faim, la laideur, la bêtise, la destruction...
Pourquoi cette conjonction du rire et de l'horreur ? C'est dans l'univers du drame satyrique que l'on trouvera la réponse : à la manière du satyre comparaissant sur la scène tragique et venant révéler au spectateur dans un éclat de rire, l'inanité du réel et la nullité de l'existence humaine, le personnage burlesque, défiguré, souillé, méconnaissable, privé par tous les moyens figuraux et scéniques de son intégrité physique et morale est la personnification comique de la désintégration du sujet, la mise en question du principe d'individuation.
L'humour violent et transgressif du burlesque des années dix mettant en scène des personnages inquiétants et violents (Larry Semon, Stan Laurel et Oliver Hardy encore dissociés, Roscoe Arbuckle...), se perpétue dans les films d'artistes et les performances contemporaines : de Jack Smith à Paul Mc Carthy ou Tony Oursler en passant par Bruce Nauman, on peut suivre le fil rouge de cette tradition clownesque qui, dans sa dimension destructrice, met en crise l'espace de la représentation et, profondément, correspond à une revalorisation de la comédie dans une poétique occidentale autrement dominée par le modèle de la tragédie. |
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