Titre : | Rit it up and start again : postpunk 1978-1984 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Simon Reynolds, Auteur | Editeur : | Allia | Année de publication : | 2007 | Importance : | 682 p. | Présentation : | ill.n&b | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-84485-232-7 | Note générale : | avec le concours du CNL | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | SON son/musique | Résumé : | Rip It Up ans Start Again (Déchire tout et recommence) raconte l'histoire de la musique " post-punk " entre 1978 et 1984, soit entre la séparation des Sex Pistols et l'explosioin de MTV.
Ce sont des artistes comme PiL, Devo, Joy Division, Talking Heads, Gang of Four ou Cabaret Voltaire. C'est l'histoire d'une Angleterre où émerge, après la tornade punk de 1977, une multitude de groupes qui veulent à tout prix s'écarter du chemin " rétro-rock " pour s'ouvrir aux musiques noires et électroniques. C'est aussi l'histoire de villes américaines en résistance, New York, San Francisco ou Cleveland, où les musiciens viennent souvent des milieux artistiques d'avant-garde et envisagent leur travail comme un instrument de lutte contre l'idéologie culturelle et esthétique qui domine leur pays.
Ce sont des groupes qui, des deux côtés de l'Atlantique, jouent le jeu de l'expérimentation sonore, graphique, vestimentaire, théorique, voire économique lorsqu'ils en viennent à prendre un virage pop. C'est d'ailleurs autour de ce crucial problème de " compromis " commercial que s'articule Rip It Up and Start Again. La première partie, intitulée " Post Punk ", retrace l'itinéraire de groupes adeptes indépendants, tel l'emblématique Rough Trade, et de producteurs aussi géniaux et furieux que Martin Hannett (Factory Records) ou encore Brian Eno.
La deuxième analyse la " New Pop ", qui voit les groupes tels que Madness, Human League, Siouxsie & the Banshees, New Order ou Frankie Goes to Hollywood s'orienter vers des sphères moins austères, plus dansantes ou plus spectaculaires. Mais au-delà du passionnant récit qu'il constitue, l'ouvrage semble également procéder à une subtile contre-expertise de l'histoire du rock fournie par la vulgate. Et si les principes d'autogestion et de liberté créative préconisés par le punk avaient été mieux intégrés par les non-punks et les " dissidents " que par les punks traditionnels ? Et si la véritable résistance culturelle passait plutôt par l'infiltration et l'ambiguïté que par l'agression directe et l'opposition systématique ? Rip It Up and Start Again constitue le premier document exhaustif sur une des périodes (si ce n'est la période) les plus riches et les plus excitants de l'histoire du rock, qu'on a jusqu'ici trop souvent résumé aux tubes pour minets et à quelques succès éphémères.
Il s'agit d'un ouvrage de référence pour repenser le rock qui s'épuise à force de se parodier. |
Rit it up and start again : postpunk 1978-1984 [texte imprimé] / Simon Reynolds, Auteur . - [S.l.] : Allia, 2007 . - 682 p. : ill.n&b ; 22 cm. ISBN : 2-84485-232-7 avec le concours du CNL Langues : Français ( fre) Index. décimale : | SON son/musique | Résumé : | Rip It Up ans Start Again (Déchire tout et recommence) raconte l'histoire de la musique " post-punk " entre 1978 et 1984, soit entre la séparation des Sex Pistols et l'explosioin de MTV.
Ce sont des artistes comme PiL, Devo, Joy Division, Talking Heads, Gang of Four ou Cabaret Voltaire. C'est l'histoire d'une Angleterre où émerge, après la tornade punk de 1977, une multitude de groupes qui veulent à tout prix s'écarter du chemin " rétro-rock " pour s'ouvrir aux musiques noires et électroniques. C'est aussi l'histoire de villes américaines en résistance, New York, San Francisco ou Cleveland, où les musiciens viennent souvent des milieux artistiques d'avant-garde et envisagent leur travail comme un instrument de lutte contre l'idéologie culturelle et esthétique qui domine leur pays.
Ce sont des groupes qui, des deux côtés de l'Atlantique, jouent le jeu de l'expérimentation sonore, graphique, vestimentaire, théorique, voire économique lorsqu'ils en viennent à prendre un virage pop. C'est d'ailleurs autour de ce crucial problème de " compromis " commercial que s'articule Rip It Up and Start Again. La première partie, intitulée " Post Punk ", retrace l'itinéraire de groupes adeptes indépendants, tel l'emblématique Rough Trade, et de producteurs aussi géniaux et furieux que Martin Hannett (Factory Records) ou encore Brian Eno.
La deuxième analyse la " New Pop ", qui voit les groupes tels que Madness, Human League, Siouxsie & the Banshees, New Order ou Frankie Goes to Hollywood s'orienter vers des sphères moins austères, plus dansantes ou plus spectaculaires. Mais au-delà du passionnant récit qu'il constitue, l'ouvrage semble également procéder à une subtile contre-expertise de l'histoire du rock fournie par la vulgate. Et si les principes d'autogestion et de liberté créative préconisés par le punk avaient été mieux intégrés par les non-punks et les " dissidents " que par les punks traditionnels ? Et si la véritable résistance culturelle passait plutôt par l'infiltration et l'ambiguïté que par l'agression directe et l'opposition systématique ? Rip It Up and Start Again constitue le premier document exhaustif sur une des périodes (si ce n'est la période) les plus riches et les plus excitants de l'histoire du rock, qu'on a jusqu'ici trop souvent résumé aux tubes pour minets et à quelques succès éphémères.
Il s'agit d'un ouvrage de référence pour repenser le rock qui s'épuise à force de se parodier. |
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