Titre : | La figuration narrative : Paris 1960-1972 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Paul Ameline, Commissaire d'exposition ; Bénédicte Ajac, Commissaire d'exposition | Editeur : | Paris : Réunion des Musées Nationaux | Année de publication : | 2008 | Importance : | 357 p | Présentation : | ill. en noir et en coul. | Format : | 31 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-7118-5360-8 | Prix : | 49 EUR | Note générale : | Catlogue publié dans le cadre de l'exposition "Figuration Narrative", Paris, Grand Palais, 16 avril-13 juillet 2008. Bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Valerio Adami Gilles Aillaud Eduardo Arroyo René Bertholo Gianni Bertini Henri Cueco Equipo Cronica Erro öyvind Fahlström Gérard Fromanger Peter Klasen Jacques Monory Bernard Rancillac Antonio Recalcati Peter Saul Peter Stämpfli Hervé Télémaque Coopérative des Malassis | Index. décimale : | CAT exp Catalogues d'expositions | Résumé : | Juillet 1964 à Venise : le pop art américain triomphe à la biennale avec l'attribution du grand prix de peinture à Robert Rauschenberg, et la délégation américaine annonce que, désormais, le centre mondial de l'art est passé à New York.
Au même moment, au musée d'art moderne de la ville de Paris, l'exposition " Mythologies quotidiennes ", organisée notamment par le critique Gérald Gassiot-Talabot et les peintres Bernard Rancillac et Hervé Télémaque, présente la nouvelle peinture figurative qui prend son essor sur les berges de la Seine. Parmi les trente-quatre artistes présents , des français comme Monory ou Rancillac, des italiens comme Bertini ou Recalcati, des allemands comme Klasen ou Jan Voss, des américains comme Peter Saul, des espagnols comme Arroyo, un portugais comme Bertholo, un suédois, Fahlström, un islandais, Erro, un haïtien, Télémaque.
En commun, le désir de rompre avec les dérives formalistes de l'abstraction et d'exprimer les bouleversements du monde en puisant dans la nouvelle imagerie de la société de consommation : bandes dessinées, publicités, films, photos. Le résultat : une peinture effervescente avec Adami, Equipo Cronica, Stämpfli, qui refuse la tyrannie du beau et abandonne "l'art pour l'art" au profit d'un détournement des images, subtil, facétieux, ou provocateur.
De 1964 à 1972, la "figuration narrative" bouleverse les salons parisiens, attire à elle de nouveaux créateurs et scandalise. Loin de la traditionnelle neutralité politique de l'école de Paris, avec Aillaud, Cueco, Fromanger, elle prend parti, dénonce, et s'engage dans les crises des années 60 : la guerre du Vietnam, mai 68. Ces années tumultueuses ont inventé une nouvelle façon de raconter la réalité.
L'ouvrage réunit 450 photographies, souvent inédites, et des textes de l'époque - écrits d'artistes ou critiques d'art - précédés d'une présentation par Jean-Paul Ameline, conservateur au musée national d'art moderne. |
La figuration narrative : Paris 1960-1972 [texte imprimé] / Jean-Paul Ameline, Commissaire d'exposition ; Bénédicte Ajac, Commissaire d'exposition . - Paris : Réunion des Musées Nationaux, 2008 . - 357 p : ill. en noir et en coul. ; 31 cm. ISBN : 2-7118-5360-8 : 49 EUR Catlogue publié dans le cadre de l'exposition "Figuration Narrative", Paris, Grand Palais, 16 avril-13 juillet 2008. Bibliogr. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Valerio Adami Gilles Aillaud Eduardo Arroyo René Bertholo Gianni Bertini Henri Cueco Equipo Cronica Erro öyvind Fahlström Gérard Fromanger Peter Klasen Jacques Monory Bernard Rancillac Antonio Recalcati Peter Saul Peter Stämpfli Hervé Télémaque Coopérative des Malassis | Index. décimale : | CAT exp Catalogues d'expositions | Résumé : | Juillet 1964 à Venise : le pop art américain triomphe à la biennale avec l'attribution du grand prix de peinture à Robert Rauschenberg, et la délégation américaine annonce que, désormais, le centre mondial de l'art est passé à New York.
Au même moment, au musée d'art moderne de la ville de Paris, l'exposition " Mythologies quotidiennes ", organisée notamment par le critique Gérald Gassiot-Talabot et les peintres Bernard Rancillac et Hervé Télémaque, présente la nouvelle peinture figurative qui prend son essor sur les berges de la Seine. Parmi les trente-quatre artistes présents , des français comme Monory ou Rancillac, des italiens comme Bertini ou Recalcati, des allemands comme Klasen ou Jan Voss, des américains comme Peter Saul, des espagnols comme Arroyo, un portugais comme Bertholo, un suédois, Fahlström, un islandais, Erro, un haïtien, Télémaque.
En commun, le désir de rompre avec les dérives formalistes de l'abstraction et d'exprimer les bouleversements du monde en puisant dans la nouvelle imagerie de la société de consommation : bandes dessinées, publicités, films, photos. Le résultat : une peinture effervescente avec Adami, Equipo Cronica, Stämpfli, qui refuse la tyrannie du beau et abandonne "l'art pour l'art" au profit d'un détournement des images, subtil, facétieux, ou provocateur.
De 1964 à 1972, la "figuration narrative" bouleverse les salons parisiens, attire à elle de nouveaux créateurs et scandalise. Loin de la traditionnelle neutralité politique de l'école de Paris, avec Aillaud, Cueco, Fromanger, elle prend parti, dénonce, et s'engage dans les crises des années 60 : la guerre du Vietnam, mai 68. Ces années tumultueuses ont inventé une nouvelle façon de raconter la réalité.
L'ouvrage réunit 450 photographies, souvent inédites, et des textes de l'époque - écrits d'artistes ou critiques d'art - précédés d'une présentation par Jean-Paul Ameline, conservateur au musée national d'art moderne. |
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