Titre : | Alain Séchas | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Patrick Javault, Auteur | Editeur : | [Paris] : Hazan | Année de publication : | cop. 1998 | Importance : | 103 p | Présentation : | ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-85025-637-0 | Prix : | 120 F | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Le travail d'Alain Séchas nous rappelle que si la fin de l'art a déjà eu lieu plusieurs fois, nous sommes cependant loin d'en avoir fini avec lui.
Pis, notre besoin d'images est impossible à rassasier. Si la violence est, comme le dit la sagesse populaire, banalisée par les médias, ce n'est pas par un excès d'images, mais au contraire par un excès de documents visuels et un manque d'images véritables. En figurant un suicide collectif par un simple trait rouge qui réunit un ensemble d'individus, ou par une explosion de ballons, Séchas nous fait redécouvrir la violence du voir.
Ce travail requiert de notre part davantage qu'une attention admirative ou fascinée, une forme de responsabilité; nous avons toujours à nous interroger sur ce que nous voyons. Dans cet univers peuplé de chats et de fantômes, se trace peut-être le chemin d'une certaine légèreté, un moyen de regrouper nos forces sans nous sentir obligés de mimer la vie parce que l'art serait, nous assurent certains, trop mortel.
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Alain Séchas [texte imprimé] / Patrick Javault, Auteur . - [Paris] : Hazan, cop. 1998 . - 103 p : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul ; 24 cm. ISBN : 978-2-85025-637-0 : 120 F Langues : Français ( fre) Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Le travail d'Alain Séchas nous rappelle que si la fin de l'art a déjà eu lieu plusieurs fois, nous sommes cependant loin d'en avoir fini avec lui.
Pis, notre besoin d'images est impossible à rassasier. Si la violence est, comme le dit la sagesse populaire, banalisée par les médias, ce n'est pas par un excès d'images, mais au contraire par un excès de documents visuels et un manque d'images véritables. En figurant un suicide collectif par un simple trait rouge qui réunit un ensemble d'individus, ou par une explosion de ballons, Séchas nous fait redécouvrir la violence du voir.
Ce travail requiert de notre part davantage qu'une attention admirative ou fascinée, une forme de responsabilité; nous avons toujours à nous interroger sur ce que nous voyons. Dans cet univers peuplé de chats et de fantômes, se trace peut-être le chemin d'une certaine légèreté, un moyen de regrouper nos forces sans nous sentir obligés de mimer la vie parce que l'art serait, nous assurent certains, trop mortel.
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