Titre : | La garde blanche | Titre original : | La vie de Monsieur de Molière, Le roman théâtral, Le maître et Marguerite | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Mikhail Afanasievitch Boulgakov (1891-1940), Auteur ; Marianne Gourg, Editeur scientifique ; Laure Troubetzkoy, Editeur scientifique | Editeur : | Paris : R. Laffont | Année de publication : | 1993 | Collection : | Bouquins | Importance : | CXI-1064 p | Format : | 20 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-221-07398-3 | Prix : | 140 F | Note générale : | Bibliogr. | Langues : | Français (fre) Langues originales : Russe (rus) | Index. décimale : | LITT Littérature | Résumé : | Réduit au silence dès la fin des années vingt, mais épargné par la terreur stalinienne, Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) est l'auteur d'une oeuvre immense, dont la plus grande partie resta inédite de son vivant.
Découverts plus d'un quart de siècle après sa mort, ses romans ont désormais leur place parmi les classiques de la littérature russe, et Le Maître et Marguerite, son chef-d'oeuvre, est devenu un livre-culte. Dès La Garde blanche, qui raconte la chute de Kiev, le 14 décembre 1918, Boulgakov assigne à la littérature la tâche de maintenir envers et contre tout la cohésion d'un univers menacé par le cataclysme de la révolution.
Telle sera, à partir de La Vie de monsieur de Molière et du Roman théâtral, la vocation de ses héros, écrivains maudits, victimes d'un pouvoir implacable. Parcourue par des airs d'opéras, émaillée de réminiscences littéraires, graves ou parodiques animée par la magie du théâtre, l'oeuvre romanesque de Boulgakov est nourrie d'une longue tradition, à commencer par celle de Hoffmann et de Gogol, ses grands maîtres. Comme ces bâtisseurs qui réutilisaient les pierres de temples détruits, Boulgakov construit, avec des fragments de l'ancienne culture, un édifice original, où se côtoient créateurs et tyrans, vampires et bureaucrates, personnages bibliques et poètes prolétariens, et où les fêtes de Versailles préfigurent le grand bal chez Satan.
Le rêve, le fantastique, l'irrationnel sont là pour dire l'indicible oppression d'un pouvoir totalitaire, la sourde angoisse d'une violence aveugle que seule peut conjurer, dans un éclat de rire libérateur, la jubilation de l'écriture. | Note de contenu : | Préface et chronologie
La garde blanche
La vie de Monsieur de Molière
Le roman théâtral
Le maître et Marguerite
Annexes |
La garde blanche = La vie de Monsieur de Molière, Le roman théâtral, Le maître et Marguerite [texte imprimé] / Mikhail Afanasievitch Boulgakov (1891-1940), Auteur ; Marianne Gourg, Editeur scientifique ; Laure Troubetzkoy, Editeur scientifique . - Paris : R. Laffont, 1993 . - CXI-1064 p ; 20 cm. - ( Bouquins) . ISBN : 2-221-07398-3 : 140 F Bibliogr. Langues : Français ( fre) Langues originales : Russe ( rus) Index. décimale : | LITT Littérature | Résumé : | Réduit au silence dès la fin des années vingt, mais épargné par la terreur stalinienne, Mikhaïl Boulgakov (1891-1940) est l'auteur d'une oeuvre immense, dont la plus grande partie resta inédite de son vivant.
Découverts plus d'un quart de siècle après sa mort, ses romans ont désormais leur place parmi les classiques de la littérature russe, et Le Maître et Marguerite, son chef-d'oeuvre, est devenu un livre-culte. Dès La Garde blanche, qui raconte la chute de Kiev, le 14 décembre 1918, Boulgakov assigne à la littérature la tâche de maintenir envers et contre tout la cohésion d'un univers menacé par le cataclysme de la révolution.
Telle sera, à partir de La Vie de monsieur de Molière et du Roman théâtral, la vocation de ses héros, écrivains maudits, victimes d'un pouvoir implacable. Parcourue par des airs d'opéras, émaillée de réminiscences littéraires, graves ou parodiques animée par la magie du théâtre, l'oeuvre romanesque de Boulgakov est nourrie d'une longue tradition, à commencer par celle de Hoffmann et de Gogol, ses grands maîtres. Comme ces bâtisseurs qui réutilisaient les pierres de temples détruits, Boulgakov construit, avec des fragments de l'ancienne culture, un édifice original, où se côtoient créateurs et tyrans, vampires et bureaucrates, personnages bibliques et poètes prolétariens, et où les fêtes de Versailles préfigurent le grand bal chez Satan.
Le rêve, le fantastique, l'irrationnel sont là pour dire l'indicible oppression d'un pouvoir totalitaire, la sourde angoisse d'une violence aveugle que seule peut conjurer, dans un éclat de rire libérateur, la jubilation de l'écriture. | Note de contenu : | Préface et chronologie
La garde blanche
La vie de Monsieur de Molière
Le roman théâtral
Le maître et Marguerite
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