Titre : | Ouvrir Vénus : nudité, rêve, cruauté | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Georges Didi-Huberman, Auteur | Editeur : | Paris : Gallimard | Année de publication : | 1999 | Collection : | Le temps des images | Importance : | 149 p. | Présentation : | ill. en coul. et en noir | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-07-075720-X | Note générale : | Index. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Boticelli nudité beauté Corps féminin Savonarole Sigmund Freud Georges Bataille Marquis de Sade Aby Warburg | Index. décimale : | HIST THE Histoire et théorie de l'art | Résumé : | Botticelli, poète et orfèvre de Vénus : c'est ainsi que nous regardons encore, et à juste titre, le célèbre tableau que Laurent de Médicis commanda au peintre vers 1484, La Naissance de Vénus.
C'est ainsi que nous nous représentons l'idéal du nu que la Renaissance florentine fit revivre à partir de modèles antiques, telle la Vénus des Médicis. Ce livre propose un contre-motif : Botticelli, bourreau de Vénus. A travers un réexamen des sources littéraires, le lecteur découvrira comment, dès le Quattrocento, l'image de la nudité forme un ensemble impur, inquiet, menacé et menaçant tout à la fois.
Humiliation ou damnation chrétiennes (Botticelli a écouté les sermons de Savonarole, illustré l'Enfer de Dante), sadisme ou métamorphoses des thèmes païens : une analyse de quatre panneaux illustrant un conte cruel de Boccace fera découvrir comment, chez le grand peintre, la nudité se tresse de cruauté et la beauté de malaise, en un travail formel qui puise dans le rêve et dans le fantasme ses opérations fondamentales. Botticelli repensé avec Freud, avec Bataille, voire avec Sade ? L'anachronisme n'est qu'apparent.
Car c'est d'un même instrument que le peintre se montre tout à la fois l'orfèvre et le bourreau de Vénus : c'est bien avec son style qu'il incise et qu'il ouvre, froid et cruel, l'image du corps féminin. De plus, l'humanisme médicéen, dans la longue durée de son histoire, révèle ici toute son ambivalence, déjà notée par Aby Warburg : entre la Vénus des Médicis du musée des Offices et la Vénus des médecins du musée anatomique de Florence (1781) il n'y a que le mouvement structural, historique et esthétique d'une nudité offerte transformée inexorablement en nudité ouverte. | Note de contenu : | Nudité idéale : la Vénus des Médicis
Nudité impure : entre pudor et horror
Nudité coupable : "vivre... en fuyant les femmes"
Nudité cruelle : "la mort elle-même était de la fête"
Nudité psychique : l'attrait du tranchant
Nudité ouverte : la Vénus des médecins |
Ouvrir Vénus : nudité, rêve, cruauté [texte imprimé] / Georges Didi-Huberman, Auteur . - Paris : Gallimard, 1999 . - 149 p. : ill. en coul. et en noir ; 21 cm. - ( Le temps des images) . ISBN : 2-07-075720-X Index. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Boticelli nudité beauté Corps féminin Savonarole Sigmund Freud Georges Bataille Marquis de Sade Aby Warburg | Index. décimale : | HIST THE Histoire et théorie de l'art | Résumé : | Botticelli, poète et orfèvre de Vénus : c'est ainsi que nous regardons encore, et à juste titre, le célèbre tableau que Laurent de Médicis commanda au peintre vers 1484, La Naissance de Vénus.
C'est ainsi que nous nous représentons l'idéal du nu que la Renaissance florentine fit revivre à partir de modèles antiques, telle la Vénus des Médicis. Ce livre propose un contre-motif : Botticelli, bourreau de Vénus. A travers un réexamen des sources littéraires, le lecteur découvrira comment, dès le Quattrocento, l'image de la nudité forme un ensemble impur, inquiet, menacé et menaçant tout à la fois.
Humiliation ou damnation chrétiennes (Botticelli a écouté les sermons de Savonarole, illustré l'Enfer de Dante), sadisme ou métamorphoses des thèmes païens : une analyse de quatre panneaux illustrant un conte cruel de Boccace fera découvrir comment, chez le grand peintre, la nudité se tresse de cruauté et la beauté de malaise, en un travail formel qui puise dans le rêve et dans le fantasme ses opérations fondamentales. Botticelli repensé avec Freud, avec Bataille, voire avec Sade ? L'anachronisme n'est qu'apparent.
Car c'est d'un même instrument que le peintre se montre tout à la fois l'orfèvre et le bourreau de Vénus : c'est bien avec son style qu'il incise et qu'il ouvre, froid et cruel, l'image du corps féminin. De plus, l'humanisme médicéen, dans la longue durée de son histoire, révèle ici toute son ambivalence, déjà notée par Aby Warburg : entre la Vénus des Médicis du musée des Offices et la Vénus des médecins du musée anatomique de Florence (1781) il n'y a que le mouvement structural, historique et esthétique d'une nudité offerte transformée inexorablement en nudité ouverte. | Note de contenu : | Nudité idéale : la Vénus des Médicis
Nudité impure : entre pudor et horror
Nudité coupable : "vivre... en fuyant les femmes"
Nudité cruelle : "la mort elle-même était de la fête"
Nudité psychique : l'attrait du tranchant
Nudité ouverte : la Vénus des médecins |
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