Titre : | Le Photographique : pour une théorie des écarts | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Rosalind E. Krauss (1940-....), Auteur ; Hubert Damisch, Préfacier, etc. ; Jean Kempf (1956-....), Traducteur | Editeur : | Paris : Éd. Macula | Année de publication : | 1990 | Collection : | Histoire et théorie de la photographie | Importance : | 222 p | Présentation : | ill. en noir | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-86589-027-9 | Prix : | 140 F | Note générale : | Bibliogr. Index | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Mots-clés : | Nadar Marcel Duchamp Jackson Pollock Hans Namuth Alfred Stieglitz Irving Penn Narcissisme Lumière Surréalisme Collage Simulacre | Index. décimale : | THE P Théorie photo | Résumé : | Rosalind Krauss est non seulement l'une des figures les plus considérables de l'histoire et de la critique de l'art moderne en Amérique, mais celle dont les préoccupations devraient rencontrer les plus d'écho en France.
Rompue à la tradition du formalisme américain, elle s'en dégagea, sans jamais en renier les acquis critiques, pour fonder en 1976 la revue October, rapidement devenue l'organe essentiel d'un dialogue transatlantique. De fait son oeuvre critique fournit l'exemple même d'un dialogisme en acte, soit qu'elle réarticule un champ donné en y faisant travailler des concepts hétérogènes, soit qu'elle change tout simplement de champ pour y tester l'efficacité ou la précarité de méthodes éprouvées en histoire de l'art.
Venue de la critique des arts plastiques, Rosalind Krauss s'attaque ici à la photographie. Ce déplacement produit d'abord une vérification négative : s'opposant à la pratique courante, elle-même déterminée par le marché, Rosalind Krauss démontre qu'il est erroné de vouloir penser la photographie selon les critères historiques et taxinomiques qui ont cours pour la peinture : l'univers de la photographie est celui de l'archive et non celui du musée, et on ne peut rien comprendre à Atget si l'on n'en tient pas compte au préalable.
Deuxième moment logique : constitution de la photographie en tant que champ spécifique. La réfutation de la catégorie fluctuante de style par l'intervention de la notion d'écriture permet un redécoupage stratégique et fonctionnel de la production photographique de ce siècle, la nouvelle objectivité du Bauhaus et la "beauté convulsive" du surréalisme prenant désormais sens l'une par rapport à l'autre.
Troisième moment logique, sans doute le plus important puisqu'il permet un retour critique sur certains mouvements de ce siècle dont l'analyse picturale s'était révélée stérile, par exemple le surréalisme : la photographie devenue modèle théorique et grille de lecture s'abolit en tant que domaine empirique. A l'heure où l'antithéorie domine, ce livre apporte la preuve qu'il n'est pas de meilleur instrument que conceptuel pour aborder la radicale diversité du photographique. | Note de contenu : | Existe-t-il un objet de pensée que désignerait l'expression "histoire de la photographie" ?
La photographie et l'histoire de l'art
La photographie et la forme
En regard de la photographie
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Le Photographique : pour une théorie des écarts [texte imprimé] / Rosalind E. Krauss (1940-....), Auteur ; Hubert Damisch, Préfacier, etc. ; Jean Kempf (1956-....), Traducteur . - Paris : Éd. Macula, 1990 . - 222 p : ill. en noir ; 23 cm. - ( Histoire et théorie de la photographie) . ISBN : 2-86589-027-9 : 140 F Bibliogr. Index Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Mots-clés : | Nadar Marcel Duchamp Jackson Pollock Hans Namuth Alfred Stieglitz Irving Penn Narcissisme Lumière Surréalisme Collage Simulacre | Index. décimale : | THE P Théorie photo | Résumé : | Rosalind Krauss est non seulement l'une des figures les plus considérables de l'histoire et de la critique de l'art moderne en Amérique, mais celle dont les préoccupations devraient rencontrer les plus d'écho en France.
Rompue à la tradition du formalisme américain, elle s'en dégagea, sans jamais en renier les acquis critiques, pour fonder en 1976 la revue October, rapidement devenue l'organe essentiel d'un dialogue transatlantique. De fait son oeuvre critique fournit l'exemple même d'un dialogisme en acte, soit qu'elle réarticule un champ donné en y faisant travailler des concepts hétérogènes, soit qu'elle change tout simplement de champ pour y tester l'efficacité ou la précarité de méthodes éprouvées en histoire de l'art.
Venue de la critique des arts plastiques, Rosalind Krauss s'attaque ici à la photographie. Ce déplacement produit d'abord une vérification négative : s'opposant à la pratique courante, elle-même déterminée par le marché, Rosalind Krauss démontre qu'il est erroné de vouloir penser la photographie selon les critères historiques et taxinomiques qui ont cours pour la peinture : l'univers de la photographie est celui de l'archive et non celui du musée, et on ne peut rien comprendre à Atget si l'on n'en tient pas compte au préalable.
Deuxième moment logique : constitution de la photographie en tant que champ spécifique. La réfutation de la catégorie fluctuante de style par l'intervention de la notion d'écriture permet un redécoupage stratégique et fonctionnel de la production photographique de ce siècle, la nouvelle objectivité du Bauhaus et la "beauté convulsive" du surréalisme prenant désormais sens l'une par rapport à l'autre.
Troisième moment logique, sans doute le plus important puisqu'il permet un retour critique sur certains mouvements de ce siècle dont l'analyse picturale s'était révélée stérile, par exemple le surréalisme : la photographie devenue modèle théorique et grille de lecture s'abolit en tant que domaine empirique. A l'heure où l'antithéorie domine, ce livre apporte la preuve qu'il n'est pas de meilleur instrument que conceptuel pour aborder la radicale diversité du photographique. | Note de contenu : | Existe-t-il un objet de pensée que désignerait l'expression "histoire de la photographie" ?
La photographie et l'histoire de l'art
La photographie et la forme
En regard de la photographie
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