Titre : | L'institution imaginaire de la société | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Cornelius Castoriadis, Auteur | Mention d'édition : | 5e éd. rév. et corr. | Editeur : | Paris : Éd. du Seuil | Année de publication : | 1975 | Collection : | Collections Esprit | Sous-collection : | La cité prochaine | Importance : | 498 p. | Format : | 21 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-02-004252-5 | Note générale : | La 1ère partie intitulée : "Marxisme et théorie révolutionnaire" est extraite de "Socialisme ou barbarie", 1964-1965Notes bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | COM THE théorie de la communication | Résumé : | De Platon à Marx, la pensée politique s'est présentée comme application d'une théorie de l'essence de la société et de l'histoire.
Fondée sur une ontologie identitaire pour laquelle " être " a toujours signifié " être déterminé ", elle a occulté l'être propre du social-historique comme imaginaire radical. La première partie de ce livre (" Marxisme et théorie révolutionnaire ", publiée dans " Socialisme ou Barbarie " en 1964-1965), montre comment Marx, prisonnier de cette ontologie, a été amené à étouffer lui-même les germes nouveaux que contenait sa pensée.
Le projet révolutionnaire excède toute " fondation rationnelle " : une nouvelle institution de la société implique un dépassement de la " raison " instituée. Il s'agit de voir l'histoire comme création, la société instituante ou l'imaginaire social à l'œuvre dans la société instituée, le social-historique comme mode d'être inconnu de la pensée héritée. La deuxième partie (" L'imaginaire social et l'institution ") montre dans le social-historique une genèse ontologique, une création continuée, auto-altération qui se fait être comme institution.
Cette institution - du monde, des individus, des choses - étayée sur la nature, comporte toujours une dimension identitaire, mais essentiellement création d'un magma de significations imaginaires sociales. La société ne se connaît pas généralement comme auto-institution : aliénation dont la croyance en une origine extra-sociale de l'institution et sa rationalisation par la pensée héritée ne sont que des manifestations.
Le projet révolutionnaire, projet d'une auto-institution explicite de la société, ne dépend que du faire social des hommes, dont le penser politique - penser de la société comme se faisant - est une composante essentielle. |
L'institution imaginaire de la société [texte imprimé] / Cornelius Castoriadis, Auteur . - 5e éd. rév. et corr. . - Paris : Éd. du Seuil, 1975 . - 498 p. ; 21 cm. - ( Collections Esprit. La cité prochaine) . ISBN : 2-02-004252-5 La 1ère partie intitulée : "Marxisme et théorie révolutionnaire" est extraite de "Socialisme ou barbarie", 1964-1965Notes bibliogr. Langues : Français ( fre) Index. décimale : | COM THE théorie de la communication | Résumé : | De Platon à Marx, la pensée politique s'est présentée comme application d'une théorie de l'essence de la société et de l'histoire.
Fondée sur une ontologie identitaire pour laquelle " être " a toujours signifié " être déterminé ", elle a occulté l'être propre du social-historique comme imaginaire radical. La première partie de ce livre (" Marxisme et théorie révolutionnaire ", publiée dans " Socialisme ou Barbarie " en 1964-1965), montre comment Marx, prisonnier de cette ontologie, a été amené à étouffer lui-même les germes nouveaux que contenait sa pensée.
Le projet révolutionnaire excède toute " fondation rationnelle " : une nouvelle institution de la société implique un dépassement de la " raison " instituée. Il s'agit de voir l'histoire comme création, la société instituante ou l'imaginaire social à l'œuvre dans la société instituée, le social-historique comme mode d'être inconnu de la pensée héritée. La deuxième partie (" L'imaginaire social et l'institution ") montre dans le social-historique une genèse ontologique, une création continuée, auto-altération qui se fait être comme institution.
Cette institution - du monde, des individus, des choses - étayée sur la nature, comporte toujours une dimension identitaire, mais essentiellement création d'un magma de significations imaginaires sociales. La société ne se connaît pas généralement comme auto-institution : aliénation dont la croyance en une origine extra-sociale de l'institution et sa rationalisation par la pensée héritée ne sont que des manifestations.
Le projet révolutionnaire, projet d'une auto-institution explicite de la société, ne dépend que du faire social des hommes, dont le penser politique - penser de la société comme se faisant - est une composante essentielle. |
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