Titre : | Dissertation sur le jardinage de l'Orient : 1743 | Autre titre : | et suivi de Lettre à monsieur d'Assaut | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | William Chambers, Auteur ; Nicolas Fréret (1688-1749), Traducteur | Editeur : | Saint-Pierre-de-Salerne : G. Monfort | Année de publication : | 2003 | Importance : | 93 p. | Présentation : | couv. ill. | Format : | 20 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-85226-553-2 | Prix : | 14 EUR | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Index. décimale : | PAY/JAR Paysage/Jardin | Résumé : | William Chambers (1723-1796) a marqué la vie artistique du XVIIIème siècle anglais surtout comme architecte.
On lui doit notamment la célèbre Somerset House de Londres, construite entre 1776 et 1786. Après des voyages de jeunesse au Bengale et en Chine, ce fils de marchand écossais revint en 1749, ayant fait fortune et libre de suivre sa vocation d'architecte Il entra au service de la famille royale pour devenir en 1782 1er principal architecte des bâtiments du Roi et l'un des proches de George III. Chambers est moins connu comme paysagiste, peut-être à cause de la sensible différence de style qui se laisse voir entre ses conceptions architecturales néoclassiques et ses idées sur le jardin.
Dans ce domaine, il puise son inspiration et ses conceptions dans ses souvenirs de voyage, ce qui fait de lui l'un des "jardiniers" les plus originaux d'Angleterre. Ce décalage le classe au nombre des acteurs majeurs du développement de l'art du paysage qui fleurit alors outre-blanche entre mode et esthétique. Cette Dissertation pittoresque et polémique est donc un texte capital pour la compréhension de l'évolution des théories esthétiques au sens large, dans cette époque bouillonnante de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
On y voit combien l'apport de l'ailleurs, combien la mode d'un exotisme auquel le lecteur moderne est encore davantage sensible, sont essentiels dans une période dominée par le sensualisme hédoniste, en Angleterre comme à travers toute l'Europe. Notes de voyage fourmillant de tableaux pittoresques et d'expériences sublimes, dissertation théorique pleinement engagée dans les débats qui agitent le monde de l'esthétique autour de la question du paysage, ce texte rare, sous la plume du trésorier de la Royal Academy, alors présidée par Reynolds, s'offre à nous comme un instructif divertissement.
Il nous permet de mieux saisir les origines de conceptions sur les rapports entre nature et culture, sur l'esthétisation des représentations de l'environnement qui, aune époque marquée par la réflexion sur l'écologie, sont encore, à bien des égards, les nôtres. Il constitue également un exemple précoce d'échange culturel, comme l'image d'une ébauche de mondialisation esthétique placée sous le signe du plaisir.
On trouvera ici en complément la délicieuse Lettre du frère Attiret, de la Compagnie de Jésus, écrite en 1743. Ce texte antérieur d'une trentaine d'années, à l'ambition bien moindre, permet de mettre en perspective l'apport théorique de Chambers en montrant un aspect de la tradition de l'exotisme dans laquelle il s'insère. Tout comme la Dissertation de l'architecte britannique, il apporte au lecteur du XXIème siècle quelques effluves du parfum enivrant d'un ailleurs à jamais inaccessible. |
Dissertation sur le jardinage de l'Orient : 1743 ; et suivi de Lettre à monsieur d'Assaut [texte imprimé] / William Chambers, Auteur ; Nicolas Fréret (1688-1749), Traducteur . - Saint-Pierre-de-Salerne : G. Monfort, 2003 . - 93 p. : couv. ill. ; 20 cm. ISBN : 2-85226-553-2 : 14 EUR Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Index. décimale : | PAY/JAR Paysage/Jardin | Résumé : | William Chambers (1723-1796) a marqué la vie artistique du XVIIIème siècle anglais surtout comme architecte.
On lui doit notamment la célèbre Somerset House de Londres, construite entre 1776 et 1786. Après des voyages de jeunesse au Bengale et en Chine, ce fils de marchand écossais revint en 1749, ayant fait fortune et libre de suivre sa vocation d'architecte Il entra au service de la famille royale pour devenir en 1782 1er principal architecte des bâtiments du Roi et l'un des proches de George III. Chambers est moins connu comme paysagiste, peut-être à cause de la sensible différence de style qui se laisse voir entre ses conceptions architecturales néoclassiques et ses idées sur le jardin.
Dans ce domaine, il puise son inspiration et ses conceptions dans ses souvenirs de voyage, ce qui fait de lui l'un des "jardiniers" les plus originaux d'Angleterre. Ce décalage le classe au nombre des acteurs majeurs du développement de l'art du paysage qui fleurit alors outre-blanche entre mode et esthétique. Cette Dissertation pittoresque et polémique est donc un texte capital pour la compréhension de l'évolution des théories esthétiques au sens large, dans cette époque bouillonnante de la seconde moitié du XVIIIème siècle.
On y voit combien l'apport de l'ailleurs, combien la mode d'un exotisme auquel le lecteur moderne est encore davantage sensible, sont essentiels dans une période dominée par le sensualisme hédoniste, en Angleterre comme à travers toute l'Europe. Notes de voyage fourmillant de tableaux pittoresques et d'expériences sublimes, dissertation théorique pleinement engagée dans les débats qui agitent le monde de l'esthétique autour de la question du paysage, ce texte rare, sous la plume du trésorier de la Royal Academy, alors présidée par Reynolds, s'offre à nous comme un instructif divertissement.
Il nous permet de mieux saisir les origines de conceptions sur les rapports entre nature et culture, sur l'esthétisation des représentations de l'environnement qui, aune époque marquée par la réflexion sur l'écologie, sont encore, à bien des égards, les nôtres. Il constitue également un exemple précoce d'échange culturel, comme l'image d'une ébauche de mondialisation esthétique placée sous le signe du plaisir.
On trouvera ici en complément la délicieuse Lettre du frère Attiret, de la Compagnie de Jésus, écrite en 1743. Ce texte antérieur d'une trentaine d'années, à l'ambition bien moindre, permet de mettre en perspective l'apport théorique de Chambers en montrant un aspect de la tradition de l'exotisme dans laquelle il s'insère. Tout comme la Dissertation de l'architecte britannique, il apporte au lecteur du XXIème siècle quelques effluves du parfum enivrant d'un ailleurs à jamais inaccessible. |
| |