Titre : | La ronde de nuit | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Peter Greenaway (1942-....), Auteur ; Juliette Soulez, Traducteur | Editeur : | Paris : Dis voir | Année de publication : | impr. 2006 | Importance : | 1 vol. (128 p.) | Présentation : | ill. en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 19 x 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-914563-24-8 | Prix : | 25 EUR | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Index. décimale : | REAL cinéma réalisateurs | Résumé : | Dans La Ronde de Nuit (The Nightwatch), Rembrandt a peint une conspiration.
Le titre ténébreux du tableau à lui seul suggère que nous devrions la déjouer. Pour ce faire nous devrions aussi beaucoup écouter la bande-son. Parmi tous les tapages, l'aboiement des chiens, le tambour du tambour-major, le cliquetis des treize piques, la célébration de Banning Cocq, le bruit le plus fort est celui d'un coup de mousquet. On peut voir l'embrasement du coup de feu éclatant derrière la tête du personnage en jaune au premier plan, lequel porte la pointe de sa hallebarde à la place de sa bite et dont le ventre est parcouru à tâtons par l'ombre de la main de son compagnon.
Où la balle a-t-elle disparue? Nous devions enquêter, et quand nous l'avons fait, au final, en s'aventurant avec un peu d'ingéniosité, nous pouvons voir clairement que tout le tapage que s'évertue à rendre cette peinture de Rembrandt, La Ronde de Nuit - certainement la troisième peinture la plus appréciée en Occident après la Mona Lisa de Léonard, une peinture subversive s'il en est, et le Sacrifice de Michel Ange à la Sixtine, certainement une peinture païenne payée par un Pape Chrétien - va provoquer des ennuis.
C'est, dans cette tradition où les grands peintres sont connus par leur prénom, le grand acte subversif de Rembrandt - son J'accuse. Le tableau est une démonstration du meurtre, avec des meurtriers tous dépeints en détail. Quel délice de penser que Rembrandt a été payé, et plutôt bien payé, pour révéler la vérité sur cette garde milicienne à temps partiels, le parti des bourgeois d'Amsterdam jouant aux soldats en plein Âge d'Or Hollandais, pour quinze minutes de célébrité selon la formule chère à Warhol. |
La ronde de nuit [texte imprimé] / Peter Greenaway (1942-....), Auteur ; Juliette Soulez, Traducteur . - Paris : Dis voir, impr. 2006 . - 1 vol. (128 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 19 x 22 cm. ISBN : 2-914563-24-8 : 25 EUR Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Index. décimale : | REAL cinéma réalisateurs | Résumé : | Dans La Ronde de Nuit (The Nightwatch), Rembrandt a peint une conspiration.
Le titre ténébreux du tableau à lui seul suggère que nous devrions la déjouer. Pour ce faire nous devrions aussi beaucoup écouter la bande-son. Parmi tous les tapages, l'aboiement des chiens, le tambour du tambour-major, le cliquetis des treize piques, la célébration de Banning Cocq, le bruit le plus fort est celui d'un coup de mousquet. On peut voir l'embrasement du coup de feu éclatant derrière la tête du personnage en jaune au premier plan, lequel porte la pointe de sa hallebarde à la place de sa bite et dont le ventre est parcouru à tâtons par l'ombre de la main de son compagnon.
Où la balle a-t-elle disparue? Nous devions enquêter, et quand nous l'avons fait, au final, en s'aventurant avec un peu d'ingéniosité, nous pouvons voir clairement que tout le tapage que s'évertue à rendre cette peinture de Rembrandt, La Ronde de Nuit - certainement la troisième peinture la plus appréciée en Occident après la Mona Lisa de Léonard, une peinture subversive s'il en est, et le Sacrifice de Michel Ange à la Sixtine, certainement une peinture païenne payée par un Pape Chrétien - va provoquer des ennuis.
C'est, dans cette tradition où les grands peintres sont connus par leur prénom, le grand acte subversif de Rembrandt - son J'accuse. Le tableau est une démonstration du meurtre, avec des meurtriers tous dépeints en détail. Quel délice de penser que Rembrandt a été payé, et plutôt bien payé, pour révéler la vérité sur cette garde milicienne à temps partiels, le parti des bourgeois d'Amsterdam jouant aux soldats en plein Âge d'Or Hollandais, pour quinze minutes de célébrité selon la formule chère à Warhol. |
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