Titre : | Le documentaire, l'autre face du cinéma | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean Breschand, Auteur | Editeur : | Paris : Cahiers du cinéma | Année de publication : | cop. 2002 | Collection : | Les petits cahiers | Importance : | 96 p. | Présentation : | ill., couv. ill. en coul. | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-86642-348-8 | Prix : | 8,95 EUR | Note générale : | La couv. porte en plus : "une histoire qui commence avec les Lumière ; des innovations techniques, une évolution des pratiques ; des points de vue multiples, engagés sur le monde"Bibliogr. p. 92-94SCÉRÉN - Services, culture, éditions, ressources pour l'Éducation nationale. CNDP = Centre national de documentation pédagogique | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | Le documentaire est aussi vieux que le cinéma, puisqu'on peut dire que les Frères Lumière, tels monsieur Jourdain, font du documentaire sans le savoir.
Le genre recouvre des pratiques fort différentes et toute définition est forcément réductrice par rapport à leur diversité. Questionner le cinéma à partir de son approche documentaire, c'est s'interroger sur le statut du réel face à la caméra, ou encore du rapport du film à la réalité. Fiction et documentaire sont donc deux axes d'un même art qui ressaisit la réalité. Aujourd'hui les limites entre les deux s'estompent, et ont tendance à se croiser.
Par contre, la frontière entre le cinéma documentaire et le reportage, le magazine ou encore toute forme de télé-réalité tend à se définir de plus en plus clairement. La capture d'images, le " direct ", le dispositif, tels que la télévision les pratique, s'éloignent de plus en plus de l'art de la mise en scène, seul susceptible de restituer la richesse et la complexité du réel. Jean Breschand appuie son analyse sur des films et des cinéastes, depuis les pionniers, Lumière, on l'a dit, mais aussi Flaherty et Vertov ; Jean Vigo également, inventeur du fameux " point de vue documenté ".
Les grandes figures de Jean Rouch et de Joris Ivens, des cinéastes qui éprouvent le besoin, pour mieux exprimer leur créativité, de passer du documentaire à la fiction et retour, comme Abbas Kiarostami, Alain Cavalier, Chantal Akerman. Les questions de la mémoire et de l'histoire sont consubstantielles au genre, de Nuit et Brouillard d'Alain Resnais à Shoah de Claude Lanzmann, en passant par l'œuvre essentielle de Chris Marker.
Les cinéastes contemporains tels Johan van der Keuken, Raymond Depardon, Robert Wiseman ou encore Jean-Louis Comolli complètent un panorama forcément non exhaustif. Un accent particulier est mis sur l'influence prégnante de l'évolution des techniques dans l'histoire du documentaire |
Le documentaire, l'autre face du cinéma [texte imprimé] / Jean Breschand, Auteur . - Paris : Cahiers du cinéma, cop. 2002 . - 96 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 19 cm. - ( Les petits cahiers) . ISBN : 2-86642-348-8 : 8,95 EUR La couv. porte en plus : "une histoire qui commence avec les Lumière ; des innovations techniques, une évolution des pratiques ; des points de vue multiples, engagés sur le monde"Bibliogr. p. 92-94SCÉRÉN - Services, culture, éditions, ressources pour l'Éducation nationale. CNDP = Centre national de documentation pédagogique Langues : Français ( fre) Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | Le documentaire est aussi vieux que le cinéma, puisqu'on peut dire que les Frères Lumière, tels monsieur Jourdain, font du documentaire sans le savoir.
Le genre recouvre des pratiques fort différentes et toute définition est forcément réductrice par rapport à leur diversité. Questionner le cinéma à partir de son approche documentaire, c'est s'interroger sur le statut du réel face à la caméra, ou encore du rapport du film à la réalité. Fiction et documentaire sont donc deux axes d'un même art qui ressaisit la réalité. Aujourd'hui les limites entre les deux s'estompent, et ont tendance à se croiser.
Par contre, la frontière entre le cinéma documentaire et le reportage, le magazine ou encore toute forme de télé-réalité tend à se définir de plus en plus clairement. La capture d'images, le " direct ", le dispositif, tels que la télévision les pratique, s'éloignent de plus en plus de l'art de la mise en scène, seul susceptible de restituer la richesse et la complexité du réel. Jean Breschand appuie son analyse sur des films et des cinéastes, depuis les pionniers, Lumière, on l'a dit, mais aussi Flaherty et Vertov ; Jean Vigo également, inventeur du fameux " point de vue documenté ".
Les grandes figures de Jean Rouch et de Joris Ivens, des cinéastes qui éprouvent le besoin, pour mieux exprimer leur créativité, de passer du documentaire à la fiction et retour, comme Abbas Kiarostami, Alain Cavalier, Chantal Akerman. Les questions de la mémoire et de l'histoire sont consubstantielles au genre, de Nuit et Brouillard d'Alain Resnais à Shoah de Claude Lanzmann, en passant par l'œuvre essentielle de Chris Marker.
Les cinéastes contemporains tels Johan van der Keuken, Raymond Depardon, Robert Wiseman ou encore Jean-Louis Comolli complètent un panorama forcément non exhaustif. Un accent particulier est mis sur l'influence prégnante de l'évolution des techniques dans l'histoire du documentaire |
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