Titre : | World wants words | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Céline Ahond, Auteur | Editeur : | [Annecy] : ESAAA éditions | Année de publication : | DL 2015 | Collection : | Collection DSRA, ISSN 2497-7977 | Importance : | 1 vol. (296 p.) | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 979-1-09-150510-9 | Prix : | 10 EUR | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | ECRA Ecrits d'artistes | Résumé : | Ce livre de Céline Ahond, le neuvième que l'ESAAA produit dans la collection DSRA, rassemble des discussions dont, a priori, le lecteur ne saura quoi penser. Non que ces paroles collectées soient incohérentes ou bizarres, mais parce que dans un premier temps, par exemple en lisant le sommaire du présent ouvrage, on ne saurait reconnaître ce qui fait trajectoire, thème, problème ou histoire : ces voix, celle de sept artistes, d'un étudiant en art, d'un directeur d'école supérieure d'art, n'ont pas de sens (de direction) avant d'être devenues a posteriori.
C'est qu'avec Céline Ahond il faut toujours faire une expérience pour que le sens advienne, et la plupart du temps, pour qu'un monde se mette en mouvement, se déploie peu à peu et puis s'ordonne, Céline Ahond parle – sujets, verbes, compléments, phrases à rallonge, métaphores, digressions, refrains… Elle parle, discute, débat ou raconte, parce qu'elle le sait : world wants words.
Pour faire advenir un monde dans cet ouvrage (ici le monde en question est la boîte à outils conceptuels et sensibles sous-jacente à son travail d'artiste), Céline Ahond est allée parler avec des personnes qui lui sont nécessaires. Valérie du Chéné, les artistes du groupe Art3, Pierre Mercier, Francisco Ruiz de Infante, Eléonore Hellio, rencontrés alors qu'elle était encore étudiante à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Le directeur d'alors, Jean-Pierre Greff, Kevin Desbouis, étudiant en 4e année Art à l'ESA Clermont-Ferrand Métropole. Gwenola Wagon et Marie Preston, qui, depuis leur travail à l'Université, se demandent « comment faire d'une classe une œuvre d'art ? »… Parce que Céline Ahond s'intéresse aux formes qui s'inventent dans les moments de transmission, dans les situations partagées, les rencontres et les dialogues croisés. Tout ce qui est « entre » la concerne – c'est dans cet « entre » qu'elle fait proliférer la fiction, c'est là aussi que peuvent encore s'envisager des possibles.
Ce livre est donc un monde qui se découvre peu à peu en avançant – alors qu'il est parcouru. Il n'y a pas de cartographie préalable ni de routes établies. Il n'y a pas de guides assurés encore moins de tour operator. Il faut cheminer avec les compagnons rassemblés ici, les suivre dans leurs détours, mais aussi avoir confiance dans leurs raccourcis. Et peu à peu, au fil des discussions, d'abord confusément puis de plus en plus clairement, un monde apparaît, dessinant le territoire du travail de Céline Ahond.
Entre l'a priori insensé du début de ces rencontres, et l'a posteriori de la vision claire d'un espace grand ouvert aura été vécue l'expérience des mots échangés. Des mots simples, mais aussi des mots rares : on n'entend pas assez souvent les artistes se parler. |
World wants words [texte imprimé] / Céline Ahond, Auteur . - [Annecy] : ESAAA éditions, DL 2015 . - 1 vol. (296 p.) ; 18 cm. - ( Collection DSRA, ISSN 2497-7977) . ISBN : 979-1-09-150510-9 : 10 EUR Langues : Français ( fre) Index. décimale : | ECRA Ecrits d'artistes | Résumé : | Ce livre de Céline Ahond, le neuvième que l'ESAAA produit dans la collection DSRA, rassemble des discussions dont, a priori, le lecteur ne saura quoi penser. Non que ces paroles collectées soient incohérentes ou bizarres, mais parce que dans un premier temps, par exemple en lisant le sommaire du présent ouvrage, on ne saurait reconnaître ce qui fait trajectoire, thème, problème ou histoire : ces voix, celle de sept artistes, d'un étudiant en art, d'un directeur d'école supérieure d'art, n'ont pas de sens (de direction) avant d'être devenues a posteriori.
C'est qu'avec Céline Ahond il faut toujours faire une expérience pour que le sens advienne, et la plupart du temps, pour qu'un monde se mette en mouvement, se déploie peu à peu et puis s'ordonne, Céline Ahond parle – sujets, verbes, compléments, phrases à rallonge, métaphores, digressions, refrains… Elle parle, discute, débat ou raconte, parce qu'elle le sait : world wants words.
Pour faire advenir un monde dans cet ouvrage (ici le monde en question est la boîte à outils conceptuels et sensibles sous-jacente à son travail d'artiste), Céline Ahond est allée parler avec des personnes qui lui sont nécessaires. Valérie du Chéné, les artistes du groupe Art3, Pierre Mercier, Francisco Ruiz de Infante, Eléonore Hellio, rencontrés alors qu'elle était encore étudiante à l'École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Le directeur d'alors, Jean-Pierre Greff, Kevin Desbouis, étudiant en 4e année Art à l'ESA Clermont-Ferrand Métropole. Gwenola Wagon et Marie Preston, qui, depuis leur travail à l'Université, se demandent « comment faire d'une classe une œuvre d'art ? »… Parce que Céline Ahond s'intéresse aux formes qui s'inventent dans les moments de transmission, dans les situations partagées, les rencontres et les dialogues croisés. Tout ce qui est « entre » la concerne – c'est dans cet « entre » qu'elle fait proliférer la fiction, c'est là aussi que peuvent encore s'envisager des possibles.
Ce livre est donc un monde qui se découvre peu à peu en avançant – alors qu'il est parcouru. Il n'y a pas de cartographie préalable ni de routes établies. Il n'y a pas de guides assurés encore moins de tour operator. Il faut cheminer avec les compagnons rassemblés ici, les suivre dans leurs détours, mais aussi avoir confiance dans leurs raccourcis. Et peu à peu, au fil des discussions, d'abord confusément puis de plus en plus clairement, un monde apparaît, dessinant le territoire du travail de Céline Ahond.
Entre l'a priori insensé du début de ces rencontres, et l'a posteriori de la vision claire d'un espace grand ouvert aura été vécue l'expérience des mots échangés. Des mots simples, mais aussi des mots rares : on n'entend pas assez souvent les artistes se parler. |
| |