ouverture:
du lundi au jeudi:9h - 12h30 et 14h - 18h
vendredi: 9h - 12h30 et 14h - 17h
fermeture durant les vacances scolaires.
Bibliothèque accessible au public extérieur sur rendez-vous.
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les catégories... |
Détail de l'indexation
ESS : Essais
Ouvrages de la bibliothèque en indexation ESS
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la rechercheLes affects de la politique / Frédéric Lordon
Titre : Les affects de la politique Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Lordon (1962-....), Auteur Importance : 1 vol. (194 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7578-7049-5 Prix : 7,80 EUR Note générale : Bibliogr., 3 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : politique philosophie activisme médias Index. décimale : ESS Essais Résumé : Que la politique soit en proie aux « passions », tout le monde l’accordera sans la moindre difficulté. Autrement malaisé serait de faire entendre qu’elle ne connaît que cela, que les affects sont son étoffe même. La politique n’est-elle pas aussi affaire d’idées et d’arguments, protestera-t-on, et les « passions » ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d’une politique discursive rationnelle ?
Le point de vue spinoziste bouscule ces fausses évidences, en soustrayant la catégorie d’« affect » à ses usages de sens commun – les « émotions » – pour en faire le concept le plus général de l’effet que les hommes produisent les uns sur les autres : ils s’affectent mutuellement. Il n’y a alors plus aucune antinomie entre les « idées » et les affects. On émet bien des idées pour faire quelque chose à quelqu’un – pour l’affecter. Et, réciproquement, les idées, spécialement les idées politiques, ne nous font quelque chose que si elles sont accompagnées d’affects. Autrement, elles nous laissent indifférents. En « temps ordinaires » comme dans les moments de soulèvement, la politique, idées comprises, est alors un grand jeu d’affects collectifs. Et pour tous ceux qui y interviennent, elle est un ars affectandi.Les affects de la politique [texte imprimé] / Frédéric Lordon (1962-....), Auteur . - [s.d.] . - 1 vol. (194 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm.
ISBN : 978-2-7578-7049-5 : 7,80 EUR
Bibliogr., 3 p.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : politique philosophie activisme médias Index. décimale : ESS Essais Résumé : Que la politique soit en proie aux « passions », tout le monde l’accordera sans la moindre difficulté. Autrement malaisé serait de faire entendre qu’elle ne connaît que cela, que les affects sont son étoffe même. La politique n’est-elle pas aussi affaire d’idées et d’arguments, protestera-t-on, et les « passions » ne sont-elles pas finalement que distorsion de cet idéal d’une politique discursive rationnelle ?
Le point de vue spinoziste bouscule ces fausses évidences, en soustrayant la catégorie d’« affect » à ses usages de sens commun – les « émotions » – pour en faire le concept le plus général de l’effet que les hommes produisent les uns sur les autres : ils s’affectent mutuellement. Il n’y a alors plus aucune antinomie entre les « idées » et les affects. On émet bien des idées pour faire quelque chose à quelqu’un – pour l’affecter. Et, réciproquement, les idées, spécialement les idées politiques, ne nous font quelque chose que si elles sont accompagnées d’affects. Autrement, elles nous laissent indifférents. En « temps ordinaires » comme dans les moments de soulèvement, la politique, idées comprises, est alors un grand jeu d’affects collectifs. Et pour tous ceux qui y interviennent, elle est un ars affectandi.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11134 ESS LOR Livre Bibliothèque de l'EeSI Philosophie Disponible Afrodystopie / Joseph Tonda
Titre : Afrodystopie : la vie dans le rêve d'autrui Type de document : texte imprimé Auteurs : Joseph Tonda, Auteur Editeur : Paris : Editions Karthala Année de publication : 2021 Collection : Les Afriques (Dakar), ISSN 0850-8283 Importance : 1 vol. (268 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-8111-2858-6 Prix : 25 EUR Note générale : Bibliogr. p. 255-264 Langues : Français (fre) Mots-clés : colonialisme Afrique Index. décimale : ESS Essais Résumé : Le continent noir n'existe pas. Il est une Afrodystopie créée par le rêve d'Autrui. Du rêve colonial du premier président gabonais, Léon Mba, de faire de son pays un département français, au mea culpa postcolonial de son successeur, Omar Bongo Ondimba, en passant par l'utopie mobutiste de l'« authenticité » ; du blockbuster Black Panther, institué en paradigme afrofuturiste de la puissance africaine, à la régulation de la vie sociale et politique africaine par la Mort, cet essai met au jour le paradigme de la vie humaine entrée dans le rêve des abstractions et des choses, celles de l'Argent, de la Marchandise, de l'État, du Corps-sexe, de la Jouissance, devenues dans le monde capitaliste des « puissances mystiques » qui agissent comme des dispositifs d'éblouissement des imaginaires sociaux africains. Dépassant les critiques classiques de l'impérialisme et du néocolonialisme, les théories de la dépendance et les études postcoloniales, cet ouvrage analyse ce rêve afrodystopique dans lequel sont plongées les sociétés africaines et afrodescendantes. À la différence des dystopies littéraires, cette chimère n'est pas une projection dans le futur, mais une composante bien réelle de la violence des imaginaires colonialistes et impérialistes qui structure l'inconscient des rapports de l'Occident aux mondes africains, mais aussi les rapports des États africains à leurs propres citoyens. Avec le concept d'Afrodystopie, Joseph Tonda propose une nouvelle manière de penser les relations entre dominants et dominés à l'ère du capitalisme globalisé. Afrodystopie : la vie dans le rêve d'autrui [texte imprimé] / Joseph Tonda, Auteur . - Paris : Editions Karthala, 2021 . - 1 vol. (268 p.) ; 22 cm. - (Les Afriques (Dakar), ISSN 0850-8283) .
ISBN : 978-2-8111-2858-6 : 25 EUR
Bibliogr. p. 255-264
Langues : Français (fre)
Mots-clés : colonialisme Afrique Index. décimale : ESS Essais Résumé : Le continent noir n'existe pas. Il est une Afrodystopie créée par le rêve d'Autrui. Du rêve colonial du premier président gabonais, Léon Mba, de faire de son pays un département français, au mea culpa postcolonial de son successeur, Omar Bongo Ondimba, en passant par l'utopie mobutiste de l'« authenticité » ; du blockbuster Black Panther, institué en paradigme afrofuturiste de la puissance africaine, à la régulation de la vie sociale et politique africaine par la Mort, cet essai met au jour le paradigme de la vie humaine entrée dans le rêve des abstractions et des choses, celles de l'Argent, de la Marchandise, de l'État, du Corps-sexe, de la Jouissance, devenues dans le monde capitaliste des « puissances mystiques » qui agissent comme des dispositifs d'éblouissement des imaginaires sociaux africains. Dépassant les critiques classiques de l'impérialisme et du néocolonialisme, les théories de la dépendance et les études postcoloniales, cet ouvrage analyse ce rêve afrodystopique dans lequel sont plongées les sociétés africaines et afrodescendantes. À la différence des dystopies littéraires, cette chimère n'est pas une projection dans le futur, mais une composante bien réelle de la violence des imaginaires colonialistes et impérialistes qui structure l'inconscient des rapports de l'Occident aux mondes africains, mais aussi les rapports des États africains à leurs propres citoyens. Avec le concept d'Afrodystopie, Joseph Tonda propose une nouvelle manière de penser les relations entre dominants et dominés à l'ère du capitalisme globalisé. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13104 ESS TON Livre Bibliothèque de l'EeSI Philosophie Sorti jusqu'au 02/10/2023 Aimer, s'aimer, nous aimer / Bernard Stiegler
Titre : Aimer, s'aimer, nous aimer : du 11 septembre au 21 avril Type de document : texte imprimé Auteurs : Bernard Stiegler (1952-....), Auteur Editeur : Paris : Galilée Année de publication : 2003 Collection : Incises, ISSN 1242-8434 Importance : 89 p. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7186-0629-0 Note générale : Ce livre reprend et développe le texte d'une communication prononcée à Cerisy-la-Salle, en ouverture du colloque (à paraître aux Éd. de l'Aube) "Des je et des nous. Agir ensemble dans la cité. Prospective IV", le 9 juin 2002 Langues : Français (fre) Index. décimale : ESS Essais Résumé : La violence et l'insécurité dans lesquelles nous vivons - aussi exploitées qu'elles puissent être fantasmatiquement, voire manipulées de manière délibérée - relèvent avant tout d'une question de narcissisme, et sont le fait d'un processus de perte d'individuation.
Il s'agit de narcissisme au sens où un homme comme Richard Durn, assassin d'un nous - assassiner un conseil municipal, représentation officielle d'un nous, c'est assassiner un nous - souffrait terriblement de ne pas exister, de ne pas avoir, disait-il, le " sentiment d'exister " : lorsqu'il tentait de se voir dans une glace, il n rencontrait qu'un immense néant. C'est ce qu'a révélé la publication d son journal intime par Le Monde.
Durn y affirme qu'il a besoin de " faire du mal pour, au moins une fois dans [sa] vie, avoir le sentiment d'exister ". Richard Durn souffre d'une privation structurelle de ses capacités narcissiques primordiales. J'appelle " narcissisme primordial " cette structure de la psychè qui est indispensable à son fonctionnement, cette part d'amour de soi qui peut devenir parfois pathologique, mais sans laquelle aucune capacité d'amour quelle qu'elle soit ne serait possible.
Freud parle de narcissisme primaire, mais cette expression ne correspond pas tout à fait à ce dont je parle : elle désigne l'amour de soi infantile, une époque précoce de la sexualité. Freud parle aussi de narcissisme secondaire, ce qui survient à l'âge adulte, mais il ne s'agit encore pas de ce que je nomme le narcissisme primordial, qui est sans doute plus proche de ce que Lacan désigne dans son analyse du " stade du miroir ". Il y a un narcissisme primordial aussi bien du je que du nous : pour que le narcissisme de mon je puisse fonctionner, il faut qu'il puisse se projeter dans le narcissisme d'un nous.
Richard Durn, n'arrivant pas à élaborer son narcissisme, voyait dans le conseil municipal la réalité d'une altérité qui le faisait souffrir, qui ne lui renvoyait aucune image, et il l'a massacrée.Aimer, s'aimer, nous aimer : du 11 septembre au 21 avril [texte imprimé] / Bernard Stiegler (1952-....), Auteur . - Paris : Galilée, 2003 . - 89 p. ; 22 cm. - (Incises, ISSN 1242-8434) .
ISBN : 2-7186-0629-0
Ce livre reprend et développe le texte d'une communication prononcée à Cerisy-la-Salle, en ouverture du colloque (à paraître aux Éd. de l'Aube) "Des je et des nous. Agir ensemble dans la cité. Prospective IV", le 9 juin 2002
Langues : Français (fre)
Index. décimale : ESS Essais Résumé : La violence et l'insécurité dans lesquelles nous vivons - aussi exploitées qu'elles puissent être fantasmatiquement, voire manipulées de manière délibérée - relèvent avant tout d'une question de narcissisme, et sont le fait d'un processus de perte d'individuation.
Il s'agit de narcissisme au sens où un homme comme Richard Durn, assassin d'un nous - assassiner un conseil municipal, représentation officielle d'un nous, c'est assassiner un nous - souffrait terriblement de ne pas exister, de ne pas avoir, disait-il, le " sentiment d'exister " : lorsqu'il tentait de se voir dans une glace, il n rencontrait qu'un immense néant. C'est ce qu'a révélé la publication d son journal intime par Le Monde.
Durn y affirme qu'il a besoin de " faire du mal pour, au moins une fois dans [sa] vie, avoir le sentiment d'exister ". Richard Durn souffre d'une privation structurelle de ses capacités narcissiques primordiales. J'appelle " narcissisme primordial " cette structure de la psychè qui est indispensable à son fonctionnement, cette part d'amour de soi qui peut devenir parfois pathologique, mais sans laquelle aucune capacité d'amour quelle qu'elle soit ne serait possible.
Freud parle de narcissisme primaire, mais cette expression ne correspond pas tout à fait à ce dont je parle : elle désigne l'amour de soi infantile, une époque précoce de la sexualité. Freud parle aussi de narcissisme secondaire, ce qui survient à l'âge adulte, mais il ne s'agit encore pas de ce que je nomme le narcissisme primordial, qui est sans doute plus proche de ce que Lacan désigne dans son analyse du " stade du miroir ". Il y a un narcissisme primordial aussi bien du je que du nous : pour que le narcissisme de mon je puisse fonctionner, il faut qu'il puisse se projeter dans le narcissisme d'un nous.
Richard Durn, n'arrivant pas à élaborer son narcissisme, voyait dans le conseil municipal la réalité d'une altérité qui le faisait souffrir, qui ne lui renvoyait aucune image, et il l'a massacrée.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00999 ESS Livre Bibliothèque de l'EeSI Philosophie Disponible L'angoisse de penser / Évelyne Grossman
Titre : L'angoisse de penser Type de document : texte imprimé Auteurs : Évelyne Grossman, Auteur Editeur : Paris : Les éd. de Minuit Année de publication : impr. 2008 Collection : Paradoxe Importance : 1 vol. (156 p.) Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7073-2030-7 Prix : 18,50 EUR Note générale : Bibliogr., 1 p. Langues : Français (fre) Mots-clés : Jacques Derrida emmanuel Levinas Jacques Lacan Samuel Becket Michel Foucault Maurice Blanchot Index. décimale : ESS Essais Résumé : Qui n'a, au moins une fois, rencontré l'angoisse ? Palpitations, boule au creux de l'estomac, souffle coupé, malaise qui enfle sourdement.
L'angoisse est une " ventouse posée sur l'âme ", disait Antonin Artaud. Est-elle la voie obligée d'entrée dans l'écriture : l'impouvoir qu'explorèrent Blanchot et Derrida, le vertige du " comment commencer " qu'évoquent Beckett ou Foucault, " l'expérience abjecte " de la psychanalyse selon Lacan, le grouillement informe de l'être pour Levinas ? La pensée est-elle une figure de l'angoisse ?. L'angoisse dont il s'agit ici n'a pas la familiarité de nos peurs intimes, aussi violentes soient-elles.
Ce sont pourtant ces mêmes territoires qu'explorèrent nombre d'écrivains et philosophes du XXe siècle. Tous disent la formidable puissance de création gisant au cœur de la négativité anxieuse : déconstruction (Derrida), désœuvrement, désastre (Blanchot), dédit (Levinas), décréation (Beckett), litanie des " il n'y a pas de . " chez Lacan, fin de l'homme pour Foucault. L'angoisse de penser désignerait alors cette expérience d'écriture - tantôt jubilatoire, tantôt affolante -, dans laquelle Je pense hors de Moi.
L'angoisse de penser [texte imprimé] / Évelyne Grossman, Auteur . - Paris : Les éd. de Minuit, impr. 2008 . - 1 vol. (156 p.) ; 22 cm. - (Paradoxe) .
ISBN : 2-7073-2030-7 : 18,50 EUR
Bibliogr., 1 p.
Langues : Français (fre)
Mots-clés : Jacques Derrida emmanuel Levinas Jacques Lacan Samuel Becket Michel Foucault Maurice Blanchot Index. décimale : ESS Essais Résumé : Qui n'a, au moins une fois, rencontré l'angoisse ? Palpitations, boule au creux de l'estomac, souffle coupé, malaise qui enfle sourdement.
L'angoisse est une " ventouse posée sur l'âme ", disait Antonin Artaud. Est-elle la voie obligée d'entrée dans l'écriture : l'impouvoir qu'explorèrent Blanchot et Derrida, le vertige du " comment commencer " qu'évoquent Beckett ou Foucault, " l'expérience abjecte " de la psychanalyse selon Lacan, le grouillement informe de l'être pour Levinas ? La pensée est-elle une figure de l'angoisse ?. L'angoisse dont il s'agit ici n'a pas la familiarité de nos peurs intimes, aussi violentes soient-elles.
Ce sont pourtant ces mêmes territoires qu'explorèrent nombre d'écrivains et philosophes du XXe siècle. Tous disent la formidable puissance de création gisant au cœur de la négativité anxieuse : déconstruction (Derrida), désœuvrement, désastre (Blanchot), dédit (Levinas), décréation (Beckett), litanie des " il n'y a pas de . " chez Lacan, fin de l'homme pour Foucault. L'angoisse de penser désignerait alors cette expérience d'écriture - tantôt jubilatoire, tantôt affolante -, dans laquelle Je pense hors de Moi.
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 04323 ESS GRO Livre Bibliothèque de l'EeSI Philosophie Disponible Les années d'hiver, 1980-1985 / Félix Guattari
Titre : Les années d'hiver, 1980-1985 Type de document : texte imprimé Auteurs : Félix Guattari (1930-1992), Auteur ; François Cusset, Préfacier, etc. Editeur : Paris : Les Prairies ordinaires Année de publication : DL 2009 Collection : Essais (Prairies ordinaires), ISSN 1965-829X Importance : 1 vol. (297 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-350-96003-6 Prix : 17 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : ESS Essais Résumé : La réédition des " Années d'hiver ", épuisé depuis presque vingt ans ; répond à plusieurs motifs qui sont autant de nécessités, théoriques et politiques.
Plus que l'argument d'une puissance à contretemps des vraies pensées critiques, on pourrait simplement faire valoir la stupéfaction que suscitent ces quelques textes : stupéfaction face à leur pleine actualité, sans séparer le sens philosophique du terme cher à Félix Guattari et Gilles Deleuze (celui d'un concept incarné, à l'oeuvre, en devenir) de son sens plus familièrement journalistique - tant sont flagrantes ici, presque à chaque ligne, l'acuité brûlante, la force anticipatrice, la valeur d'éclairage et d'outillage pour aujourd'hui de ces remarques éparses,' avancées il y a un quart de siècle.
Car cet hiver mondial des premières années 1980, avec ses poussées droitières, son triomphe du marché et ses nouveaux esclavages subjectifs, Guattari en pressent avec une puissance inouïe la dimension de mutation historique et de tournant anthropologique. Par la diversité de leur énonciation, conférentielle ou confessionnelle, théorique ou anecdotique, et surtout de leurs objets (technologie, art, politique, psychanalyse, épistémologie...), ces fragments d'une oeuvre elle-même éparse en révèlent, mieux qu'aucun autre texte, l'extension formidable, la richesse circulatoire, les univers hétérogènes en même temps que la cohérence contagieuse.
Outre qu'ils constituent des clés d'entrée dans l'univers guattarien, ces quelque trente textes peuvent être lus à la lumière de l'injonction que formulera Deleuze quelques années plus tard : " Il n'y a pas lieu de craindre ou d'espérer, mais de chercher de nouvelles armes. " C'est à la constitution d'un arsenal politique, théorique, subjectif, pour affronter les " années d'hiver " présentes ou à venir, qu'invite cet ouvrage.Les années d'hiver, 1980-1985 [texte imprimé] / Félix Guattari (1930-1992), Auteur ; François Cusset, Préfacier, etc. . - Paris : Les Prairies ordinaires, DL 2009 . - 1 vol. (297 p.) : couv. ill. ; 21 cm. - (Essais (Prairies ordinaires), ISSN 1965-829X) .
ISBN : 978-2-350-96003-6 : 17 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : ESS Essais Résumé : La réédition des " Années d'hiver ", épuisé depuis presque vingt ans ; répond à plusieurs motifs qui sont autant de nécessités, théoriques et politiques.
Plus que l'argument d'une puissance à contretemps des vraies pensées critiques, on pourrait simplement faire valoir la stupéfaction que suscitent ces quelques textes : stupéfaction face à leur pleine actualité, sans séparer le sens philosophique du terme cher à Félix Guattari et Gilles Deleuze (celui d'un concept incarné, à l'oeuvre, en devenir) de son sens plus familièrement journalistique - tant sont flagrantes ici, presque à chaque ligne, l'acuité brûlante, la force anticipatrice, la valeur d'éclairage et d'outillage pour aujourd'hui de ces remarques éparses,' avancées il y a un quart de siècle.
Car cet hiver mondial des premières années 1980, avec ses poussées droitières, son triomphe du marché et ses nouveaux esclavages subjectifs, Guattari en pressent avec une puissance inouïe la dimension de mutation historique et de tournant anthropologique. Par la diversité de leur énonciation, conférentielle ou confessionnelle, théorique ou anecdotique, et surtout de leurs objets (technologie, art, politique, psychanalyse, épistémologie...), ces fragments d'une oeuvre elle-même éparse en révèlent, mieux qu'aucun autre texte, l'extension formidable, la richesse circulatoire, les univers hétérogènes en même temps que la cohérence contagieuse.
Outre qu'ils constituent des clés d'entrée dans l'univers guattarien, ces quelque trente textes peuvent être lus à la lumière de l'injonction que formulera Deleuze quelques années plus tard : " Il n'y a pas lieu de craindre ou d'espérer, mais de chercher de nouvelles armes. " C'est à la constitution d'un arsenal politique, théorique, subjectif, pour affronter les " années d'hiver " présentes ou à venir, qu'invite cet ouvrage.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 05710 ESS GUA Livre Bibliothèque de l'EeSI Philosophie Disponible Après la finitude / Quentin Meillassoux
PermalinkArt et démocratie / Joëlle Zask
PermalinkArt et existence / Henri Maldiney
PermalinkArt et industrie / Pierre-Damien Huyghe
PermalinkL'art de marcher / Rebecca Solnit
PermalinkL'art et la mémoire des camps / Jean-Luc Nancy
PermalinkL'art du moteur / Paul Virilio
PermalinkL'art à perte de vue / Paul Virilio
PermalinkL' art de la révolte / Geoffroy de Lagasnerie
PermalinkL'art au temps des appareils / Pierre-Damien Huyghe
PermalinkAutobiographie d'un poulpe et autres récits d'anticipation / Vinciane Despret
PermalinkL'avenir de la nature humaine / Jürgen Habermas
PermalinkLes barrages de sable / Jean Yves Jouannais
PermalinkLa Beauté à outrance. / Jean Galard
PermalinkLa bombe informatique / Paul Virilio
Permalink