Titre : | Présences à distance : déplacement virtuel et réseaux numériques | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-Louis Weissberg, Auteur | Editeur : | Paris : L'Harmattan | Année de publication : | 1999 | Collection : | Communication et civilisation | Importance : | 301 p. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-7384-7678-3 | Prix : | 160 F | Note générale : | Bibliogr. p. 293-301 | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | COM THE théorie de la communication | Résumé : | Ce livre propose une analyse des incidences culturelles de la cyber-informatique autour de la présence à distance, selon trois idées directrices. - Tendance anthropologique fondamentale (indissolublement culturelle et technique), la Téléprésence voit augmenter son caractère incarné. Désormais, c'est avec notre corps entier que nous communiquons à distance ou avec des environnements virtuels (jeux vidéo, par exemple). Au-delà de l'opposition entre présent et absent, se construisent de fines graduations qui incitent à repenser la relation aussi bien lointaine qu'immédiate. - L'incarnation dans la présence à distance, alimente la crise de confiance envers la télévision, en particulier. Téléprésents, nous exigeons désormais des images incarnées, vivantes : des moyens pour expérimenter l'actuel - ou le passé - et non plus pour en reproduire de simples traces. Les médias numériques offrent naturellement leurs services pour cette expérimentation directe de l'information modélisée. Mus par un puissant attracteur techno-culturel, nous substituons progressivement, à l'ancienne figure " cru parce que vu ", la formule " cru parce que expérimentabte ". - Les incidences culturelles de la téléinformatique sont paradoxales. Et les visions convenues (catastrophe du " temps réel " ou, à l'inverse, suprématie du savoir comme fondement du lien social) sont, au mieux, simplificatrices. En effet les réseaux numériques fabriquent une forme de localisation. Le temps différé se tisse à l'instantanéité. La linéarité est vivifiée par l'hypermédiation et l'accétération nourrit le ralentissement de la communication. Loin de dessiner un paysage univoque, la téléinformatique métisse anciennes et nouvelles logiques. Ces trois questions offrent autant de vues sur le statut de l'interactivité informatique, les enjeux politiques de l'apprentissage des langages hypermédias, l'automatisation de la médiation sur Internet, ou encore certains aspects de l'art numérique en passant par une relecture de L'image-temps de Gilles Deleuze.
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Présences à distance : déplacement virtuel et réseaux numériques [texte imprimé] / Jean-Louis Weissberg, Auteur . - Paris : L'Harmattan, 1999 . - 301 p. ; 22 cm. - ( Communication et civilisation) . ISBN : 2-7384-7678-3 : 160 F Bibliogr. p. 293-301 Langues : Français ( fre) Index. décimale : | COM THE théorie de la communication | Résumé : | Ce livre propose une analyse des incidences culturelles de la cyber-informatique autour de la présence à distance, selon trois idées directrices. - Tendance anthropologique fondamentale (indissolublement culturelle et technique), la Téléprésence voit augmenter son caractère incarné. Désormais, c'est avec notre corps entier que nous communiquons à distance ou avec des environnements virtuels (jeux vidéo, par exemple). Au-delà de l'opposition entre présent et absent, se construisent de fines graduations qui incitent à repenser la relation aussi bien lointaine qu'immédiate. - L'incarnation dans la présence à distance, alimente la crise de confiance envers la télévision, en particulier. Téléprésents, nous exigeons désormais des images incarnées, vivantes : des moyens pour expérimenter l'actuel - ou le passé - et non plus pour en reproduire de simples traces. Les médias numériques offrent naturellement leurs services pour cette expérimentation directe de l'information modélisée. Mus par un puissant attracteur techno-culturel, nous substituons progressivement, à l'ancienne figure " cru parce que vu ", la formule " cru parce que expérimentabte ". - Les incidences culturelles de la téléinformatique sont paradoxales. Et les visions convenues (catastrophe du " temps réel " ou, à l'inverse, suprématie du savoir comme fondement du lien social) sont, au mieux, simplificatrices. En effet les réseaux numériques fabriquent une forme de localisation. Le temps différé se tisse à l'instantanéité. La linéarité est vivifiée par l'hypermédiation et l'accétération nourrit le ralentissement de la communication. Loin de dessiner un paysage univoque, la téléinformatique métisse anciennes et nouvelles logiques. Ces trois questions offrent autant de vues sur le statut de l'interactivité informatique, les enjeux politiques de l'apprentissage des langages hypermédias, l'automatisation de la médiation sur Internet, ou encore certains aspects de l'art numérique en passant par une relecture de L'image-temps de Gilles Deleuze.
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