Titre : | Sens multiple : la techno, un laboratoire artistique et politique du présent | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michel Gaillot, Auteur ; Michel Maffesoli, Auteur ; Jean-Luc Nancy, Auteur | Editeur : | Paris : Éd. Dis voir | Année de publication : | [1998] | Collection : | Collection dirigée par Danièle Rivière | Importance : | 120 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-906571-81-4 | Note générale : | En appendice, entretiens de Michel Gaillot avec Jean-Luc Nancy et Michel Maffesoli1998 d'après la déclaration de dépôt légal | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | art-politique participation métissage culture populaire | Index. décimale : | HIST THE Histoire et théorie de l'art | Résumé : | Sans en faire de quelque façon son thème ni un de ses messages, la musique techno, dans son bruyant silence, semble laisser entendre que les figures socio-historiques du Sens ne font plus sens, et ne peuvent plus en conséquence fragmenter le monde selon une partition ethnique et politique qui l'avait jusque là distribué en identités séparées ou opposées. Cette musique serait alors celle du commun du monde, musique éminemment cosmopolitique... Comme on peut s'en rendre compte dans les raves - mais aussi dans de nombreuses pratiques artistiques contemporaines -, l'art et le politique ne sont plus séparés comme s'ils définissaient des champs opératoires hétérogènes, mais sont en quelque sorte soudés l'un à l'autre dans des agencements collectifs souples et éphémères se formant autour de sensations communes. Qu'il y ait toutefois une telle convergence de l'art (les arts et les techniques) et du politique, ne signifie pas pour autant que nous sommes renvoyés à une esthétisation du politique (la communauté comme œuvre d'art), ni même à une politisation de l'art (l'art social ou l'art critique).
Cela nous indique peut-être seulement qu'il nous reste à mettre en oeuvre un art qui ne soit plus seulement représentation de l'Idéal, une technique qui ne soit plus finalisée exclusivement par les impératifs économiques, et un espace politique qui ne repose plus sur une quelconque vérité. Tout un programme qui renvoie, au fond, à la possibilité d'inventer singulièrement et collectivement une existence qui ne serait plus détournée de sa " finitude " et de son libre déploiement dans l'horizon d'une mondialité métissée et a-territoriale.
Cela pourrait bien être pour notre temps, pour " nous " qui le partageons - n'en déplaise aux défenseurs de la pureté et de l'Idéal - à la fois notre tâche et notre destin. | Note de contenu : | la techno comme laboratoire politique du présent. L'épuisement du Sens unique. La techno comme laboratoire artistique du présent. De la représentation à la participation et à la présentation. |
Sens multiple : la techno, un laboratoire artistique et politique du présent [texte imprimé] / Michel Gaillot, Auteur ; Michel Maffesoli, Auteur ; Jean-Luc Nancy, Auteur . - Paris : Éd. Dis voir, [1998] . - 120 p. : couv. ill. en coul. ; 22 cm. - ( Collection dirigée par Danièle Rivière) . ISBN : 2-906571-81-4 En appendice, entretiens de Michel Gaillot avec Jean-Luc Nancy et Michel Maffesoli1998 d'après la déclaration de dépôt légal Langues : Français ( fre) Mots-clés : | art-politique participation métissage culture populaire | Index. décimale : | HIST THE Histoire et théorie de l'art | Résumé : | Sans en faire de quelque façon son thème ni un de ses messages, la musique techno, dans son bruyant silence, semble laisser entendre que les figures socio-historiques du Sens ne font plus sens, et ne peuvent plus en conséquence fragmenter le monde selon une partition ethnique et politique qui l'avait jusque là distribué en identités séparées ou opposées. Cette musique serait alors celle du commun du monde, musique éminemment cosmopolitique... Comme on peut s'en rendre compte dans les raves - mais aussi dans de nombreuses pratiques artistiques contemporaines -, l'art et le politique ne sont plus séparés comme s'ils définissaient des champs opératoires hétérogènes, mais sont en quelque sorte soudés l'un à l'autre dans des agencements collectifs souples et éphémères se formant autour de sensations communes. Qu'il y ait toutefois une telle convergence de l'art (les arts et les techniques) et du politique, ne signifie pas pour autant que nous sommes renvoyés à une esthétisation du politique (la communauté comme œuvre d'art), ni même à une politisation de l'art (l'art social ou l'art critique).
Cela nous indique peut-être seulement qu'il nous reste à mettre en oeuvre un art qui ne soit plus seulement représentation de l'Idéal, une technique qui ne soit plus finalisée exclusivement par les impératifs économiques, et un espace politique qui ne repose plus sur une quelconque vérité. Tout un programme qui renvoie, au fond, à la possibilité d'inventer singulièrement et collectivement une existence qui ne serait plus détournée de sa " finitude " et de son libre déploiement dans l'horizon d'une mondialité métissée et a-territoriale.
Cela pourrait bien être pour notre temps, pour " nous " qui le partageons - n'en déplaise aux défenseurs de la pureté et de l'Idéal - à la fois notre tâche et notre destin. | Note de contenu : | la techno comme laboratoire politique du présent. L'épuisement du Sens unique. La techno comme laboratoire artistique du présent. De la représentation à la participation et à la présentation. |
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