Titre : | Pierre Huyghe, Celebration Park : [exposition, Paris, Musée d'art moderne de la Ville de Paris-ARC, 10 mars-14 mai 2006 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Auteur ; Tate Modern, Auteur | Editeur : | Paris : Paris musée | Année de publication : | impr. 2006 | Importance : | 1 vol. (142 p.) | Présentation : | ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 28 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-87900-965-0 | Prix : | 29 EUR | Note générale : | Contient le texte d'un entretien de Hans Ulrich Obrist avec Pierre Huyghe | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | opéra théâtre de marionnettes nature/culture | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | " Inviter Pierre Huyghe, à la fois au musée d'Art moderne pour sa réouverture puis à la Tate Modern, c'est inviter l'un des artistes les plus inventifs de sa génération, déjà amplement reconnu comme tel à Paris (cf. l'exposition de l'ARC en 1998 avec Dominique Gonzalez Foerster et Philippe Parreno) et à l'étranger.
C'est aussi inviter, avec lui, l'Inconnu et l'Aventurier qu'en artiste véritable il s'efforce d'être pour lui-même d'abord. Exceptionnellement lucide et cultivé, doté d'une maîtrise formidable des techniques les plus contemporaines associée à un impressionnant éventail de multiples savoirs, Pierre Huyghe se met en péril pour toujours se surprendre, et surprendre en lui, défricheur taraudé, la piste encore ignorée et la passe entre les pôles de toutes les glaciations physiques et mentales. A l'horizon, triomphant de tout, un formidable potentiel poétique.
A la jonction de l'art et du réel, son œuvre se contraint à une évolution permanente tel est aussi, ici, Celebration Park comme préfiguration de ce qui devrait devenir un parc. La manifestation à Paris s'inscrit dans la durée selon une double scansion. Dans un premier temps, le Prologue se présente comme une " Ouverture " : un ballet de portes rythme l'espace ponctué d'assertions en néons telles un autoportrait en creux, suite de dénis débouchant sur la figure de l'artiste lui-même. Ce parcours se clôt en effet sur la figure de l'artiste dévoilé sous les traits d'une marionnette. Se révèle alors, dans toute sa complexité, le jeu de l'artiste se jouant lui-même de sa condition.
Le Prologue se poursuit par une Exposition proprement dite installée dans le dispositif initial où se déploie un ensemble d'oeuvres : néons, Disclaimers, One Year Celebration , films (A Journey that wasn't, This is not a time for dreaming…) pavillon-prototype du futur parc, statements…
Le processus ainsi engagé trouvera un nouveau développement, avec un tempo réinventé, lors d'une troisième étape à la Tate Modern. À l'occasion de sa première exposition personnelle à Londres, Pierre Huyghe interroge la nature de l'art et de l'exposition même, saisissant ici une opportunité venant à point nommé, six ans après l'inauguration de la Tate Modern, de réimaginer la fonction de ce type d'institution et de ses activités. Fasciné par les dynamiques du temps et de l'espace, il dissèque leur fonctionnement relativement à la notion d'" exposition temporaire " et en appelle pour ce faire au visiteur comme agent actif du temps et de l'espace sur la scène de l'exposition. Avec Celebration Park présenté à la Tate Modern, la reconfiguration de l'espace d'exposition à laquelle il se livre surprendra plus d'un visiteur : outre qu'elle soulève de passionnantes questions touchant à l'expérience même de la visite d'une exposition, elle se développe en diverses strates de perception, à la fois sensuelles et visuelles, tout en incitant à la réflexion.
Ses installations et ses vidéos puisent dans une vaste gamme de références culturelles qui couvre notamment les champs de l'opéra, du théâtre de marionnettes, de l'architecture, de la danse, du design, du cinéma, voire des cérémonies communautaires. Critiques subtiles de l'ordre établi, ses œuvres mettent tout autant en évidence les dispositifs de contrôle autoritaires que les occasions offertes à la subversion et à l'évasion. Cette exposition ambitieuse aborde nombre de thèmes contemporains - des relations nature-culture à la propriété intellectuelle, en passant par la culture populaire et commerciale, les rapport entre le travail et les loisirs dans notre compréhension du temps personnel, ou la place des arts graphiques au sein d'une hiérarchie culturelle (…) " |
Pierre Huyghe, Celebration Park : [exposition, Paris, Musée d'art moderne de la Ville de Paris-ARC, 10 mars-14 mai 2006 [texte imprimé] / Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Auteur ; Tate Modern, Auteur . - Paris : Paris musée, impr. 2006 . - 1 vol. (142 p.) : ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 28 cm. ISBN : 2-87900-965-0 : 29 EUR Contient le texte d'un entretien de Hans Ulrich Obrist avec Pierre Huyghe Langues : Français ( fre) Mots-clés : | opéra théâtre de marionnettes nature/culture | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | " Inviter Pierre Huyghe, à la fois au musée d'Art moderne pour sa réouverture puis à la Tate Modern, c'est inviter l'un des artistes les plus inventifs de sa génération, déjà amplement reconnu comme tel à Paris (cf. l'exposition de l'ARC en 1998 avec Dominique Gonzalez Foerster et Philippe Parreno) et à l'étranger.
C'est aussi inviter, avec lui, l'Inconnu et l'Aventurier qu'en artiste véritable il s'efforce d'être pour lui-même d'abord. Exceptionnellement lucide et cultivé, doté d'une maîtrise formidable des techniques les plus contemporaines associée à un impressionnant éventail de multiples savoirs, Pierre Huyghe se met en péril pour toujours se surprendre, et surprendre en lui, défricheur taraudé, la piste encore ignorée et la passe entre les pôles de toutes les glaciations physiques et mentales. A l'horizon, triomphant de tout, un formidable potentiel poétique.
A la jonction de l'art et du réel, son œuvre se contraint à une évolution permanente tel est aussi, ici, Celebration Park comme préfiguration de ce qui devrait devenir un parc. La manifestation à Paris s'inscrit dans la durée selon une double scansion. Dans un premier temps, le Prologue se présente comme une " Ouverture " : un ballet de portes rythme l'espace ponctué d'assertions en néons telles un autoportrait en creux, suite de dénis débouchant sur la figure de l'artiste lui-même. Ce parcours se clôt en effet sur la figure de l'artiste dévoilé sous les traits d'une marionnette. Se révèle alors, dans toute sa complexité, le jeu de l'artiste se jouant lui-même de sa condition.
Le Prologue se poursuit par une Exposition proprement dite installée dans le dispositif initial où se déploie un ensemble d'oeuvres : néons, Disclaimers, One Year Celebration , films (A Journey that wasn't, This is not a time for dreaming…) pavillon-prototype du futur parc, statements…
Le processus ainsi engagé trouvera un nouveau développement, avec un tempo réinventé, lors d'une troisième étape à la Tate Modern. À l'occasion de sa première exposition personnelle à Londres, Pierre Huyghe interroge la nature de l'art et de l'exposition même, saisissant ici une opportunité venant à point nommé, six ans après l'inauguration de la Tate Modern, de réimaginer la fonction de ce type d'institution et de ses activités. Fasciné par les dynamiques du temps et de l'espace, il dissèque leur fonctionnement relativement à la notion d'" exposition temporaire " et en appelle pour ce faire au visiteur comme agent actif du temps et de l'espace sur la scène de l'exposition. Avec Celebration Park présenté à la Tate Modern, la reconfiguration de l'espace d'exposition à laquelle il se livre surprendra plus d'un visiteur : outre qu'elle soulève de passionnantes questions touchant à l'expérience même de la visite d'une exposition, elle se développe en diverses strates de perception, à la fois sensuelles et visuelles, tout en incitant à la réflexion.
Ses installations et ses vidéos puisent dans une vaste gamme de références culturelles qui couvre notamment les champs de l'opéra, du théâtre de marionnettes, de l'architecture, de la danse, du design, du cinéma, voire des cérémonies communautaires. Critiques subtiles de l'ordre établi, ses œuvres mettent tout autant en évidence les dispositifs de contrôle autoritaires que les occasions offertes à la subversion et à l'évasion. Cette exposition ambitieuse aborde nombre de thèmes contemporains - des relations nature-culture à la propriété intellectuelle, en passant par la culture populaire et commerciale, les rapport entre le travail et les loisirs dans notre compréhension du temps personnel, ou la place des arts graphiques au sein d'une hiérarchie culturelle (…) " |
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