Titre : | Augustin Lesage et Elmar Trenkwalder, les inspirés : [exposition, Paris, la Maison rouge, 11 juin-7 septembre 2008 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Frédéric Paul, Auteur ; Savine Faupin, Auteur ; Pierre Dourthe, Auteur ; La Maison rouge, Auteur | Editeur : | Lyon : Fage éd. | Année de publication : | impr. 2008 | Importance : | 1 vol. (128 p.) | Présentation : | nombreuses ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84975-149-7 | Prix : | 20 EUR | Note générale : | Texte français et trad. allemande à la suiteBibliogr. p. 127 | Langues : | Français (fre) Allemand (ger) Langues originales : Français (fre) | Mots-clés : | art brut magique ornementation métamorphose sculpture fonction symbolique peinture | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Augustin Lesage et Elmar Trenkwalder se distinguent autant par l’époque que par la forme d’art à laquelle on les rattache (l’art brut pour le premier, l’art contemporain pour le second). Et pourtant, les constructions architecturales imaginaires de ces deux artistes singuliers combinent un vocabulaire formel emprunté à différentes traditions stylistiques : Lesage comme Trenkwalder proposent des oeuvres symétriques et ornementales savamment construites dans lesquelles prédomine la fonction symbolique.
Augustin Lesage, ouvrier mineur à Ferfay dans le Pas-de-Calais, devient peintre à 35 ans après une révélation dans une galerie de la mine. Intégré au milieu spirite qui lui reconnaît les qualités de médium, encensé par les surréalistes grâce à ses dessins automatiques, il échappe à une impitoyable fatalité sociale et abandonne son activité de mineur en 1923 pour se consacrer entièrement à la peinture jusqu’à sa mort en 1954.
L’intérêt d’Elmar Trenkwalder pour l’œuvre d’Augustin Lesage naît quelques années avant son entrée aux Beaux-Arts de Vienne, lorsqu’il découvre dans les pages d’une revue une reproduction de la première toile de Lesage. Dès les années 1980, Elmar Trenkwalder se forme en autodidacte à la sculpture et réalise ses premières pièces en ronde-bosse (en bronze, terre cuite, ou terre cuite émaillée), opérant une transition entre le plan du tableau et le volume de la sculpture : ses sculptures monumentales puisent dans de multiples références mais restent indéfectiblement liées à l’architecture.
Chez les deux artistes, l’utilisation de métaphores, d’allégories et d’ornementations oscillent entre le plan et le relief , la peinture et la sculpture dans un esprit emprunt de symbolisme pour « produire un monde plein d’hallucinations, d’associations inattendues et de monstres fabuleux » ( Peter Weiermair). Les œuvres d’Augustin Lesage comme celles d’Elmar Trenkwalder sont à la fois énigmatiques, fascinantes, mystiques et spectaculaires : l’art devient le lieu de la métamorphose.
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Augustin Lesage et Elmar Trenkwalder, les inspirés : [exposition, Paris, la Maison rouge, 11 juin-7 septembre 2008 [texte imprimé] / Frédéric Paul, Auteur ; Savine Faupin, Auteur ; Pierre Dourthe, Auteur ; La Maison rouge, Auteur . - Lyon : Fage éd., impr. 2008 . - 1 vol. (128 p.) : nombreuses ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 24 cm. ISBN : 978-2-84975-149-7 : 20 EUR Texte français et trad. allemande à la suiteBibliogr. p. 127 Langues : Français ( fre) Allemand ( ger) Langues originales : Français ( fre) Mots-clés : | art brut magique ornementation métamorphose sculpture fonction symbolique peinture | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Augustin Lesage et Elmar Trenkwalder se distinguent autant par l’époque que par la forme d’art à laquelle on les rattache (l’art brut pour le premier, l’art contemporain pour le second). Et pourtant, les constructions architecturales imaginaires de ces deux artistes singuliers combinent un vocabulaire formel emprunté à différentes traditions stylistiques : Lesage comme Trenkwalder proposent des oeuvres symétriques et ornementales savamment construites dans lesquelles prédomine la fonction symbolique.
Augustin Lesage, ouvrier mineur à Ferfay dans le Pas-de-Calais, devient peintre à 35 ans après une révélation dans une galerie de la mine. Intégré au milieu spirite qui lui reconnaît les qualités de médium, encensé par les surréalistes grâce à ses dessins automatiques, il échappe à une impitoyable fatalité sociale et abandonne son activité de mineur en 1923 pour se consacrer entièrement à la peinture jusqu’à sa mort en 1954.
L’intérêt d’Elmar Trenkwalder pour l’œuvre d’Augustin Lesage naît quelques années avant son entrée aux Beaux-Arts de Vienne, lorsqu’il découvre dans les pages d’une revue une reproduction de la première toile de Lesage. Dès les années 1980, Elmar Trenkwalder se forme en autodidacte à la sculpture et réalise ses premières pièces en ronde-bosse (en bronze, terre cuite, ou terre cuite émaillée), opérant une transition entre le plan du tableau et le volume de la sculpture : ses sculptures monumentales puisent dans de multiples références mais restent indéfectiblement liées à l’architecture.
Chez les deux artistes, l’utilisation de métaphores, d’allégories et d’ornementations oscillent entre le plan et le relief , la peinture et la sculpture dans un esprit emprunt de symbolisme pour « produire un monde plein d’hallucinations, d’associations inattendues et de monstres fabuleux » ( Peter Weiermair). Les œuvres d’Augustin Lesage comme celles d’Elmar Trenkwalder sont à la fois énigmatiques, fascinantes, mystiques et spectaculaires : l’art devient le lieu de la métamorphose.
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