Titre : | Le corps comme objet d'art | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Henri-Pierre Jeudy, Auteur | Editeur : | Paris : A. Colin | Année de publication : | 1998 | Collection : | Collection Chemins de traverse | Importance : | 167 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-200-01687-5 | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | ESS Essais | Résumé : | Ce livre ne prétend pas traiter du corps dans la peinture ou dans la sculpture, mais des incidences de la création artistique et de la littérature sur l'esthétique quotidienne du corps.
Le fantasme du corps pris pour un objet d'art est un stéréotype de notre idéalisation esthétique. Il se constitue en puisant ses ressources dans les arts plastiques et dans l'écriture littéraire. Il ne s'agit pas des modèles de la beauté ou de l'esthétisme du dandy mais de ce vertige des images du corps qui nous offre l'illusion de nos métamorphoses. Les inscriptions sur la peau, l'apparition du squelette, les dents du vampire, la vision du sang et des poils font du corps le " moule idéal de la métaphore ". Jamais le corps n'a été aussi exhibé et interprété quand tout le monde s'accorde à dire qu'il est une énigme.
Avec l'art corporel et les performances artistiques, le corps se fait œuvre vivante. Au lieu d'être parlé, il devient langage. C'est l'apologie de la contagion esthétique ! Ces nouveaux symboles de l'exhibition artistique ont-ils mis fin à la toute-puissance du miroir ? Il semble plutôt que la passion du double se poursuive : dans les laboratoires de création artistique des images virtuelles, c'est le mythe du corps pur qui vient fonder la croyance en une nouvelle corporéité. |
Le corps comme objet d'art [texte imprimé] / Henri-Pierre Jeudy, Auteur . - Paris : A. Colin, 1998 . - 167 p. : couv. ill. en coul. ; 24 cm. - ( Collection Chemins de traverse) . ISBN : 2-200-01687-5 Langues : Français ( fre) Index. décimale : | ESS Essais | Résumé : | Ce livre ne prétend pas traiter du corps dans la peinture ou dans la sculpture, mais des incidences de la création artistique et de la littérature sur l'esthétique quotidienne du corps.
Le fantasme du corps pris pour un objet d'art est un stéréotype de notre idéalisation esthétique. Il se constitue en puisant ses ressources dans les arts plastiques et dans l'écriture littéraire. Il ne s'agit pas des modèles de la beauté ou de l'esthétisme du dandy mais de ce vertige des images du corps qui nous offre l'illusion de nos métamorphoses. Les inscriptions sur la peau, l'apparition du squelette, les dents du vampire, la vision du sang et des poils font du corps le " moule idéal de la métaphore ". Jamais le corps n'a été aussi exhibé et interprété quand tout le monde s'accorde à dire qu'il est une énigme.
Avec l'art corporel et les performances artistiques, le corps se fait œuvre vivante. Au lieu d'être parlé, il devient langage. C'est l'apologie de la contagion esthétique ! Ces nouveaux symboles de l'exhibition artistique ont-ils mis fin à la toute-puissance du miroir ? Il semble plutôt que la passion du double se poursuive : dans les laboratoires de création artistique des images virtuelles, c'est le mythe du corps pur qui vient fonder la croyance en une nouvelle corporéité. |
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