Titre : | Pierrette Bloch : une collection ; [exposition, Montpellier, Musée Fabre, prévue du 6 février au 6 juin 2021] | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Michel Hilaire (19..-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Maud Marron-Wojewodzki, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Michel Le Lannou, Auteur ; David Quéré (19..-....), Auteur ; Pierre Soulages, Auteur ; Musée Fabre, Collectivité éditrice | Editeur : | Gand : Snoeck | Année de publication : | 2020 | Importance : | 1 vol. (71 p.) | Présentation : | ill., portrait | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-94-616-1657-9 | Prix : | 12 EUR | Note générale : | L'exposition "Pierrette Bloch, une collection" se tient dans le cadre de l'exposition "Saison contemporaine : Pierrette Bloch, André-Pierre Arnal, Stéphane Bordarier" | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Évoluant depuis les années 1950 vers une pratique abstraite, l'œuvre de Pierrette Bloch, en dehors de toute catégorie esthétique, joue sur le rythme, l'ambivalence entre le plein et le vide, le contraste entre le noir et le blanc. Subtile, elle se décline par séries, avec une économie de moyens, à partir de la répétition de formes élémentaires - le point, les entrelacs, l'écriture - et de couleurs quasi absentes. Elle éprouve ses premières émotions artistiques en 1939, devant les chefs-d'œuvre du musée du Prado exposés à Genève. C'est justement en Suisse que, fuyant la France occupée, elle se réfugie avec ses parents en 1940. Elle se plonge dans la lecture, source d'inspiration fondamentale, et assiste à des conférences d'histoire de l'art, notamment celle de René Huyghe sur la ligne, qui la conduit à s'interroger sur les relations qu'entretient le dessin avec le temps et l'écriture. À la fin de la guerre, de retour à Paris, elle suit les cours des peintres Jean Souverbie (1891-1981) et André Lhote (1885-1962) ; en 1949, elle est la première élève d'Henri Goetz (1909-1989), qui délaisse alors le surréalisme au profit de l'abstraction. Elle fait la connaissance de Colette et Pierre Soulages (1919), devenus des amis intimes. Influencées par celui-ci et Nicolas de Staël, ses premières peintures abstraites, à la texture épaisse, sont structurées par un système de grille, caractéristique des œuvres picturales d'après-guerre. Les années 1950 correspondent au début de sa reconnaissance : elle participe au Salon des réalités nouvelles (1950), dédié à l'abstraction depuis l'après-guerre ; dès l'année suivante ont lieu ses premières expositions personnelles en France et aux États Unis, où elle séjourne régulièrement. |
Pierrette Bloch : une collection ; [exposition, Montpellier, Musée Fabre, prévue du 6 février au 6 juin 2021] [texte imprimé] / Michel Hilaire (19..-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Maud Marron-Wojewodzki, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean-Michel Le Lannou, Auteur ; David Quéré (19..-....), Auteur ; Pierre Soulages, Auteur ; Musée Fabre, Collectivité éditrice . - Gand : Snoeck, 2020 . - 1 vol. (71 p.) : ill., portrait ; 23 cm. ISBN : 978-94-616-1657-9 : 12 EUR L'exposition "Pierrette Bloch, une collection" se tient dans le cadre de l'exposition "Saison contemporaine : Pierrette Bloch, André-Pierre Arnal, Stéphane Bordarier" Langues : Français ( fre) Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Évoluant depuis les années 1950 vers une pratique abstraite, l'œuvre de Pierrette Bloch, en dehors de toute catégorie esthétique, joue sur le rythme, l'ambivalence entre le plein et le vide, le contraste entre le noir et le blanc. Subtile, elle se décline par séries, avec une économie de moyens, à partir de la répétition de formes élémentaires - le point, les entrelacs, l'écriture - et de couleurs quasi absentes. Elle éprouve ses premières émotions artistiques en 1939, devant les chefs-d'œuvre du musée du Prado exposés à Genève. C'est justement en Suisse que, fuyant la France occupée, elle se réfugie avec ses parents en 1940. Elle se plonge dans la lecture, source d'inspiration fondamentale, et assiste à des conférences d'histoire de l'art, notamment celle de René Huyghe sur la ligne, qui la conduit à s'interroger sur les relations qu'entretient le dessin avec le temps et l'écriture. À la fin de la guerre, de retour à Paris, elle suit les cours des peintres Jean Souverbie (1891-1981) et André Lhote (1885-1962) ; en 1949, elle est la première élève d'Henri Goetz (1909-1989), qui délaisse alors le surréalisme au profit de l'abstraction. Elle fait la connaissance de Colette et Pierre Soulages (1919), devenus des amis intimes. Influencées par celui-ci et Nicolas de Staël, ses premières peintures abstraites, à la texture épaisse, sont structurées par un système de grille, caractéristique des œuvres picturales d'après-guerre. Les années 1950 correspondent au début de sa reconnaissance : elle participe au Salon des réalités nouvelles (1950), dédié à l'abstraction depuis l'après-guerre ; dès l'année suivante ont lieu ses premières expositions personnelles en France et aux États Unis, où elle séjourne régulièrement. |
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