Titre : | Voyage de Martin Scorsese à travers le cinéma américain | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Martin Scorsese, Auteur ; Michael Henry Wilson, Auteur ; Serge Gr?nberg (1948-....), Traducteur | Editeur : | Paris : Cahiers du cinéma | Année de publication : | 1997 | Importance : | 191 p. | Présentation : | ill., jaquette ill. | Format : | 26 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-86642-192-2 | Prix : | 225 F | Note générale : | Filmogr. p. 170-189 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Index. décimale : | REAL cinéma réalisateurs | Résumé : | Martin Scorsese fait ici le récit illustré de son voyage personnel dans l'histoire du cinéma américain.
Cet itinéraire d'un cinéaste-cinéphile est celui de sa propre formation, et il ne suit pas, loin s'en faut, les chemins balisés par les historiens du cinéma. Scorsese parle des " films de sa vie " - œuvres prestigieuses des grands metteurs en scène issus des Major Compagnies, ou séries "B", ces films de genre sous-évalués ou carrément oubliés du grand public. Il souhaite ainsi jouer le rôle de guide, avec cette idée forte qu'il faut transmettre un certain héritage aux jeunes générations.
Ce qu'il célèbre ici, c'est le CINÉMA et la mise en scène : les cinéastes qui ont su utiliser à plein les potentialités de cet art. Le fil conducteur de Scorsese est en fait l'analyse des moyens de subversion que les cinéastes ont su utiliser pour pouvoir travailler au sein du système des studios tout en parvenant à préserver l'intégrité de leur art. Parmi les films phares, Duel au soleil (King Vidor), Les Ensorcelés (Vincente Minnelli), La Prisonnière du désert (John Ford), Impitoyable (Clint Eastwood), La Grande Évasion (Raoul Walsh), Scarface (Howard Hawks), Le Lys brisé (David W.
Griffith), Shock Corridor (Samuel Fuller), La Féline (Jacques Tourneur), L'Enfer de la corruption (Abraham Polonsky) et Faces (John Cassavetes)... Et c'est la voix de Scorsese, sa propre vision, qui résonne tout au long de ce livre : " De jeunes metteurs en scène me demandent souvent: "Pourquoi devrais-je aller voir de vieux films ? " J'ai réalisé un certain nombre de films, ces vingt dernières années, et la seule réponse que je peux leur faire est celle-ci : "je me considère encore comme un étudiant.
Plus je fais des films, plus je réalise que je ne sais pas grand-chose. Et je cherche toujours l'œuvre ou l'homme qui m'apprendra davantage. je dis aux jeunes réalisateurs et aux étudiants : faites ce que faisaient les peintres d'antan. Etudiez les vieux maîtres. Enrichissez votre palette. Elargissez votre gamme. Il reste encore tant à apprendre..." |
Voyage de Martin Scorsese à travers le cinéma américain [texte imprimé] / Martin Scorsese, Auteur ; Michael Henry Wilson, Auteur ; Serge Gr?nberg (1948-....), Traducteur . - Paris : Cahiers du cinéma, 1997 . - 191 p. : ill., jaquette ill. ; 26 cm. ISBN : 2-86642-192-2 : 225 F Filmogr. p. 170-189 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Index. décimale : | REAL cinéma réalisateurs | Résumé : | Martin Scorsese fait ici le récit illustré de son voyage personnel dans l'histoire du cinéma américain.
Cet itinéraire d'un cinéaste-cinéphile est celui de sa propre formation, et il ne suit pas, loin s'en faut, les chemins balisés par les historiens du cinéma. Scorsese parle des " films de sa vie " - œuvres prestigieuses des grands metteurs en scène issus des Major Compagnies, ou séries "B", ces films de genre sous-évalués ou carrément oubliés du grand public. Il souhaite ainsi jouer le rôle de guide, avec cette idée forte qu'il faut transmettre un certain héritage aux jeunes générations.
Ce qu'il célèbre ici, c'est le CINÉMA et la mise en scène : les cinéastes qui ont su utiliser à plein les potentialités de cet art. Le fil conducteur de Scorsese est en fait l'analyse des moyens de subversion que les cinéastes ont su utiliser pour pouvoir travailler au sein du système des studios tout en parvenant à préserver l'intégrité de leur art. Parmi les films phares, Duel au soleil (King Vidor), Les Ensorcelés (Vincente Minnelli), La Prisonnière du désert (John Ford), Impitoyable (Clint Eastwood), La Grande Évasion (Raoul Walsh), Scarface (Howard Hawks), Le Lys brisé (David W.
Griffith), Shock Corridor (Samuel Fuller), La Féline (Jacques Tourneur), L'Enfer de la corruption (Abraham Polonsky) et Faces (John Cassavetes)... Et c'est la voix de Scorsese, sa propre vision, qui résonne tout au long de ce livre : " De jeunes metteurs en scène me demandent souvent: "Pourquoi devrais-je aller voir de vieux films ? " J'ai réalisé un certain nombre de films, ces vingt dernières années, et la seule réponse que je peux leur faire est celle-ci : "je me considère encore comme un étudiant.
Plus je fais des films, plus je réalise que je ne sais pas grand-chose. Et je cherche toujours l'œuvre ou l'homme qui m'apprendra davantage. je dis aux jeunes réalisateurs et aux étudiants : faites ce que faisaient les peintres d'antan. Etudiez les vieux maîtres. Enrichissez votre palette. Elargissez votre gamme. Il reste encore tant à apprendre..." |
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