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Titre : Portrait(s) de Iannis Xenakis Type de document : texte imprimé Auteurs : Bibliothèque nationale de France, Auteur ; François-Bernard Mâche (1935-....), Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : [Paris] : Bibliothèque nationale de France Année de publication : 2002 Collection : Portrait(s), ISSN 1270-9220 Importance : 226 p. Présentation : ill. en noir et en coul., couv. ill. Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 2-7177-2178-9 Prix : 29 EUR Note générale : Publ. à l'occasion de l'exposition "Iannis Xenakis, 1921-2001", Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, 15 janvier-17 février 2002Bibliogr. p. 217-222. Index Langues : Français (fre) Index. décimale : SON son/musique Résumé : " La musique étant un message véhiculé par la matière entre la nature et l'homme ou entre les hommes entre eux, elle doit être apte à parler à toute la gamme humaine de perception et d'intelligence ", écrivait Xenakis en 1955 dans " La crise de la musique sérielle ".
Il est peut-être symbolique qu'après Messiaen et Milhaud le troisième opus de la collection " Portrait (s ") consacré à un compositeur le soit à Iannis Xenakis. L'un et l'autre furent en effet deux points de référence, l'un d'adhésion, l'autre de refus, pour ce jeune exilé qui forgeait un nouveau langage musical tout en participant à l'aventure architecturale de Le Corbusier. Ce livre paraît à l'occasion d'une exposition qui marque l'entrée des précieuses archives de Xenakis à la Bibliothèque nationale de France : manuscrits, cahiers de notes, notes de travail, dossiers complets montrant l'élaboration d'une œuvre, photographies, plans témoignent de l'intense activité créatrice de celui qui, dans les années 1950, décidait de voir bien au-delà des systèmes construits au fil des siècles par la musique occidentale.
L'univers de Iannis Xenakis est profondément lié au geste graphique. Homme d'atelier et de table à dessin, familière à ceux qui eurent, comme lui, une formation initiale d'ingénieur, on le voit élaborant chacune de ses œuvres au fil des années et plus particulièrement dans les années 1950-1970 en un jeu complexe de graphiques, plans et notations musicales " traditionnelles ". Musique, architecture, mathématiques s'organisent en un tout indissociable chez Xenakis.
Les Polytopes que certains ont encore en mémoire - Cluny, Beaubourg - comme des événements inouïs, nous les voyons maintenant à l'avant-garde du monde sonore, visuel, informatique que nous nous sommes forgé depuis les deux dernières décennies. On a souvent employé pour décrire les violentes émotions et l'adhésion passionnée que déclenche dans l'auditoire la musique de Xenakis les termes de " puissance tellurique ", de " forces primitives ".
Il est symbolique que les grandes œuvres qui font fortement appel à l'émotion individuelle, Metastasis, Nuits, jonchaies, Herma, soient aussi d'une parfaite sophistication dans leur élaboration.Portrait(s) de Iannis Xenakis [texte imprimé] / Bibliothèque nationale de France, Auteur ; François-Bernard Mâche (1935-....), Directeur de publication, rédacteur en chef . - [Paris] : Bibliothèque nationale de France, 2002 . - 226 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 22 cm. - (Portrait(s), ISSN 1270-9220) .
ISBN : 2-7177-2178-9 : 29 EUR
Publ. à l'occasion de l'exposition "Iannis Xenakis, 1921-2001", Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, 15 janvier-17 février 2002Bibliogr. p. 217-222. Index
Langues : Français (fre)
Index. décimale : SON son/musique Résumé : " La musique étant un message véhiculé par la matière entre la nature et l'homme ou entre les hommes entre eux, elle doit être apte à parler à toute la gamme humaine de perception et d'intelligence ", écrivait Xenakis en 1955 dans " La crise de la musique sérielle ".
Il est peut-être symbolique qu'après Messiaen et Milhaud le troisième opus de la collection " Portrait (s ") consacré à un compositeur le soit à Iannis Xenakis. L'un et l'autre furent en effet deux points de référence, l'un d'adhésion, l'autre de refus, pour ce jeune exilé qui forgeait un nouveau langage musical tout en participant à l'aventure architecturale de Le Corbusier. Ce livre paraît à l'occasion d'une exposition qui marque l'entrée des précieuses archives de Xenakis à la Bibliothèque nationale de France : manuscrits, cahiers de notes, notes de travail, dossiers complets montrant l'élaboration d'une œuvre, photographies, plans témoignent de l'intense activité créatrice de celui qui, dans les années 1950, décidait de voir bien au-delà des systèmes construits au fil des siècles par la musique occidentale.
L'univers de Iannis Xenakis est profondément lié au geste graphique. Homme d'atelier et de table à dessin, familière à ceux qui eurent, comme lui, une formation initiale d'ingénieur, on le voit élaborant chacune de ses œuvres au fil des années et plus particulièrement dans les années 1950-1970 en un jeu complexe de graphiques, plans et notations musicales " traditionnelles ". Musique, architecture, mathématiques s'organisent en un tout indissociable chez Xenakis.
Les Polytopes que certains ont encore en mémoire - Cluny, Beaubourg - comme des événements inouïs, nous les voyons maintenant à l'avant-garde du monde sonore, visuel, informatique que nous nous sommes forgé depuis les deux dernières décennies. On a souvent employé pour décrire les violentes émotions et l'adhésion passionnée que déclenche dans l'auditoire la musique de Xenakis les termes de " puissance tellurique ", de " forces primitives ".
Il est symbolique que les grandes œuvres qui font fortement appel à l'émotion individuelle, Metastasis, Nuits, jonchaies, Herma, soient aussi d'une parfaite sophistication dans leur élaboration.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 01658 SON BIB Livre Bibliothèque de l'EeSI Son - Musique Disponible Jean-Michel Alberola
Titre : Jean-Michel Alberola : l'oeuvre imprimé ; [exposition, Paris, Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterand, Galerie François 1er, 19 mai-23 août 2009 Type de document : texte imprimé Auteurs : Céline Chicha-Castex, Auteur ; Marie-Cécile Miessner, Auteur ; Bibliothèque nationale de France, Auteur Editeur : [Paris] : Bibliothèque nationale de France Année de publication : impr. 2009 Importance : 1 vol. (159 p.) Présentation : nombreuses ill. en noir et en coul., couv. ill. Format : 27 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7177-2433-2 Prix : 34,50 EUR Note générale : Bibliogr. p. 156-157. Langues : Français (fre) Index. décimale : MON Monographie Résumé : Ce catalogue raisonné présente les différentes voies qu’explore l’œuvre imprimé de Jean-Michel Alberola depuis plus de vingt-cinq ans, et parmi elles les estampes réalisées au moyen des techniques classiques (eau-forte, lithographie). Comme dans ses dessins et sa peinture, on y trouve des thèmes récurrents, qui font souvent référence à l’art ancien. Plus largement, Jean-Michel Alberola s’intéresse à toute forme d’image imprimée : il crée en particulier, au moyen de techniques d’impression photomécanique, des illustrations qu’il insère dans ses livres d’artiste.
Alberola réunit dans son œuvre figuration, abstraction et conceptualisme. Son art fait appel à la citation qui renverse la vision ordinaire. Il travaille par associations d’idées et métaphores, donnant naissance à des espaces imaginaires dont la substance première est l’expérience intime de l’artiste, mêlée aux événements collectifs de notre époque.
Cette œuvre singulière intègre l’écrit à l’image, sous la forme de slogans ou d’injonctions, troublants de prime abord (« une autarcie totalitaire », « aérez l’âge d’or », « la coagulation d’un doute », « devenir chien d’aveugle »…), comme le faisaient les surréalistes, traduisant le souhait de l’artiste d’interpeller le spectateur.Jean-Michel Alberola : l'oeuvre imprimé ; [exposition, Paris, Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterand, Galerie François 1er, 19 mai-23 août 2009 [texte imprimé] / Céline Chicha-Castex, Auteur ; Marie-Cécile Miessner, Auteur ; Bibliothèque nationale de France, Auteur . - [Paris] : Bibliothèque nationale de France, impr. 2009 . - 1 vol. (159 p.) : nombreuses ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 27 cm.
ISBN : 978-2-7177-2433-2 : 34,50 EUR
Bibliogr. p. 156-157.
Langues : Français (fre)
Index. décimale : MON Monographie Résumé : Ce catalogue raisonné présente les différentes voies qu’explore l’œuvre imprimé de Jean-Michel Alberola depuis plus de vingt-cinq ans, et parmi elles les estampes réalisées au moyen des techniques classiques (eau-forte, lithographie). Comme dans ses dessins et sa peinture, on y trouve des thèmes récurrents, qui font souvent référence à l’art ancien. Plus largement, Jean-Michel Alberola s’intéresse à toute forme d’image imprimée : il crée en particulier, au moyen de techniques d’impression photomécanique, des illustrations qu’il insère dans ses livres d’artiste.
Alberola réunit dans son œuvre figuration, abstraction et conceptualisme. Son art fait appel à la citation qui renverse la vision ordinaire. Il travaille par associations d’idées et métaphores, donnant naissance à des espaces imaginaires dont la substance première est l’expérience intime de l’artiste, mêlée aux événements collectifs de notre époque.
Cette œuvre singulière intègre l’écrit à l’image, sous la forme de slogans ou d’injonctions, troublants de prime abord (« une autarcie totalitaire », « aérez l’âge d’or », « la coagulation d’un doute », « devenir chien d’aveugle »…), comme le faisaient les surréalistes, traduisant le souhait de l’artiste d’interpeller le spectateur.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 05689 MON ALB Livre Bibliothèque de l'EeSI Monographie Disponible Richard Prince à la Bibliothèque nationale de France
Titre : Richard Prince à la Bibliothèque nationale de France : American prayer Type de document : texte imprimé Editeur : [Paris] : Bibliothèque nationale de France Importance : 1 vol. (230 p.) Présentation : ill. en noir et en coul., jaquette ill. Format : 31 x 31 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7177-2480-6 Prix : 39 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : MON Monographie Résumé : Artiste américain de réputation internationale, particulièrement célèbre pour ses photographies de cow-boys des campagnes publicitaires Marlboro ou pour sa série de toiles de " nurses ", il est le créateur qui raconte le mieux l'Amérique fin de siècle. L'exposition " Richard Prince, American Prayer " (en référence à la poésie de Jim Morrison) montrera un aspect inédit de l'artiste : un fervent bibliophile et collectionneur de la culture pop et des contre-cultures américaines des années 1950 à 1980, qui sont autant d'inspiration pour son oeuvre de photographe et de peintre.
Richard Prince nous fait voyager dans une Amérique qui se joue de ses mythes dans une succession de mises en scène beat, hippie et punk. En dialogue avec une sélection de livres rares, de manuscrits de Rimbaud, Céline, Cocteau et Genet, de magazines underground européens, de livres populaires puisés dans les collections de la BNF, l'artiste dévoile pour la première fois quelques-uns des trésors de sa bibliothèque personnelle : des documents des principales figures de la " beat generation ", comme un exemplaire annoté par William Burroughs du Festin Nu ou le rouleau manuscrit de Big sur de Jack Kerouac, sa collection de " pulp fiction " autour du personnage érotique et troublant de l'infirmière, ou sa collection des éditions de Lolita de Nabokov en une vingtaine de langues.
Tableaux, dessins, photographies, livres d'artistes, manuscrits et objets viennent illustrer ce catalogue entre culture savante et culture populaire, entre Amérique et Europe, selon une démarche artistique originale.Richard Prince à la Bibliothèque nationale de France : American prayer [texte imprimé] . - [Paris] : Bibliothèque nationale de France, [s.d.] . - 1 vol. (230 p.) : ill. en noir et en coul., jaquette ill. ; 31 x 31 cm.
ISBN : 978-2-7177-2480-6 : 39 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : MON Monographie Résumé : Artiste américain de réputation internationale, particulièrement célèbre pour ses photographies de cow-boys des campagnes publicitaires Marlboro ou pour sa série de toiles de " nurses ", il est le créateur qui raconte le mieux l'Amérique fin de siècle. L'exposition " Richard Prince, American Prayer " (en référence à la poésie de Jim Morrison) montrera un aspect inédit de l'artiste : un fervent bibliophile et collectionneur de la culture pop et des contre-cultures américaines des années 1950 à 1980, qui sont autant d'inspiration pour son oeuvre de photographe et de peintre.
Richard Prince nous fait voyager dans une Amérique qui se joue de ses mythes dans une succession de mises en scène beat, hippie et punk. En dialogue avec une sélection de livres rares, de manuscrits de Rimbaud, Céline, Cocteau et Genet, de magazines underground européens, de livres populaires puisés dans les collections de la BNF, l'artiste dévoile pour la première fois quelques-uns des trésors de sa bibliothèque personnelle : des documents des principales figures de la " beat generation ", comme un exemplaire annoté par William Burroughs du Festin Nu ou le rouleau manuscrit de Big sur de Jack Kerouac, sa collection de " pulp fiction " autour du personnage érotique et troublant de l'infirmière, ou sa collection des éditions de Lolita de Nabokov en une vingtaine de langues.
Tableaux, dessins, photographies, livres d'artistes, manuscrits et objets viennent illustrer ce catalogue entre culture savante et culture populaire, entre Amérique et Europe, selon une démarche artistique originale.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 07166 MON PRI Livre Bibliothèque de l'EeSI Monographie Disponible Alix Cléo Roubaud
Titre : Alix Cléo Roubaud : photographies ; quinze minutes au rythme de la respiration ; [exposition, Paris, Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, galerie 1, 28 octobre 2014-1er février 2015] Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Biroleau, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Hélène Giannecchini (1987-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Dominique Versavel, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bibliothèque nationale de France, Auteur Editeur : [Paris] : Bibliothèque nationale de France Année de publication : 2014 Importance : 1 vol. (191 p.) Présentation : ill. en noir et blanc, couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7177-2617-6 Prix : 42 EUR Note générale : En appendice, extraits de lettres et de carnets d'Alix Cléo Roubaud
Bibliogr. et filmogr. p. 188-190Langues : Français (fre) Index. décimale : MON PHO monographies-photo Résumé : Une vie brève, une oeuvre fulgurante. 1952 : naissance d'Alix Cléo Roubaud à Mexico. Enfance rythmée par les voyages et les déménagements, au sein d'une famille de diplomates. 1975 : s'installe à Paris et s'inscrit à l'université Paris VIII. En 1976, commence une thèse sur Wittgenstein sous la direction de Jacques Bouveresse. Mène une vie sociale intense, faite de nombreuses rencontres, dont celle de Jean Eustache, en 1979, et de Jacques Roubaud, qu'elle épouse le 11 juin 1980.
1981 : tournage des Photos d'Alix, de Jean Eustache, qui recevra le César du meilleur court-métrage de fiction en 1982. 1982 : sélectionnée par Alain Desvergnes (alors directeur de l'Ecole de photographie d'Arles) pour les Rencontres de la photographie de 1983. L'exposition de "Si quelque chose noir" aura lieu en juillet 1983, après sa mort. 1983 : meurt le 28 janvier 1983 d'une embolie pulmonaire, rue des Francs-Bourgeois à Paris.
1984 : publication de son journal intime aux éditions du Seuil. La première rétrospective d'envergure Jusqu'en 2009, l'oeuvre d'Alix Cléo Roubaud a été presque entièrement oubliée. Jacques Roubaud disposait des six cent cinquante-deux photographies laissées pêle-mêle après sa mort. Ces images ont aujourd'hui rejoint les prestigieuses collections de différentes institutions (BnF, Musée national d'art moderne, Maison européenne de la photographie, etc.).
La BnF a reçu deux ensembles, qui constituent un fonds de 148 épreuves uniques. L'exposition qui se tiendra sur le site François-Mitterrand, du 28 octobre 2014 au 25 janvier 2015, présentera des photographies issues de ces différents fonds, afin de donner une vision exhaustive du travail de la photographe : une oeuvre à la fois intime, arrimée à sa biographie - elle-même, ses proches, ses objets familiers, ses médicaments, ses addictions - et profondément expérimentale.
Alix Cléo considérait en effet le négatif comme "la palette du peintre" : une fois obtenu le tirage souhaité, le négatif était détruit. Il existe donc très peu de tirages, tous réalisés de sa main.Alix Cléo Roubaud : photographies ; quinze minutes au rythme de la respiration ; [exposition, Paris, Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand, galerie 1, 28 octobre 2014-1er février 2015] [texte imprimé] / Anne Biroleau, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Hélène Giannecchini (1987-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Dominique Versavel, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Bibliothèque nationale de France, Auteur . - [Paris] : Bibliothèque nationale de France, 2014 . - 1 vol. (191 p.) : ill. en noir et blanc, couv. ill. ; 24 cm.
ISBN : 978-2-7177-2617-6 : 42 EUR
En appendice, extraits de lettres et de carnets d'Alix Cléo Roubaud
Bibliogr. et filmogr. p. 188-190
Langues : Français (fre)
Index. décimale : MON PHO monographies-photo Résumé : Une vie brève, une oeuvre fulgurante. 1952 : naissance d'Alix Cléo Roubaud à Mexico. Enfance rythmée par les voyages et les déménagements, au sein d'une famille de diplomates. 1975 : s'installe à Paris et s'inscrit à l'université Paris VIII. En 1976, commence une thèse sur Wittgenstein sous la direction de Jacques Bouveresse. Mène une vie sociale intense, faite de nombreuses rencontres, dont celle de Jean Eustache, en 1979, et de Jacques Roubaud, qu'elle épouse le 11 juin 1980.
1981 : tournage des Photos d'Alix, de Jean Eustache, qui recevra le César du meilleur court-métrage de fiction en 1982. 1982 : sélectionnée par Alain Desvergnes (alors directeur de l'Ecole de photographie d'Arles) pour les Rencontres de la photographie de 1983. L'exposition de "Si quelque chose noir" aura lieu en juillet 1983, après sa mort. 1983 : meurt le 28 janvier 1983 d'une embolie pulmonaire, rue des Francs-Bourgeois à Paris.
1984 : publication de son journal intime aux éditions du Seuil. La première rétrospective d'envergure Jusqu'en 2009, l'oeuvre d'Alix Cléo Roubaud a été presque entièrement oubliée. Jacques Roubaud disposait des six cent cinquante-deux photographies laissées pêle-mêle après sa mort. Ces images ont aujourd'hui rejoint les prestigieuses collections de différentes institutions (BnF, Musée national d'art moderne, Maison européenne de la photographie, etc.).
La BnF a reçu deux ensembles, qui constituent un fonds de 148 épreuves uniques. L'exposition qui se tiendra sur le site François-Mitterrand, du 28 octobre 2014 au 25 janvier 2015, présentera des photographies issues de ces différents fonds, afin de donner une vision exhaustive du travail de la photographe : une oeuvre à la fois intime, arrimée à sa biographie - elle-même, ses proches, ses objets familiers, ses médicaments, ses addictions - et profondément expérimentale.
Alix Cléo considérait en effet le négatif comme "la palette du peintre" : une fois obtenu le tirage souhaité, le négatif était détruit. Il existe donc très peu de tirages, tous réalisés de sa main.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 09110 MON PHO ROU Livre Bibliothèque de l'EeSI Photographie Disponible