Titre : | Arrêt sur image, fragmentation du temps : aux sources de la culture visuelle moderne | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | André Gaudreault, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Marta Braun, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François Albera, Directeur de publication, rédacteur en chef | Editeur : | Lausanne : Payot Lausanne | Année de publication : | cop. 2002 | Collection : | Cinéma | Importance : | 351 p. | Présentation : | ill. | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-601-03298-7 | Prix : | 30 eur | Note générale : | Notes bibliogr. | Langues : | Anglais (eng) Français (fre) | Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | L'histoire du cinéma ou de l'image animée ne se construit pas dans l'enchaînement des inventions et des expérimentations qui se succèdent en quelques décennies, elle se déploie au plan d'une histoire culturelle du regard qui appartient à la longue durée.
"Le cinéma" s'y inscrit dans sa dimension anthropologique. Le XIXe siècle voit un formidable bouleversement des habitus visuels des sociétés industrielles, lié non seulement aux perfectionnements ou découvertes technologiques dans le domaine de l'optique, mais aussi aux découvertes astronomiques, aux redéfinitions des catégories de l'espace, du temps, de la vitesse. Adviennent, en particulier, les catégories de discontinuité et de fragmentation qui découlent de l'irruption de prothèses techniques et de dispositifs.
La place de l'"observateur", du sujet, en est transformée et, avec elle, l'édifice même du savoir. Arrêt sur image, fragmentation du temps s'interroge sur l'avènement du cinématographe dans ce contexte de la fin du XIXe siècle en tenant compte de cette généalogie scientifique, technique, spectaculaire ou culturelle dont il procède et qu'il transforme. Mais l'originalité des recherches proposées ici tient non seulement dans la mise à jour de nouveaux matériaux, l'exploitation d'une documentation inédite - touchant en particulier Muybridge, Anchütz ou Lumière -, mais encore à la démarche des auteurs. Le point de vue s'est voulu ici "régressif" : "remontant" de la cinématographie à la chronophotographie via la "kinétographie", soit des années 1890 aux années 1880. On assiste aujourd'hui à une réorganisation des données historiques, techniques, imaginaires liées à ce qu'on a coutume d'appeler "pré-cinéma" et, simultanément à une réactivation des problématiques et des procédures des machines et jouets optiques, tant dans l'approche des films telle que l'autorisent les nouvelles technologies de diffusion-réception que dans un certain nombre de pratiques artistiques contemporaines : de Bruce Nauman à Matrix, les problématiques de l'image successive sont rejouées, reformulées.
|
Arrêt sur image, fragmentation du temps : aux sources de la culture visuelle moderne [texte imprimé] / André Gaudreault, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Marta Braun, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François Albera, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Lausanne : Payot Lausanne, cop. 2002 . - 351 p. : ill. ; 23 cm. - ( Cinéma) . ISBN : 2-601-03298-7 : 30 eur Notes bibliogr. Langues : Anglais ( eng) Français ( fre) Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | L'histoire du cinéma ou de l'image animée ne se construit pas dans l'enchaînement des inventions et des expérimentations qui se succèdent en quelques décennies, elle se déploie au plan d'une histoire culturelle du regard qui appartient à la longue durée.
"Le cinéma" s'y inscrit dans sa dimension anthropologique. Le XIXe siècle voit un formidable bouleversement des habitus visuels des sociétés industrielles, lié non seulement aux perfectionnements ou découvertes technologiques dans le domaine de l'optique, mais aussi aux découvertes astronomiques, aux redéfinitions des catégories de l'espace, du temps, de la vitesse. Adviennent, en particulier, les catégories de discontinuité et de fragmentation qui découlent de l'irruption de prothèses techniques et de dispositifs.
La place de l'"observateur", du sujet, en est transformée et, avec elle, l'édifice même du savoir. Arrêt sur image, fragmentation du temps s'interroge sur l'avènement du cinématographe dans ce contexte de la fin du XIXe siècle en tenant compte de cette généalogie scientifique, technique, spectaculaire ou culturelle dont il procède et qu'il transforme. Mais l'originalité des recherches proposées ici tient non seulement dans la mise à jour de nouveaux matériaux, l'exploitation d'une documentation inédite - touchant en particulier Muybridge, Anchütz ou Lumière -, mais encore à la démarche des auteurs. Le point de vue s'est voulu ici "régressif" : "remontant" de la cinématographie à la chronophotographie via la "kinétographie", soit des années 1890 aux années 1880. On assiste aujourd'hui à une réorganisation des données historiques, techniques, imaginaires liées à ce qu'on a coutume d'appeler "pré-cinéma" et, simultanément à une réactivation des problématiques et des procédures des machines et jouets optiques, tant dans l'approche des films telle que l'autorisent les nouvelles technologies de diffusion-réception que dans un certain nombre de pratiques artistiques contemporaines : de Bruce Nauman à Matrix, les problématiques de l'image successive sont rejouées, reformulées.
|
| |