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Titre : Se défendre : une philosophie de la violence Type de document : texte imprimé Auteurs : Elsa Dorlin, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2017 Collection : Zones Importance : 1 vol. (251 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-355-22110-1 Prix : 18 EUR Langues : Français (fre) Mots-clés : éthique politique autodéfense violence état légitime défense Index. décimale : SOC sociologie Résumé : Aujourd'hui encore, malgré les enseignements de l'Histoire, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent tout en prétendant qu'il était agressif, armé et menaçant. Du jiu-jitsu des suffragettes aux pratiques insurrectionnelles du ghetto de Varsovie, des fusils des Black Panthers aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie philosophique de l'autodéfense politique. En 1685, le Code noir défendait " aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons " sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l'État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s'armer. Aujourd'hui, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent noir au prétexte qu'il était " menaçant ". Une ligne de partage oppose historiquement les corps " dignes d'être défendus " à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce " désarmement " organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense. Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l'insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l'autodéfense politique. Sous l'histoire officielle de la légitime défense affleurent des " éthiques martiales de soi ", pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu'elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler. Se défendre : une philosophie de la violence [texte imprimé] / Elsa Dorlin, Auteur . - Paris : La Découverte, 2017 . - 1 vol. (251 p.) : couv. ill. ; 21 cm. - (Zones) .
ISBN : 978-2-355-22110-1 : 18 EUR
Langues : Français (fre)
Mots-clés : éthique politique autodéfense violence état légitime défense Index. décimale : SOC sociologie Résumé : Aujourd'hui encore, malgré les enseignements de l'Histoire, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent tout en prétendant qu'il était agressif, armé et menaçant. Du jiu-jitsu des suffragettes aux pratiques insurrectionnelles du ghetto de Varsovie, des fusils des Black Panthers aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie philosophique de l'autodéfense politique. En 1685, le Code noir défendait " aux esclaves de porter aucune arme offensive ni de gros bâtons " sous peine de fouet. Au XIXe siècle, en Algérie, l'État colonial interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s'armer. Aujourd'hui, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent noir au prétexte qu'il était " menaçant ". Une ligne de partage oppose historiquement les corps " dignes d'être défendus " à ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce " désarmement " organisé des subalternes pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense. Des résistances esclaves au ju-jitsu des suffragistes, de l'insurrection du ghetto de Varsovie aux Black Panthers ou aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie de l'autodéfense politique. Sous l'histoire officielle de la légitime défense affleurent des " éthiques martiales de soi ", pratiques ensevelies où le fait de se défendre en attaquant apparaît comme la condition de possibilité de sa survie comme de son devenir politique. Cette histoire de la violence éclaire la définition même de la subjectivité moderne, telle qu'elle est pensée dans et par les politiques de sécurité contemporaines, et implique une relecture critique de la philosophie politique, où Hobbes et Locke côtoient Frantz Fanon, Michel Foucault, Malcolm X, June Jordan ou Judith Butler. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 10779 SOC DOR Livre Bibliothèque de l'EeSI Sociologie Disponible Les besoins artificiels / Razmig Keucheyan
Titre : Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Razmig Keucheyan, Auteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2019 Collection : Zones Importance : 1 vol. (201 p.) Présentation : couv. ill. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-355-22126-2 Prix : 18 EUR Langues : Français (fre) Index. décimale : SOC sociologie Résumé : Le capitalisme engendre des besoins artificiels toujours nouveaux. Celui de s’acheter le dernier iPhone, par exemple, ou de se rendre en avion dans la ville d’à côté. Ces besoins sont non seulement aliénants pour la personne, mais ils sont écologiquement néfastes. Leur prolifération sous-tend le consumérisme, qui lui-même aggrave l’épuisement des ressources naturelles et les pollutions.
À l’âge d’Amazon, le consumérisme atteint son « stade suprême ». Ce livre soulève une question simple : comment couper court à cette prolifération de besoins artificiels ? Comment sortir par là même du consumérisme capitaliste ? La réflexion s’appuie sur des chapitres thématiques, consacrés à la pollution lumineuse, à la psychiatrie de la consommation compulsive ou à la garantie des marchandises, pour élaborer une théorie critique du consumérisme. Elle fait des besoins « authentiques » collectivement définis, en rupture avec les besoins artificiels, le cœur d’une politique de l’émancipation au XXIe siècle.
Chemin faisant, le livre évoque la théorie des besoins de Karl Marx, André Gorz et Agnes Heller. Pour ces auteurs, les besoins « authentiques » ont un potentiel révolutionnaire. Comme disait Marx, « une révolution radicale ne peut être que la révolution des besoins radicaux ».Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme [texte imprimé] / Razmig Keucheyan, Auteur . - Paris : La Découverte, 2019 . - 1 vol. (201 p.) : couv. ill. ; 21 cm. - (Zones) .
ISBN : 978-2-355-22126-2 : 18 EUR
Langues : Français (fre)
Index. décimale : SOC sociologie Résumé : Le capitalisme engendre des besoins artificiels toujours nouveaux. Celui de s’acheter le dernier iPhone, par exemple, ou de se rendre en avion dans la ville d’à côté. Ces besoins sont non seulement aliénants pour la personne, mais ils sont écologiquement néfastes. Leur prolifération sous-tend le consumérisme, qui lui-même aggrave l’épuisement des ressources naturelles et les pollutions.
À l’âge d’Amazon, le consumérisme atteint son « stade suprême ». Ce livre soulève une question simple : comment couper court à cette prolifération de besoins artificiels ? Comment sortir par là même du consumérisme capitaliste ? La réflexion s’appuie sur des chapitres thématiques, consacrés à la pollution lumineuse, à la psychiatrie de la consommation compulsive ou à la garantie des marchandises, pour élaborer une théorie critique du consumérisme. Elle fait des besoins « authentiques » collectivement définis, en rupture avec les besoins artificiels, le cœur d’une politique de l’émancipation au XXIe siècle.
Chemin faisant, le livre évoque la théorie des besoins de Karl Marx, André Gorz et Agnes Heller. Pour ces auteurs, les besoins « authentiques » ont un potentiel révolutionnaire. Comme disait Marx, « une révolution radicale ne peut être que la révolution des besoins radicaux ».Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Foucault en Californie / Simeon Wade
Titre : Foucault en Californie : un récit inédit Type de document : texte imprimé Auteurs : Simeon Wade (1940-2017), Auteur ; Heather Dundas, Préfacier, etc. ; Gaëtan Thomas, Traducteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2021 Collection : Zones Importance : 1 vol. (141 p.-[4] p. de pl.) Présentation : ill. en coul. Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-355-22158-3 Prix : 16 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Index. décimale : PHI Philosophie Résumé : Un soir de mai 1975, le philosophe Michel Foucault contempla Vénus s'élever dans le ciel étoilé au-dessus du désert des Mojaves, dans la vallée de la Mort, en Californie. Quelques heures auparavant, il avait ingéré une dose de LSD offerte par les jeunes hôtes américains qui avaient organisé pour lui un road trip hors du commun. Ce fut une nuit d'hallucination et d'extase, qu'il décrira comme l'une des " expériences les plus importantes de [sa] vie ", ayant bouleversé son existence et son ?uvre. Cet épisode, rapporté par certains biographes, a longtemps été sujet à caution, considéré comme tenant davantage de la légende que de la réalité. C'était avant que ne soit redécouverte une archive étonnante : le récit détaillé de cette aventure, consigné à l'époque par Simeon Wade, le jeune universitaire californien qui avait entraîné l'auteur de l' Histoire de la folie dans cette expérience psychédélique. Demeuré inédit pendant plus de quarante ans, ce document original, mêlant anecdotes et dialogues, peut aussi être lu comme un texte littéraire, la chronique d'une excursion où se noue une amitié et d'où resurgit l'esprit d'une période. Foucault en Californie : un récit inédit [texte imprimé] / Simeon Wade (1940-2017), Auteur ; Heather Dundas, Préfacier, etc. ; Gaëtan Thomas, Traducteur . - Paris : La Découverte, 2021 . - 1 vol. (141 p.-[4] p. de pl.) : ill. en coul. ; 21 cm. - (Zones) .
ISBN : 978-2-355-22158-3 : 16 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Index. décimale : PHI Philosophie Résumé : Un soir de mai 1975, le philosophe Michel Foucault contempla Vénus s'élever dans le ciel étoilé au-dessus du désert des Mojaves, dans la vallée de la Mort, en Californie. Quelques heures auparavant, il avait ingéré une dose de LSD offerte par les jeunes hôtes américains qui avaient organisé pour lui un road trip hors du commun. Ce fut une nuit d'hallucination et d'extase, qu'il décrira comme l'une des " expériences les plus importantes de [sa] vie ", ayant bouleversé son existence et son ?uvre. Cet épisode, rapporté par certains biographes, a longtemps été sujet à caution, considéré comme tenant davantage de la légende que de la réalité. C'était avant que ne soit redécouverte une archive étonnante : le récit détaillé de cette aventure, consigné à l'époque par Simeon Wade, le jeune universitaire californien qui avait entraîné l'auteur de l' Histoire de la folie dans cette expérience psychédélique. Demeuré inédit pendant plus de quarante ans, ce document original, mêlant anecdotes et dialogues, peut aussi être lu comme un texte littéraire, la chronique d'une excursion où se noue une amitié et d'où resurgit l'esprit d'une période. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12476 PHI FOU Livre Bibliothèque de l'EeSI Philosophie Disponible La vérité en ruines / Eyal Weizman
Titre : La vérité en ruines : manifeste pour une architecture forensique Type de document : texte imprimé Auteurs : Eyal Weizman, Auteur ; Grégoire Chamayou (1976-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. ; Marc Saint-Upéry (19..-....), Traducteur Editeur : Paris : La Découverte Année de publication : 2021 Collection : Zones Importance : 1 vol. (187 p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. Format : 24 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-355-22144-6 Prix : 24 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Mots-clés : architecture guerre mémoire Index. décimale : ESS Essais Résumé : Comment, dans un paysage politique en ruines, reconstituer la vérité des faits ? La réponse d’Eyal Weizman tient en une formule-programme: « l’architecture forensique ». Approche novatrice au carrefour de plusieurs disciplines, cette sorte d’architecture se soucie moins de construire des bâtiments que d’analyser des traces que porte le bâti afin de rétablir des vérités menacées. Impacts de balles, trous de missiles, ombres projetées sur les murs de corps annihilés par le souffle d’une explosion : l’architecture forensique consiste à faire parler ces indices.
Si elle mobilise à cette fin des techniques en partie héritées de la médecine légale et de la police scientifique, c’est en les retournant contre la violence d’État, ses dénis et ses «fake news». Il s’agit donc d’une « contre-forensique » qui tente de se réapproprier les moyens de la preuve dans un contexte d’inégalité structurelle d’accès aux moyens de la manifestation de la vérité.
Au fil des pages, cet ouvrage illustré offre un panorama saisissant des champs d’application de cette démarche, depuis le cas des frappes de drone au Pakistan, en Afghanistan et à Gaza, jusqu’à celui de la prison secrète de Saidnaya en Syrie, en passant par le camp de Staro Sajmište, dans la région de Belgrade.La vérité en ruines : manifeste pour une architecture forensique [texte imprimé] / Eyal Weizman, Auteur ; Grégoire Chamayou (1976-....), Postfacier, auteur du colophon, etc. ; Marc Saint-Upéry (19..-....), Traducteur . - Paris : La Découverte, 2021 . - 1 vol. (187 p.) : ill. en coul., couv. ill. ; 24 cm. - (Zones) .
ISBN : 978-2-355-22144-6 : 24 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés : architecture guerre mémoire Index. décimale : ESS Essais Résumé : Comment, dans un paysage politique en ruines, reconstituer la vérité des faits ? La réponse d’Eyal Weizman tient en une formule-programme: « l’architecture forensique ». Approche novatrice au carrefour de plusieurs disciplines, cette sorte d’architecture se soucie moins de construire des bâtiments que d’analyser des traces que porte le bâti afin de rétablir des vérités menacées. Impacts de balles, trous de missiles, ombres projetées sur les murs de corps annihilés par le souffle d’une explosion : l’architecture forensique consiste à faire parler ces indices.
Si elle mobilise à cette fin des techniques en partie héritées de la médecine légale et de la police scientifique, c’est en les retournant contre la violence d’État, ses dénis et ses «fake news». Il s’agit donc d’une « contre-forensique » qui tente de se réapproprier les moyens de la preuve dans un contexte d’inégalité structurelle d’accès aux moyens de la manifestation de la vérité.
Au fil des pages, cet ouvrage illustré offre un panorama saisissant des champs d’application de cette démarche, depuis le cas des frappes de drone au Pakistan, en Afghanistan et à Gaza, jusqu’à celui de la prison secrète de Saidnaya en Syrie, en passant par le camp de Staro Sajmište, dans la région de Belgrade.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12661 ESS WEI Livre Bibliothèque de l'EeSI Philosophie Disponible