Titre de série :	L' oeil de l'histoire, 5
Titre :	Passés cités par JLG
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Georges Didi-Huberman, Auteur
Editeur :	[Paris] : les Éd. de Minuit
Année de publication :	2015
Collection :	Paradoxe (Paris), ISSN 1243-1907
Importance :	1 vol. (207 p.)
Présentation :	ill.
Format :	22 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-7073-2848-9
Prix :	20 EUR
Note générale :	Note bibliogr. Table des figures Table des matières
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	HIST THE Histoire et théorie de l'art
Résumé :	Jean-Luc Godard, comme penseur aussi bien que comme cinéaste - dans ses films tissés de phrases autant que d'images -, semble s'être donné pour tâche de voir le temps. Il a l'oeil sur l'histoire. Il s'inquiète souvent de la cécité de ses contemporains. Il leur répond par d'inlassables et d'inclassables citations dans lesquelles, pour ainsi dire, le passé est «cité à comparaître». C'est comme un tribunal qu'il met en place. Mais où Godard se tient-il lui-même dans ce tribunal de l'histoire ? Tour à tour dans le fauteuil du juge, dans celui du procureur, du greffier, de l'avocat et, pour finir, sur le banc des accusés... Ce livre voudrait interroger les diverses façons dont Godard fait de l'histoire avec les images. Comment fait-il pour «confondre» l'histoire, ainsi qu'il aime dire ? (Mais «confondre», qu'est-ce que cela veut dire au juste ? Confondre les coupables ou bien s'arranger pour tout confondre ?). Comment procède-t-il pour la juger, cette histoire, ainsi qu'il le fait si souvent ? Godard a diverses manières : divers jeux de langage qui, quelquefois, se contredisent entre eux. Divers arts du montage où apparaissent, ici son lyrisme ouvert (Rimbaud) et là ses slogans fermés (Mao), ici sa radicalité et là ses ambiguïtés. Il y a donc plusieurs JLG : un JLG de l'autorité (qui admire Malraux) et un JLG de la poéticité (qui admire les romantiques allemands). D'autres encore. Comme ce JLG qui polémique avec Pasolini et cet autre qui veut lui tendre la main.

L' oeil de l'histoire, 5. Passés cités par JLG [texte imprimé] / Georges Didi-Huberman, Auteur . - [Paris] : les Éd. de Minuit, 2015 . - 1 vol. (207 p.) : ill. ; 22 cm. - (Paradoxe (Paris), ISSN 1243-1907) .
ISBN : 978-2-7073-2848-9 : 20 EUR
Note bibliogr.
Table des figures
Table des matières
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

HIST THE Histoire et théorie de l'art

Résumé :

Jean-Luc Godard, comme penseur aussi bien que comme cinéaste - dans ses films tissés de phrases autant que d'images -, semble s'être donné pour tâche de voir le temps. Il a l'oeil sur l'histoire. Il s'inquiète souvent de la cécité de ses contemporains. Il leur répond par d'inlassables et d'inclassables citations dans lesquelles, pour ainsi dire, le passé est «cité à comparaître». C'est comme un tribunal qu'il met en place. Mais où Godard se tient-il lui-même dans ce tribunal de l'histoire ? Tour à tour dans le fauteuil du juge, dans celui du procureur, du greffier, de l'avocat et, pour finir, sur le banc des accusés... Ce livre voudrait interroger les diverses façons dont Godard fait de l'histoire avec les images. Comment fait-il pour «confondre» l'histoire, ainsi qu'il aime dire ? (Mais «confondre», qu'est-ce que cela veut dire au juste ? Confondre les coupables ou bien s'arranger pour tout confondre ?). Comment procède-t-il pour la juger, cette histoire, ainsi qu'il le fait si souvent ? Godard a diverses manières : divers jeux de langage qui, quelquefois, se contredisent entre eux. Divers arts du montage où apparaissent, ici son lyrisme ouvert (Rimbaud) et là ses slogans fermés (Mao), ici sa radicalité et là ses ambiguïtés. Il y a donc plusieurs JLG : un JLG de l'autorité (qui admire Malraux) et un JLG de la poéticité (qui admire les romantiques allemands). D'autres encore. Comme ce JLG qui polémique avec Pasolini et cet autre qui veut lui tendre la main.