Titre :	L' oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Walter Benjamin, Auteur ; Lionel Duvoy, Traducteur
Mention d'édition :	2e éd.
Editeur :	Paris : Éd. Allia
Année de publication :	2011
Importance :	1 vol. (94 p.)
Présentation :	couv. ill. en coul.
Format :	17 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-84485-443-8
Prix :	6,20 EUR
Note générale :	Traduction établie à partir de la version établie par Theodor W. Adorno ("Schriften", Frankfurt am Main : Suhrkamp, 1955)
Langues :	Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)
Index. décimale :	ESS Essais
Résumé :	Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l’avènement de la photographie, puis du cinéma, n’est pas l’apparition d’une simple technique nouvelle, mais qu’il bouleverse de fond en comble le statut de l’oeuvre d’art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son “aura”. C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'œuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces œuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.

L' oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique [texte imprimé] / Walter Benjamin, Auteur ; Lionel Duvoy, Traducteur  . -  2e éd. . - Paris : Éd. Allia, 2011 . - 1 vol. (94 p.) : couv. ill. en coul. ; 17 cm.
ISBN : 978-2-84485-443-8 : 6,20 EUR
Traduction établie à partir de la version établie par Theodor W. Adorno ("Schriften", Frankfurt am Main : Suhrkamp, 1955)
Langues : Français (fre) Langues originales : Allemand (ger)

Index. décimale :

ESS Essais

Résumé :

Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l’avènement de la photographie, puis du cinéma, n’est pas l’apparition d’une simple technique nouvelle, mais qu’il bouleverse de fond en comble le statut de l’oeuvre d’art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son “aura”. C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'œuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces œuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.