[n° ou bulletin] est un bulletin de Titre : | 36 - Photographie suspendue : Herbert Bayer | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Rémi Parcollet, Auteur | Année de publication : | 2022 | Langues : | Français (fre) Anglais (eng) | Index. décimale : | PER périodiques | Note de contenu : | La tendance consistant à spatialiser la photographie, et plus spécifiquement la photographie documentaire, s’affirme clairement en 1951 à travers les expositions : The new landscape de György Kepes au Massachusetts Institute of Technology, Architettura, misura dell’uomo (IX Triennale de Milan) d’Ernesto N. Rogers, Vittorio Gregotti et Giotto Stoppino, et en 1953 Parallel of Life en Art à l’Institute of Contemporary Art (ICA) de Londres. Les documentations de ces trois «display» jouent un rôle essentiel sur l’évolution des modes de monstration de la photographie. Elles viennent, comme celles des expositions du MoMA mises en espace par Herbert Bayer, Road to Victory et Airway to Peace, alimenter la réflexion qui se développe magistralement dans l’ouvrage Display de Georges Nelson, publié en 1956.
Bayer conçoit l’exposition moderne à partir des principes de la New Vision, selon lui elle ne doit pas tenir le spectateur à distance mais l’accompagner et l’englober. En 1961, il compile ses idées sur la conception des expositions dans un article, Aspect du design des expositions et des musées*, et prend pour référence l’exposition de l’Obmokhou à Moscou en 1921, où il observe à travers sa documentation visuelle « qu’une élimination radicale de l’inessentiel a eu lieu   » résultant d’une recherche de la légèreté et de l’apesanteur avec un minimum d’utilisation de matière. Il considère alors qu’il faut : « éliminer tous les éléments, structurels et autres, susceptibles de nuire ou d’interférer avec les images elles-mêmes. La solution ultime de ce train de pensée serait l’affichage créé sans aucun effort matériel ou support visible, placé en l’air (…) ». |
[n° ou bulletin] est un bulletin de 36 - Photographie suspendue : Herbert Bayer [texte imprimé] / Rémi Parcollet, Auteur . - 2022. Langues : Français ( fre) Anglais ( eng) Index. décimale : | PER périodiques | Note de contenu : | La tendance consistant à spatialiser la photographie, et plus spécifiquement la photographie documentaire, s’affirme clairement en 1951 à travers les expositions : The new landscape de György Kepes au Massachusetts Institute of Technology, Architettura, misura dell’uomo (IX Triennale de Milan) d’Ernesto N. Rogers, Vittorio Gregotti et Giotto Stoppino, et en 1953 Parallel of Life en Art à l’Institute of Contemporary Art (ICA) de Londres. Les documentations de ces trois «display» jouent un rôle essentiel sur l’évolution des modes de monstration de la photographie. Elles viennent, comme celles des expositions du MoMA mises en espace par Herbert Bayer, Road to Victory et Airway to Peace, alimenter la réflexion qui se développe magistralement dans l’ouvrage Display de Georges Nelson, publié en 1956.
Bayer conçoit l’exposition moderne à partir des principes de la New Vision, selon lui elle ne doit pas tenir le spectateur à distance mais l’accompagner et l’englober. En 1961, il compile ses idées sur la conception des expositions dans un article, Aspect du design des expositions et des musées*, et prend pour référence l’exposition de l’Obmokhou à Moscou en 1921, où il observe à travers sa documentation visuelle « qu’une élimination radicale de l’inessentiel a eu lieu   » résultant d’une recherche de la légèreté et de l’apesanteur avec un minimum d’utilisation de matière. Il considère alors qu’il faut : « éliminer tous les éléments, structurels et autres, susceptibles de nuire ou d’interférer avec les images elles-mêmes. La solution ultime de ce train de pensée serait l’affichage créé sans aucun effort matériel ou support visible, placé en l’air (…) ». |
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