Titre : | L'homme-jasmin : impressions d'une malade mentale | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Unica Zürn (1916-1970), Auteur | Editeur : | Paris : Gallimard | Année de publication : | impr. 1999, cop. 1971 | Collection : | Collection L'imaginaire num. 409 | Importance : | 1 vol. (267 p.) | Format : | 19 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-075673-5 | Prix : | 55 F 9.20 EUR | Langues : | Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) | Index. décimale : | LITT Littérature | Résumé : | " Je promenai encore un regard autour de moi pour voir s'il me restait quelque chose à faire. Mais à présent l'ordre seul semblait gouverner dans la pièce. Tous les yeux tristes et étrangers qui couvraient les murs de cette chambre se fermèrent lentement de sommeil. Une dernière fois je regardai par la fenêtre là-bas où, un jour, j'avais vu par le trou de la serrure de cette pièce les yeux de mon ennemi. Tout l'horizon à gauche, au fond, où l'aigle blanc avait disparu, ne semblait empli que d'un seul sourire comme aveuglé de bonheur. Un sourire que j'avais vu une fois, me promenant en rêve et comme suspendue, par un jour de soleil qui ne finissait jamais. J'étais consolée et je quittai la maison à l'aube. " |
L'homme-jasmin : impressions d'une malade mentale [texte imprimé] / Unica Zürn (1916-1970), Auteur . - Paris : Gallimard, impr. 1999, cop. 1971 . - 1 vol. (267 p.) ; 19 cm. - ( Collection L'imaginaire; 409) . ISBN : 978-2-07-075673-5 : 55 F 9.20 EUR Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger) Index. décimale : | LITT Littérature | Résumé : | " Je promenai encore un regard autour de moi pour voir s'il me restait quelque chose à faire. Mais à présent l'ordre seul semblait gouverner dans la pièce. Tous les yeux tristes et étrangers qui couvraient les murs de cette chambre se fermèrent lentement de sommeil. Une dernière fois je regardai par la fenêtre là-bas où, un jour, j'avais vu par le trou de la serrure de cette pièce les yeux de mon ennemi. Tout l'horizon à gauche, au fond, où l'aigle blanc avait disparu, ne semblait empli que d'un seul sourire comme aveuglé de bonheur. Un sourire que j'avais vu une fois, me promenant en rêve et comme suspendue, par un jour de soleil qui ne finissait jamais. J'étais consolée et je quittai la maison à l'aube. " |
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