Titre : | Vincent Olinet | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Éva Prouteau (1972-....), Auteur ; Marie Dupas, Auteur | Editeur : | Paris : Éd. Dilecta | Année de publication : | 2022 | Importance : | 1 vol. (207 p.) | Présentation : | ill. en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 27 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-373-72125-6 | Prix : | 32 EUR | Note générale : | Texte français et trad. anglaise
Index | Langues : | Français (fre) Anglais (eng) Langues originales : Français (fre) | Mots-clés : | installations céramique quotidien nourriture | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Né en 1981 à Lyon, Vincent Olinet vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Lyon en 2005, il se fait remarquer par le grand public en 2009, lorsqu’il expose son œuvre Pas encore mon histoire, sorte de faux lit de princesse flottant, dans la fontaine des Tuileries à Paris pour la Fiac.
Son goût pour l’expérimentation, la subversion et la théâtralité le conduit très vite à s’intéresser à nombre de styles, du côté « usine à rêves » de la scène californienne au baroque et au rococo, en passant par les natures mortes hollandaises du XVIIe siècle. Les installations de l’artiste fonctionnent ainsi par détournement de références de l’histoire de l’art mais surtout d’objets usuels et domestiques – lits, balais, lustres, bateaux, gâteaux, tartines – qui, libérés de leurs fonctions initiales, se trouvent alors exploités pour leurs potentialités oniriques. Glissant du domaine du familier à celui de l’étrange, échappant par-là aux catégories de genres et d’utilités, les objets de Vincent Olinet proposent simultanément une réflexion sur l’espace et le temps : « ses volumes oscillent entre l’hyperconstruction et la coulure, la profusion vitale et la mort annoncée » (Eva Prouteau, « Accomodations », Vincent Olinet, Éditions Dilecta, 2022) dans une distorsion des échelles qui perturbe nos perceptions habituelles. Sous des apparences faussement naïves, les oeuvres aux formes excessives et couleurs flamboyantes de Vincent Olinet traduisent sa volonté d’impliquer le corps du regardeur et de l’entrainer, en l’absence d’interprétation univoque, vers le domaine du conte. Attaché à la notion de trompe-l’oeil lorsqu’il imite le résultat de savoir-faire traditionnels, de la marqueterie à la tapisserie, en passant par la pâtisserie, avec des matériaux pauvres contemporains – silicone, résine, encre, etc. – et des matériaux bruts – bois, papier, tissu –, Vincent Olinet s’attelle à reproduire ce qui, dans l’imaginaire collectif, est a priori estimé beau. L’ensemble hétéroclite de ses oeuvres, composé notamment d’énormes gâteaux qui s’affaissent sous le poids de leurs nappages (série « Gros gâteau »), ou de balais faits de cheveux, naturels ou synthétiques (série « After the Waves/the Waifs ») remettent ainsi en question les notions de faux-semblant et de bon goût. |
Vincent Olinet [texte imprimé] / Éva Prouteau (1972-....), Auteur ; Marie Dupas, Auteur . - Paris : Éd. Dilecta, 2022 . - 1 vol. (207 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 27 cm. ISBN : 978-2-373-72125-6 : 32 EUR Texte français et trad. anglaise
Index Langues : Français ( fre) Anglais ( eng) Langues originales : Français ( fre) Mots-clés : | installations céramique quotidien nourriture | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Né en 1981 à Lyon, Vincent Olinet vit et travaille à Paris. Diplômé de l’École nationale des beaux-arts de Lyon en 2005, il se fait remarquer par le grand public en 2009, lorsqu’il expose son œuvre Pas encore mon histoire, sorte de faux lit de princesse flottant, dans la fontaine des Tuileries à Paris pour la Fiac.
Son goût pour l’expérimentation, la subversion et la théâtralité le conduit très vite à s’intéresser à nombre de styles, du côté « usine à rêves » de la scène californienne au baroque et au rococo, en passant par les natures mortes hollandaises du XVIIe siècle. Les installations de l’artiste fonctionnent ainsi par détournement de références de l’histoire de l’art mais surtout d’objets usuels et domestiques – lits, balais, lustres, bateaux, gâteaux, tartines – qui, libérés de leurs fonctions initiales, se trouvent alors exploités pour leurs potentialités oniriques. Glissant du domaine du familier à celui de l’étrange, échappant par-là aux catégories de genres et d’utilités, les objets de Vincent Olinet proposent simultanément une réflexion sur l’espace et le temps : « ses volumes oscillent entre l’hyperconstruction et la coulure, la profusion vitale et la mort annoncée » (Eva Prouteau, « Accomodations », Vincent Olinet, Éditions Dilecta, 2022) dans une distorsion des échelles qui perturbe nos perceptions habituelles. Sous des apparences faussement naïves, les oeuvres aux formes excessives et couleurs flamboyantes de Vincent Olinet traduisent sa volonté d’impliquer le corps du regardeur et de l’entrainer, en l’absence d’interprétation univoque, vers le domaine du conte. Attaché à la notion de trompe-l’oeil lorsqu’il imite le résultat de savoir-faire traditionnels, de la marqueterie à la tapisserie, en passant par la pâtisserie, avec des matériaux pauvres contemporains – silicone, résine, encre, etc. – et des matériaux bruts – bois, papier, tissu –, Vincent Olinet s’attelle à reproduire ce qui, dans l’imaginaire collectif, est a priori estimé beau. L’ensemble hétéroclite de ses oeuvres, composé notamment d’énormes gâteaux qui s’affaissent sous le poids de leurs nappages (série « Gros gâteau »), ou de balais faits de cheveux, naturels ou synthétiques (série « After the Waves/the Waifs ») remettent ainsi en question les notions de faux-semblant et de bon goût. |
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