Titre : | Narcisse ou la floraison des mondes : [exposition au Fonds régional d'art contemporain Nouvelle-Aquitaine Méca, Bordeaux, 5 déc. 2019 - 21 mars 2020] | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Fonds régional d'art contemporain Nouvelle-Aquitaine Méca, Collectivité éditrice ; Sixtine Dubly (19..-....), Commissaire d'exposition ; Claire Jacquet, Auteur ; Emanuele Coccia, Auteur | Editeur : | Arles : Actes Sud | Autre Editeur : | Bordeaux : Frac Nouvelle-Aquitaine MECA | Importance : | 1 vol.(135 p.) | Présentation : | ill. en coul., jaq. ill. en coul. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-330-13035-0 | Prix : | 29 EUR | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | fleurs plantes sicences philosohpie écoféminisme | Index. décimale : | CAT exp Catalogues d'expositions | Résumé : | L’omniprésence des fleurs dans l’art contemporain signe le profond renouveau d’un sujet le plus souvent considéré comme ornemental. La fleur est une matrice puissante qui compose les trois quart de la biodiversité végétale, produit l’air, le légume et le fruit. C’est ce lien nécessaire, essentiel que les artistes tels que Bas Jan Ader, Yto Barrada, John Giorno, Suzanne Husky, Jeff Koons, Suzanne Lafont, Thu-Van Tran, Lois Weinberger, et bien d’autres encore, interprètent et réinvestissent aujourd’hui à travers de nouveaux regards.
Et d’abord qu’est-ce qu’une fleur ? Une entité ambivalente, entre force et fragilité, intimité et société. Elle est le sexe de la plante frêle et matricielle. Elle est un enjeu de prédation, par nature politique.
L’exposition Narcisse ou la floraison des mondes qui rassemble une centaine d’œuvres (vidéo, installation, peinture, dessin, photographie, sculpture) interroge la hiérarchie des genres artistiques et la fabrique du vivant industriel. Elle souligne les nouvelles sources d’inspiration que sont le mouvement écoféministe ou les récentes approches de la philosophie et des sciences. Que ce soit par la morphogénèse, l’« être fleur » ou la pensée sauvage, les artistes multiplient les points de frottements avec cette fleur encore largement inconnue, dont seulement un cinquième a fait l’objet de recherches.
Dès lors, Narcisse n’est pas tant le héros égocentrique qui domine et consume la terre, qu’un humain en pleine métamorphose, pressé de changer pour survivre. Il est celui qui devient fleur et embrasse les contraires. Le Narcisse est la fleur du printemps et du renouveau, celle qui s’ouvre à la floraison des mondes.
|
Narcisse ou la floraison des mondes : [exposition au Fonds régional d'art contemporain Nouvelle-Aquitaine Méca, Bordeaux, 5 déc. 2019 - 21 mars 2020] [texte imprimé] / Fonds régional d'art contemporain Nouvelle-Aquitaine Méca, Collectivité éditrice ; Sixtine Dubly (19..-....), Commissaire d'exposition ; Claire Jacquet, Auteur ; Emanuele Coccia, Auteur . - Arles : Actes Sud : Bordeaux : Frac Nouvelle-Aquitaine MECA, [s.d.] . - 1 vol.(135 p.) : ill. en coul., jaq. ill. en coul. ; 24 cm. ISBN : 978-2-330-13035-0 : 29 EUR Langues : Français ( fre) Mots-clés : | fleurs plantes sicences philosohpie écoféminisme | Index. décimale : | CAT exp Catalogues d'expositions | Résumé : | L’omniprésence des fleurs dans l’art contemporain signe le profond renouveau d’un sujet le plus souvent considéré comme ornemental. La fleur est une matrice puissante qui compose les trois quart de la biodiversité végétale, produit l’air, le légume et le fruit. C’est ce lien nécessaire, essentiel que les artistes tels que Bas Jan Ader, Yto Barrada, John Giorno, Suzanne Husky, Jeff Koons, Suzanne Lafont, Thu-Van Tran, Lois Weinberger, et bien d’autres encore, interprètent et réinvestissent aujourd’hui à travers de nouveaux regards.
Et d’abord qu’est-ce qu’une fleur ? Une entité ambivalente, entre force et fragilité, intimité et société. Elle est le sexe de la plante frêle et matricielle. Elle est un enjeu de prédation, par nature politique.
L’exposition Narcisse ou la floraison des mondes qui rassemble une centaine d’œuvres (vidéo, installation, peinture, dessin, photographie, sculpture) interroge la hiérarchie des genres artistiques et la fabrique du vivant industriel. Elle souligne les nouvelles sources d’inspiration que sont le mouvement écoféministe ou les récentes approches de la philosophie et des sciences. Que ce soit par la morphogénèse, l’« être fleur » ou la pensée sauvage, les artistes multiplient les points de frottements avec cette fleur encore largement inconnue, dont seulement un cinquième a fait l’objet de recherches.
Dès lors, Narcisse n’est pas tant le héros égocentrique qui domine et consume la terre, qu’un humain en pleine métamorphose, pressé de changer pour survivre. Il est celui qui devient fleur et embrasse les contraires. Le Narcisse est la fleur du printemps et du renouveau, celle qui s’ouvre à la floraison des mondes.
|
| |