Titre : | Le diable au corps : [exposition, Nice, MAMAC, 17 mai-29 septembre 2019] | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Hélène Guénin, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pauline Mari, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Musée d'art moderne et d'art contemporain, Auteur | Editeur : | Paris : In fine | Année de publication : | 2019 | Importance : | 1 vol. (143 p.) | Présentation : | ill. en coul. | Format : | 29 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-902302-05-5 | Prix : | 28 EUR | Note générale : | Exposition présentée sous le titre : "Le diable au corps, quand l'op art électrise le cinéma"
Filmogr. p. 125-129 | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | CIN Cinéma | Résumé : | Au début des années 1960, l'art cinétique s’impose en Europe avec un double crédo : déstabiliser la perception et démocratiser l’art. Peintures à illusions d’optique, reliefs à lumière motorisés, et environnements à vertige bousculent la perception. Baptisé « Op Art » en 1964, cet art d’avant-garde rencontre un succès populaire retentissant, au point de connaître un phénomène de récupération inédit. Tandis que les publicitaires, les designers, les grandes enseignes et la mode s’emparent de sa géométrie euphorisante, le cinéma offre à l’Op Art un travestissement inattendu. Art du mouvement et de la lumière, il est à la fois un prédécesseur, apte à sublimer ses jeux visuels, et un suiveur, qui cherche à le vampiriser par désir de modernité. De la comédie au thriller, cinéastes et décorateurs y puisent un langage et des thématiques, produisant toute une gamme de « réemplois » dans le décor et l’intrigue – scènes de canular et d’effroi, personnage de sadique ou de bricoleur farfelu, mais aussi des expériences limites : scènes d’hallucination, de psychose.
L’exposition plonge le visiteur au sein de cette histoire passionnelle entre deux arts, ponctuée de persiflages et d’incompréhensions, de sublimation réciproque, d’enfantements pop ou baroques, de collaborations ou de plagiat. A travers près de 30 films, 150 œuvres et documents, elle explore l’origine comme les non-dits de cette fascination prédatrice, et envisage ce que le cinéma révèle à l’Op Art de sa propre nature. Elle déploie, ce faisant, l’esprit d’une décennie ébouriffée par la modernité, assoiffée d’émancipation et hantée par les fantômes de la guerre. Cette époque pleine de contradictions génère une esthétique inédite, portée à son acmé par les frictions fructueuses des arts visuels et du cinéma. |
Le diable au corps : [exposition, Nice, MAMAC, 17 mai-29 septembre 2019] [texte imprimé] / Hélène Guénin, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Pauline Mari, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Musée d'art moderne et d'art contemporain, Auteur . - Paris : In fine, 2019 . - 1 vol. (143 p.) : ill. en coul. ; 29 cm. ISBN : 978-2-902302-05-5 : 28 EUR Exposition présentée sous le titre : "Le diable au corps, quand l'op art électrise le cinéma"
Filmogr. p. 125-129 Langues : Français ( fre) Index. décimale : | CIN Cinéma | Résumé : | Au début des années 1960, l'art cinétique s’impose en Europe avec un double crédo : déstabiliser la perception et démocratiser l’art. Peintures à illusions d’optique, reliefs à lumière motorisés, et environnements à vertige bousculent la perception. Baptisé « Op Art » en 1964, cet art d’avant-garde rencontre un succès populaire retentissant, au point de connaître un phénomène de récupération inédit. Tandis que les publicitaires, les designers, les grandes enseignes et la mode s’emparent de sa géométrie euphorisante, le cinéma offre à l’Op Art un travestissement inattendu. Art du mouvement et de la lumière, il est à la fois un prédécesseur, apte à sublimer ses jeux visuels, et un suiveur, qui cherche à le vampiriser par désir de modernité. De la comédie au thriller, cinéastes et décorateurs y puisent un langage et des thématiques, produisant toute une gamme de « réemplois » dans le décor et l’intrigue – scènes de canular et d’effroi, personnage de sadique ou de bricoleur farfelu, mais aussi des expériences limites : scènes d’hallucination, de psychose.
L’exposition plonge le visiteur au sein de cette histoire passionnelle entre deux arts, ponctuée de persiflages et d’incompréhensions, de sublimation réciproque, d’enfantements pop ou baroques, de collaborations ou de plagiat. A travers près de 30 films, 150 œuvres et documents, elle explore l’origine comme les non-dits de cette fascination prédatrice, et envisage ce que le cinéma révèle à l’Op Art de sa propre nature. Elle déploie, ce faisant, l’esprit d’une décennie ébouriffée par la modernité, assoiffée d’émancipation et hantée par les fantômes de la guerre. Cette époque pleine de contradictions génère une esthétique inédite, portée à son acmé par les frictions fructueuses des arts visuels et du cinéma. |
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