Titre : | Shunk-Kender : art through the eye of the camera (1957-1983) | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Chloé Goualc'h, Editeur scientifique ; Julie Jones, Editeur scientifique ; Stéphane Rivoire, Editeur scientifique | Editeur : | Paris : Centre G. Pompidou | Année de publication : | 2019 | Importance : | 1 vol. (477 p.) | Présentation : | ill. en noir et en coul. | Format : | 25 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-365-11236-9 | Prix : | 45 EUR | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | MON PHO monographies-photo | Résumé : | Travaillant sur commande pour les artistes et leurs galeristes, Shunk et Kender immortalisent les vernissages, les biennales, les performances, les artistes au travail dans leur atelier, chez eux, ou en extérieur. À Paris, proches des nouveaux réalistes, leurs images documentent les séances de tir de Niki de Saint-Phalle, le saut et les anthropométries d’Yves Klein, ou les dîners de Daniel Spoerri. Installés à New York à partir de 1967, Shunk et Kender photographient Andy Warhol et son entourage; ils enregistrent les performances de Yayoi Kusama, de Trisha Brown, et participent aux expositions d’avant-garde de leur époque comme « Pier 18 » (MoMA, 1971).
Ces photographies constituent autant une documentation cruciale de l’art d’avant-garde de la seconde moitié du 20e siècle, qu’une œuvre photographique à part entière. C’est à cette nature double de leurs photographies que rend hommage cette exposition, en mettant au jour les grands sujets et thématiques chers à ce duo. Ces images-témoins se démarquent en effet profondément de celles qui les ont précédées : plus qu’un enregistrement des arts qui se font devant leur objectif, Shunk et Kender opèrent un véritable corps à corps avec ceux-ci. Un renversement majeur s’opère : la photographie, cette « humble servante des arts », devient ici leur plus vital compagnon. N’oublions pas que le monde de l’art d’après 1945 est terriblement avide d’images : l’heure est aux créations et aux manifestations éphémères – actions, performances, happenings et autres événements uniques n’existent aujourd’hui que par ces captations visuelles.
Ces images sont également essentielles pour la construction de la figure de l’artiste et la diffusion de ses œuvres. En phase avec l’art de leur temps, Shunk et Kender sont en mouvement perpétuel : parmi les premiers à se déplacer hors de la bulle du studio photographique, ils accompagnent les artistes, partout où l’œuvre naît et vit. Devenues, avec le temps, des documents historiques inestimables, leurs images racontent l’esprit d’une génération préoccupée par la libération des corps, du geste artistique, toujours à l’affût de nouveaux espaces alternatifs de création et de diffusion. |
Shunk-Kender : art through the eye of the camera (1957-1983) [texte imprimé] / Chloé Goualc'h, Editeur scientifique ; Julie Jones, Editeur scientifique ; Stéphane Rivoire, Editeur scientifique . - Paris : Centre G. Pompidou, 2019 . - 1 vol. (477 p.) : ill. en noir et en coul. ; 25 cm. ISBN : 978-2-365-11236-9 : 45 EUR Langues : Français ( fre) Index. décimale : | MON PHO monographies-photo | Résumé : | Travaillant sur commande pour les artistes et leurs galeristes, Shunk et Kender immortalisent les vernissages, les biennales, les performances, les artistes au travail dans leur atelier, chez eux, ou en extérieur. À Paris, proches des nouveaux réalistes, leurs images documentent les séances de tir de Niki de Saint-Phalle, le saut et les anthropométries d’Yves Klein, ou les dîners de Daniel Spoerri. Installés à New York à partir de 1967, Shunk et Kender photographient Andy Warhol et son entourage; ils enregistrent les performances de Yayoi Kusama, de Trisha Brown, et participent aux expositions d’avant-garde de leur époque comme « Pier 18 » (MoMA, 1971).
Ces photographies constituent autant une documentation cruciale de l’art d’avant-garde de la seconde moitié du 20e siècle, qu’une œuvre photographique à part entière. C’est à cette nature double de leurs photographies que rend hommage cette exposition, en mettant au jour les grands sujets et thématiques chers à ce duo. Ces images-témoins se démarquent en effet profondément de celles qui les ont précédées : plus qu’un enregistrement des arts qui se font devant leur objectif, Shunk et Kender opèrent un véritable corps à corps avec ceux-ci. Un renversement majeur s’opère : la photographie, cette « humble servante des arts », devient ici leur plus vital compagnon. N’oublions pas que le monde de l’art d’après 1945 est terriblement avide d’images : l’heure est aux créations et aux manifestations éphémères – actions, performances, happenings et autres événements uniques n’existent aujourd’hui que par ces captations visuelles.
Ces images sont également essentielles pour la construction de la figure de l’artiste et la diffusion de ses œuvres. En phase avec l’art de leur temps, Shunk et Kender sont en mouvement perpétuel : parmi les premiers à se déplacer hors de la bulle du studio photographique, ils accompagnent les artistes, partout où l’œuvre naît et vit. Devenues, avec le temps, des documents historiques inestimables, leurs images racontent l’esprit d’une génération préoccupée par la libération des corps, du geste artistique, toujours à l’affût de nouveaux espaces alternatifs de création et de diffusion. |
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