Titre : | Sister outsider : essais et propos sur la poésie, l'érotisme, le racisme, le sexisme... | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Audre Lorde (1934-1992), Auteur ; Magali C. Calise, Traducteur ; Grazia Gonik, Traducteur ; Marième Hélie-Lucas, Traducteur ; Hélène Pour, Traducteur | Mention d'édition : | [2e édition] | Editeur : | Gen?eve : Ed. Mamamélis | Année de publication : | 2018 | Importance : | 1 vol. (205 p.) | Présentation : | couv. ill. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-940116-13-3 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Index. décimale : | ESS Essais | Résumé : | Un souvenir revient dans les écrits d'Audre Lorde. C'est l'hiver à New York. Audre est dans le métro avec sa mère. Emmitouflée, elle est assise à côté d'une dame en manteau de fourrure. Elle regarde la dame, blanche, qui d'une main rageuse retire le pan de manteau qui effleure l'enfant. Une enfant Noire qui ne comprend pas et cherche désespérément un cafard, une poussière, bref une saleté justifiant ce geste. Quelque chose pour ne pas réaliser que la saleté... c'est elle. Ensuite, le regard rageur de la dame blanche qui tue l'enfant Noire de cinq ans parce qu'elle ne peut pas le nommer : le regard du racisme. Un souvenir vrillé en elle, plus qu'une douleur, une souffrance indélébile qui permet à la poète adulte d'affirmer qu'au fond, en Amérique, on ne veut pas que les Noir-e-s vivent. |
Sister outsider : essais et propos sur la poésie, l'érotisme, le racisme, le sexisme... [texte imprimé] / Audre Lorde (1934-1992), Auteur ; Magali C. Calise, Traducteur ; Grazia Gonik, Traducteur ; Marième Hélie-Lucas, Traducteur ; Hélène Pour, Traducteur . - [2e édition] . - Gen?eve : Ed. Mamamélis, 2018 . - 1 vol. (205 p.) : couv. ill. ; 18 cm. ISBN : 978-2-940116-13-3 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Index. décimale : | ESS Essais | Résumé : | Un souvenir revient dans les écrits d'Audre Lorde. C'est l'hiver à New York. Audre est dans le métro avec sa mère. Emmitouflée, elle est assise à côté d'une dame en manteau de fourrure. Elle regarde la dame, blanche, qui d'une main rageuse retire le pan de manteau qui effleure l'enfant. Une enfant Noire qui ne comprend pas et cherche désespérément un cafard, une poussière, bref une saleté justifiant ce geste. Quelque chose pour ne pas réaliser que la saleté... c'est elle. Ensuite, le regard rageur de la dame blanche qui tue l'enfant Noire de cinq ans parce qu'elle ne peut pas le nommer : le regard du racisme. Un souvenir vrillé en elle, plus qu'une douleur, une souffrance indélébile qui permet à la poète adulte d'affirmer qu'au fond, en Amérique, on ne veut pas que les Noir-e-s vivent. |
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