Titre : | Jean Le Gac | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Catherine Francblin, Auteur | Editeur : | Paris : Flammarion | Année de publication : | 1984 | Collection : | Art press Flammarion, ISSN 0980-2614 num. 3 | Importance : | 80 p. | ISBN/ISSN/EAN : | 2-08-012502-8 | Prix : | 89 F | Langues : | Français (fre) | Résumé : | "Je suis un peintre de photos et de textes que l'on accroche au mur" dit Le Gac. Définition on ne peut plus simple d'une stratégie on ne peut plus fuyante où l'artiste, prenant la place du modèle, déplace dans le champ de l'oeuvre le caractère énigmatique de sa propre identité.
"Qu'est-ce que la peinture ?" se demandent les avant-gardes dans les années soixante. "Qui est le peintre ?" préférera questionner Le Gac dès lors qu'il constatera que la peinture, depuis Picasso notamment, se confond avec la biographie de son auteur. Ainsi son art, en quête de cet inconnu qu'est le peintre, présente-t-il tous les traits d'une enquête policière dont les pièces à conviction-photos, textes dactylographiés, dessins au pastel - s'emboîtent et se répondent comme les pièces disséminées d'un puzzle en attente de reconstitution.
Homme d'images et peintre de paroles, Le Gac juxtapose des photographies du peintre en vacances, ou faisant la sieste, et des copies d'illustrations empruntées à la littérature populaire ou enfantine. Multipliant les signes et multipliant les doubles pour transformer le fait vécu, voué à l'oubli, en fait artistique, il démontre que la création est avnt tout re-création : à la fois reproduction et délassement
Son oeuvre, placée sous le signe du doute et, pour le spectateur, objet d'un désir d'autant plus intense qu'elle semble échapper à son emprise, est une des plus personnelles de dernières années. |
Jean Le Gac [texte imprimé] / Catherine Francblin, Auteur . - Paris : Flammarion, 1984 . - 80 p.. - ( Art press Flammarion, ISSN 0980-2614; 3) . ISBN : 2-08-012502-8 : 89 F Langues : Français ( fre) Résumé : | "Je suis un peintre de photos et de textes que l'on accroche au mur" dit Le Gac. Définition on ne peut plus simple d'une stratégie on ne peut plus fuyante où l'artiste, prenant la place du modèle, déplace dans le champ de l'oeuvre le caractère énigmatique de sa propre identité.
"Qu'est-ce que la peinture ?" se demandent les avant-gardes dans les années soixante. "Qui est le peintre ?" préférera questionner Le Gac dès lors qu'il constatera que la peinture, depuis Picasso notamment, se confond avec la biographie de son auteur. Ainsi son art, en quête de cet inconnu qu'est le peintre, présente-t-il tous les traits d'une enquête policière dont les pièces à conviction-photos, textes dactylographiés, dessins au pastel - s'emboîtent et se répondent comme les pièces disséminées d'un puzzle en attente de reconstitution.
Homme d'images et peintre de paroles, Le Gac juxtapose des photographies du peintre en vacances, ou faisant la sieste, et des copies d'illustrations empruntées à la littérature populaire ou enfantine. Multipliant les signes et multipliant les doubles pour transformer le fait vécu, voué à l'oubli, en fait artistique, il démontre que la création est avnt tout re-création : à la fois reproduction et délassement
Son oeuvre, placée sous le signe du doute et, pour le spectateur, objet d'un désir d'autant plus intense qu'elle semble échapper à son emprise, est une des plus personnelles de dernières années. |
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