Titre : | Philosophie de l'ornement : D'Orient en Occident | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Christine Buci-Glucksmann, Auteur | Editeur : | Paris : Galilée | Année de publication : | 2008 | Collection : | Collection Débats, ISSN 0152-3678 | Importance : | 178 p | Présentation : | ill. en noir | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-7186-0761-0 | Prix : | 29 EUR | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Ornement Salvadore Dali Antonio Gaudi Alois Riegl Worringer Maniérisme Islam Décoratif Henri Matisse Paul Klee Andy Warhol Franck Stella Reed Philipp Taaffe Japon Virtuel | Index. décimale : | HIST THE Histoire et théorie de l'art | Résumé : | L'ornement est-il un crime ou un style? C'est en ces termes que s'ouvrit à Vienne la scène qui décida de son statut au XXe siècle: d'un côté, sa condamnation par Loos et par tout le modernisme au nom de la pureté, et, de l'autre, l'élaboration d'une stylistique, de Riegl à Worringer, ou Deleuze.
Développer aujourd'hui une "philosophie de l'ornement", c'est donc revenir sur ses enjeux et ses refoulés: ligne courbe du féminin, décor et exotisme de tous les Orients ou parures "primitives". Aussi cette philosophie prend-elle la forme d'un voyage dans l'ornemental, de Vienne à Tokyo. Car il s'agit de déjouer les visions dualistes d'un Orient radicalement autre" pour mieux confronter l'ornementalisme islamique ou japonais à certains moments privilégiés de la modernité, qu'il s'agisse du cogito ornemental de Venise, de Fontainebleau et de toutes les "manières", ou du modernisme américain.
Cette réinterprétation de la modernité "décorative", revendiquée par Matisse et Klee, traverse les frontières établies entre le pur et l'impur, l'art noble et l'art mineur, le masculin et le féminin, l'abstrait et le décoratif, pour dégager une esthétique transversale propre à l'articulation des différences culturelles d'une pensée postcoloniale. C'est pourquoi, à l'heure de la mondialisation, cette philosophie de l'ornement relève d'une culture de la fluidité et d'un "ornement de masse" qui exige une nouvelle théorie de l'artificiel et une philosophie du style" réinventée.
Mais, à devenir virtuel, l'ornement, à travers toutes ses singularités culturelles et anthropologiques, ne devient-il pas aussi, ou surtout, universel? |
Philosophie de l'ornement : D'Orient en Occident [texte imprimé] / Christine Buci-Glucksmann, Auteur . - Paris : Galilée, 2008 . - 178 p : ill. en noir ; 24 cm. - ( Collection Débats, ISSN 0152-3678) . ISBN : 2-7186-0761-0 : 29 EUR Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Ornement Salvadore Dali Antonio Gaudi Alois Riegl Worringer Maniérisme Islam Décoratif Henri Matisse Paul Klee Andy Warhol Franck Stella Reed Philipp Taaffe Japon Virtuel | Index. décimale : | HIST THE Histoire et théorie de l'art | Résumé : | L'ornement est-il un crime ou un style? C'est en ces termes que s'ouvrit à Vienne la scène qui décida de son statut au XXe siècle: d'un côté, sa condamnation par Loos et par tout le modernisme au nom de la pureté, et, de l'autre, l'élaboration d'une stylistique, de Riegl à Worringer, ou Deleuze.
Développer aujourd'hui une "philosophie de l'ornement", c'est donc revenir sur ses enjeux et ses refoulés: ligne courbe du féminin, décor et exotisme de tous les Orients ou parures "primitives". Aussi cette philosophie prend-elle la forme d'un voyage dans l'ornemental, de Vienne à Tokyo. Car il s'agit de déjouer les visions dualistes d'un Orient radicalement autre" pour mieux confronter l'ornementalisme islamique ou japonais à certains moments privilégiés de la modernité, qu'il s'agisse du cogito ornemental de Venise, de Fontainebleau et de toutes les "manières", ou du modernisme américain.
Cette réinterprétation de la modernité "décorative", revendiquée par Matisse et Klee, traverse les frontières établies entre le pur et l'impur, l'art noble et l'art mineur, le masculin et le féminin, l'abstrait et le décoratif, pour dégager une esthétique transversale propre à l'articulation des différences culturelles d'une pensée postcoloniale. C'est pourquoi, à l'heure de la mondialisation, cette philosophie de l'ornement relève d'une culture de la fluidité et d'un "ornement de masse" qui exige une nouvelle théorie de l'artificiel et une philosophie du style" réinventée.
Mais, à devenir virtuel, l'ornement, à travers toutes ses singularités culturelles et anthropologiques, ne devient-il pas aussi, ou surtout, universel? |
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