Titre : | Cinématisme : peinture et cinéma | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Serge Mikhaïlovitch Eisenstein, Auteur ; François Albera, Editeur scientifique | Editeur : | [Dijon] : les Presses du réel | Année de publication : | cop. 2009 | Collection : | Collection Fabula (Dijon), ISSN 2107-2035 | Importance : | 1 vol. (254 p.) | Présentation : | ill. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84066-264-8 | Prix : | 20 EUR | Note générale : | Notes bibliogr. | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | Dans les milliers de pages où se déploie la réflexion théorique et esthétique du réalisateur russe S. M. Eisenstein, l'analyse d'œuvres d'art et de littérature – venant de tous horizons et de toutes époques – occupe une place centrale. L'auteur du Cuirassé Potemkine et d'Ivan le Terrible (deux des sept films qu'il acheva, laissant nombre de projets inaboutis et de films inachevés) commença par être décorateur et metteur en scène de théâtre tout en s'adonnant à une intense activité graphique, et il contribua, au-delà du cinéma, à édifier une esthétique générale qu'il envisageait au croisement de la sémiologie et de l'anthropologie. Son enseignement en était nourri, comme les manifestes et les articles qu'il signa ; mais son ambition dépassait manifestement ces destinations immédiates pour viser à une compréhension de la place et du fonctionnement des images dans la culture contemporaine.
De cette œuvre théorique restée en grande partie inédite à la mort du cinéaste, nous avons choisi de présenter ici un ensemble cohérent de textes qui, de la peinture du Greco aux multiples « Tour Eiffel » de Delaunay, des fresques d'Orozco aux estampes d'Outamaro, de la sculpture du Bernin à celle de Rodin et Tatline, de l'architecture du Parthénon à celle de Le Corbusier, de Delacroix, Géricault à Bourliouk, de Sérov à Picasso, définissent une méthodologie de l'analyse de l'œuvre d'art utilisant le cinéma comme « patron » et, inversement, confrontant celui-ci à une « cinématographie sans cinéma » qui souvent le dépasse. Cette démarche permet en fin de compte de placer le spectateur (un corps en mouvement au regard mobile) au centre de l'analyse, au détriment d'une approche interne de l'œuvre d'art |
Cinématisme : peinture et cinéma [texte imprimé] / Serge Mikhaïlovitch Eisenstein, Auteur ; François Albera, Editeur scientifique . - [Dijon] : les Presses du réel, cop. 2009 . - 1 vol. (254 p.) : ill. ; 24 cm. - ( Collection Fabula (Dijon), ISSN 2107-2035) . ISBN : 978-2-84066-264-8 : 20 EUR Notes bibliogr. Langues : Français ( fre) Index. décimale : | THE C Théorie cinéma | Résumé : | Dans les milliers de pages où se déploie la réflexion théorique et esthétique du réalisateur russe S. M. Eisenstein, l'analyse d'œuvres d'art et de littérature – venant de tous horizons et de toutes époques – occupe une place centrale. L'auteur du Cuirassé Potemkine et d'Ivan le Terrible (deux des sept films qu'il acheva, laissant nombre de projets inaboutis et de films inachevés) commença par être décorateur et metteur en scène de théâtre tout en s'adonnant à une intense activité graphique, et il contribua, au-delà du cinéma, à édifier une esthétique générale qu'il envisageait au croisement de la sémiologie et de l'anthropologie. Son enseignement en était nourri, comme les manifestes et les articles qu'il signa ; mais son ambition dépassait manifestement ces destinations immédiates pour viser à une compréhension de la place et du fonctionnement des images dans la culture contemporaine.
De cette œuvre théorique restée en grande partie inédite à la mort du cinéaste, nous avons choisi de présenter ici un ensemble cohérent de textes qui, de la peinture du Greco aux multiples « Tour Eiffel » de Delaunay, des fresques d'Orozco aux estampes d'Outamaro, de la sculpture du Bernin à celle de Rodin et Tatline, de l'architecture du Parthénon à celle de Le Corbusier, de Delacroix, Géricault à Bourliouk, de Sérov à Picasso, définissent une méthodologie de l'analyse de l'œuvre d'art utilisant le cinéma comme « patron » et, inversement, confrontant celui-ci à une « cinématographie sans cinéma » qui souvent le dépasse. Cette démarche permet en fin de compte de placer le spectateur (un corps en mouvement au regard mobile) au centre de l'analyse, au détriment d'une approche interne de l'œuvre d'art |
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