Titre : | L'angoisse de penser | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Évelyne Grossman, Auteur | Editeur : | Paris : Les éd. de Minuit | Année de publication : | impr. 2008 | Collection : | Paradoxe | Importance : | 1 vol. (156 p.) | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-7073-2030-7 | Prix : | 18,50 EUR | Note générale : | Bibliogr., 1 p. | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Jacques Derrida emmanuel Levinas Jacques Lacan Samuel Becket Michel Foucault Maurice Blanchot | Index. décimale : | ESS Essais | Résumé : | Qui n'a, au moins une fois, rencontré l'angoisse ? Palpitations, boule au creux de l'estomac, souffle coupé, malaise qui enfle sourdement.
L'angoisse est une " ventouse posée sur l'âme ", disait Antonin Artaud. Est-elle la voie obligée d'entrée dans l'écriture : l'impouvoir qu'explorèrent Blanchot et Derrida, le vertige du " comment commencer " qu'évoquent Beckett ou Foucault, " l'expérience abjecte " de la psychanalyse selon Lacan, le grouillement informe de l'être pour Levinas ? La pensée est-elle une figure de l'angoisse ?. L'angoisse dont il s'agit ici n'a pas la familiarité de nos peurs intimes, aussi violentes soient-elles.
Ce sont pourtant ces mêmes territoires qu'explorèrent nombre d'écrivains et philosophes du XXe siècle. Tous disent la formidable puissance de création gisant au cœur de la négativité anxieuse : déconstruction (Derrida), désœuvrement, désastre (Blanchot), dédit (Levinas), décréation (Beckett), litanie des " il n'y a pas de . " chez Lacan, fin de l'homme pour Foucault. L'angoisse de penser désignerait alors cette expérience d'écriture - tantôt jubilatoire, tantôt affolante -, dans laquelle Je pense hors de Moi.
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L'angoisse de penser [texte imprimé] / Évelyne Grossman, Auteur . - Paris : Les éd. de Minuit, impr. 2008 . - 1 vol. (156 p.) ; 22 cm. - ( Paradoxe) . ISBN : 2-7073-2030-7 : 18,50 EUR Bibliogr., 1 p. Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Jacques Derrida emmanuel Levinas Jacques Lacan Samuel Becket Michel Foucault Maurice Blanchot | Index. décimale : | ESS Essais | Résumé : | Qui n'a, au moins une fois, rencontré l'angoisse ? Palpitations, boule au creux de l'estomac, souffle coupé, malaise qui enfle sourdement.
L'angoisse est une " ventouse posée sur l'âme ", disait Antonin Artaud. Est-elle la voie obligée d'entrée dans l'écriture : l'impouvoir qu'explorèrent Blanchot et Derrida, le vertige du " comment commencer " qu'évoquent Beckett ou Foucault, " l'expérience abjecte " de la psychanalyse selon Lacan, le grouillement informe de l'être pour Levinas ? La pensée est-elle une figure de l'angoisse ?. L'angoisse dont il s'agit ici n'a pas la familiarité de nos peurs intimes, aussi violentes soient-elles.
Ce sont pourtant ces mêmes territoires qu'explorèrent nombre d'écrivains et philosophes du XXe siècle. Tous disent la formidable puissance de création gisant au cœur de la négativité anxieuse : déconstruction (Derrida), désœuvrement, désastre (Blanchot), dédit (Levinas), décréation (Beckett), litanie des " il n'y a pas de . " chez Lacan, fin de l'homme pour Foucault. L'angoisse de penser désignerait alors cette expérience d'écriture - tantôt jubilatoire, tantôt affolante -, dans laquelle Je pense hors de Moi.
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