Titre : | La mer, terreur et fascination | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Alain Corbin (1936-....), Editeur scientifique ; Hélène Richard (1951-....), Editeur scientifique ; Bibliothèque nationale de France, Editeur scientifique ; Le Quartz, Editeur scientifique | Editeur : | Paris : Bibliothèque nationale de France | Année de publication : | 2004 | Importance : | 199 p. | Présentation : | ill. en noir et en coul., jaquette ill. en coul. | Format : | 38 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-02-068653-8 | Note générale : | Publié à l'occasion de l'exposition, Paris, Bibliothèque nationale de France, 13 octobre 2004-16 janvier 2005, Brest, Le Quartz, 3 mai-13 juillet 2005
Bibliogr. p. 188-189 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Mer Aspects symboliques Expositions | Index. décimale : | THEM Thématique | Résumé : | MILIEU par essence contraire à la nature de l'homme, la mer est porteuse de fantasmes, génératrice de terreurs, source d'inspirations diverses, symbole d'infini et de toute-puissance.
La lente évolution de la connaissance n'en épuise jamais la complexité et l'ampleur, mais produit au contraire un dialogue permanent entre science et création, qu'elle soit scientifique, littéraire ou artistique. La Mer. Terreur et fascination retrace ainsi l'évolution au fil des siècles des représentations que l'homme s'en fait, à mesure qu'il la connaît, la nomme, tente de la dompter et de la maîtriser.
Terra incognita pour l'Antiquité, elle est le royaume de Poséidon peuplé de monstres plus ou moins bienfaisants. Ce n'est qu'au Moyen Âge, avec la multiplication des voyages, que ses premiers contours sont dessinés et que les encyclopédistes médiévaux accumulent des données sur sa faune et sa flore. À l'époque moderne, la première traversée de l'Atlantique, la circumnavigation de Magellan et les débuts de l'exploration sous-marine révèlent une réalité bien plus terrifiante encore que tous les dangers imaginaires.
La " conversion des regards ", selon l'expression d'Alain Corbin, s'amorce à la fin du XVIIIe siècle, laissant place à la fascination romantique. La mer est toujours source d'inspiration et l'évolution scientifique révèle des trésors dont la richesse nourrit les œuvres de Debussy et Berlioz ou du cinéma naissant. Au XXe siècle, le règne de la connaissance semble s'installer : les fonds sont connus jusque dans leurs limites extrêmes et les théories de Platon sont revisitées par la tectonique des plaques.
La mer devient également le lieu d'une aventure individuelle poussée à son extrême, dont les vainqueurs sont de nouveaux héros. Elle n'en conserve pas moins sa capacité d'effrayer : elle est menacée par la pollution et le réchauffement de la planète, et c'est de son équilibre que dépend la survie de la Terre. Mais, lieu d'une nouvelle menace planétaire, elle est aussi celui de l'émerveillement permanent que suscite en nous la découverte des splendeurs des grandes profondeurs. |
La mer, terreur et fascination [texte imprimé] / Alain Corbin (1936-....), Editeur scientifique ; Hélène Richard (1951-....), Editeur scientifique ; Bibliothèque nationale de France, Editeur scientifique ; Le Quartz, Editeur scientifique . - Paris : Bibliothèque nationale de France, 2004 . - 199 p. : ill. en noir et en coul., jaquette ill. en coul. ; 38 cm. ISBN : 2-02-068653-8 Publié à l'occasion de l'exposition, Paris, Bibliothèque nationale de France, 13 octobre 2004-16 janvier 2005, Brest, Le Quartz, 3 mai-13 juillet 2005
Bibliogr. p. 188-189 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Mer Aspects symboliques Expositions | Index. décimale : | THEM Thématique | Résumé : | MILIEU par essence contraire à la nature de l'homme, la mer est porteuse de fantasmes, génératrice de terreurs, source d'inspirations diverses, symbole d'infini et de toute-puissance.
La lente évolution de la connaissance n'en épuise jamais la complexité et l'ampleur, mais produit au contraire un dialogue permanent entre science et création, qu'elle soit scientifique, littéraire ou artistique. La Mer. Terreur et fascination retrace ainsi l'évolution au fil des siècles des représentations que l'homme s'en fait, à mesure qu'il la connaît, la nomme, tente de la dompter et de la maîtriser.
Terra incognita pour l'Antiquité, elle est le royaume de Poséidon peuplé de monstres plus ou moins bienfaisants. Ce n'est qu'au Moyen Âge, avec la multiplication des voyages, que ses premiers contours sont dessinés et que les encyclopédistes médiévaux accumulent des données sur sa faune et sa flore. À l'époque moderne, la première traversée de l'Atlantique, la circumnavigation de Magellan et les débuts de l'exploration sous-marine révèlent une réalité bien plus terrifiante encore que tous les dangers imaginaires.
La " conversion des regards ", selon l'expression d'Alain Corbin, s'amorce à la fin du XVIIIe siècle, laissant place à la fascination romantique. La mer est toujours source d'inspiration et l'évolution scientifique révèle des trésors dont la richesse nourrit les œuvres de Debussy et Berlioz ou du cinéma naissant. Au XXe siècle, le règne de la connaissance semble s'installer : les fonds sont connus jusque dans leurs limites extrêmes et les théories de Platon sont revisitées par la tectonique des plaques.
La mer devient également le lieu d'une aventure individuelle poussée à son extrême, dont les vainqueurs sont de nouveaux héros. Elle n'en conserve pas moins sa capacité d'effrayer : elle est menacée par la pollution et le réchauffement de la planète, et c'est de son équilibre que dépend la survie de la Terre. Mais, lieu d'une nouvelle menace planétaire, elle est aussi celui de l'émerveillement permanent que suscite en nous la découverte des splendeurs des grandes profondeurs. |
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