Titre : | Le moment Supports-Surfaces | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Déborah Laks, Auteur ; Bernard Ceysson, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Loic Bénétière, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François-Marie Ceysson, Directeur de publication, rédacteur en chef | Editeur : | [Saint-Étienne] : Ceysson | Année de publication : | 2010 | Importance : | 1 vol. (350 p.) | Présentation : | nombreuses ill. en noir et en coul., fac-sim. | Format : | 30 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-916373-33-1 | Prix : | 60 EUR | Note générale : | Contient des textes et entretiens des artistes de Supports-Surfaces, précédemment publ. dans divers journaux, revues et catalogues
Bibliogr. p. 329-331 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | Arnal Bioulès Buraglio Cane Devade Dezeuze Dolla Grand Jaccard Meurice Pagès Saytour Valensi Viallat | Index. décimale : | HIST MOU mouvements du XX° siècle | Résumé : | En juin 1969, lors d'une exposition au musée du Havre intitulée « La peinture en question », ces artistes déclarent: L'objet de la peinture, c'est la peinture elle-même et les tableaux exposés ne se rapportent qu'à eux-mêmes. Ils ne font point appel à un « ailleurs » (la personnalité de l'artiste, sa biographie, l'histoire de l'art, par exemple). Ils n'offrent point d'échappatoire, car la surface, par les ruptures de formes et de couleurs qui y sont opérées, interdit les projections mentales ou les divagations oniriques du spectateur. La peinture est un fait en soi et c'est sur son terrain que l'on doit poser les problèmes.
Il ne s'agit ni d'un retour aux sources, ni de la recherche d'une pureté originelle, mais de la simple mise à nu des éléments picturaux qui constituent le fait pictural. D'où la neutralité des oeuvres présentées, leur absence de lyrisme et de profondeur expressive.
Sur le plan formel, Claude Viallat résumait clairement leurs travaux : Dezeuze peignait des châssis sans toile, moi je peignais des toiles sans châssis et Saytour l'image du châssis sur la toile.
Le groupe Supports/Surfaces fut un mouvement éphémère. La première exposition du groupe se tient en 1969 au Musée d'art moderne de la Ville de Paris.
Des dissensions apparaissent entre les membres du groupe et la scission arrive en 1972. On peut dire que Supports/Surfaces représente le dernier, bien que tardif, mouvement d'avant-garde français, dans l'histoire de la modernité et clôt définitivement ce cycle. | Note de contenu : | Ouvrage publié à l'occasion de la FIAC 2010, à Paris. |
Le moment Supports-Surfaces [texte imprimé] / Déborah Laks, Auteur ; Bernard Ceysson, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Loic Bénétière, Directeur de publication, rédacteur en chef ; François-Marie Ceysson, Directeur de publication, rédacteur en chef . - [Saint-Étienne] : Ceysson, 2010 . - 1 vol. (350 p.) : nombreuses ill. en noir et en coul., fac-sim. ; 30 cm. ISBN : 978-2-916373-33-1 : 60 EUR Contient des textes et entretiens des artistes de Supports-Surfaces, précédemment publ. dans divers journaux, revues et catalogues
Bibliogr. p. 329-331 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | Arnal Bioulès Buraglio Cane Devade Dezeuze Dolla Grand Jaccard Meurice Pagès Saytour Valensi Viallat | Index. décimale : | HIST MOU mouvements du XX° siècle | Résumé : | En juin 1969, lors d'une exposition au musée du Havre intitulée « La peinture en question », ces artistes déclarent: L'objet de la peinture, c'est la peinture elle-même et les tableaux exposés ne se rapportent qu'à eux-mêmes. Ils ne font point appel à un « ailleurs » (la personnalité de l'artiste, sa biographie, l'histoire de l'art, par exemple). Ils n'offrent point d'échappatoire, car la surface, par les ruptures de formes et de couleurs qui y sont opérées, interdit les projections mentales ou les divagations oniriques du spectateur. La peinture est un fait en soi et c'est sur son terrain que l'on doit poser les problèmes.
Il ne s'agit ni d'un retour aux sources, ni de la recherche d'une pureté originelle, mais de la simple mise à nu des éléments picturaux qui constituent le fait pictural. D'où la neutralité des oeuvres présentées, leur absence de lyrisme et de profondeur expressive.
Sur le plan formel, Claude Viallat résumait clairement leurs travaux : Dezeuze peignait des châssis sans toile, moi je peignais des toiles sans châssis et Saytour l'image du châssis sur la toile.
Le groupe Supports/Surfaces fut un mouvement éphémère. La première exposition du groupe se tient en 1969 au Musée d'art moderne de la Ville de Paris.
Des dissensions apparaissent entre les membres du groupe et la scission arrive en 1972. On peut dire que Supports/Surfaces représente le dernier, bien que tardif, mouvement d'avant-garde français, dans l'histoire de la modernité et clôt définitivement ce cycle. | Note de contenu : | Ouvrage publié à l'occasion de la FIAC 2010, à Paris. |
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