Titre : | Discours de Suède | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Albert Camus (1913-1960), Auteur ; Carl Gustaf Bjurström (1919-2001), Postfacier, auteur du colophon, etc. | Editeur : | [Paris] : Gallimard | Année de publication : | 1997 | Importance : | 84 p. | Présentation : | couv. ill. en coul. | Format : | 18 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 2-07-040121-9 | Prix : | 20 F | Note générale : | Réunit le discours du 10 décembre 1957 prononcé à Stockholm et la conférence du 14 décembre 1957 "L'artiste et son temps" prononcée à l'Université d'Upsal | Langues : | Français (fre) | Index. décimale : | LITT Littérature | Résumé : | On aura peut-être été un peu surpris de voir dans ces discours l'accent porté par Camus sur la défense de l'art et la liberté de l'artiste en même temps que sur la solidarité qui s'impose à lui.
Cela faisait certes partie de ce qui lui dictaient les circonstances et le milieu où il devait les prononcer, mais il est certain que Camus se sentait accablé par une situation où, selon ses propres paroles, "le silence même prend un sens redoutable. A partir du moment où l'abstention elle-même est considérée comme un choix, puni ou loué comme tel, l'artiste, qu'il le veuille ou non, est embarqué. Embarqué me paraît ici plus juste qu'engagé".
Et malgré une certaine éloquence -qu'on lui reprochait également- il se sentait profondément concerné et douloureusement atteint par un conflit qui le touchait jusque dans sa chair et dans ses affections les plus enracinées. |
Discours de Suède [texte imprimé] / Albert Camus (1913-1960), Auteur ; Carl Gustaf Bjurström (1919-2001), Postfacier, auteur du colophon, etc. . - [Paris] : Gallimard, 1997 . - 84 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. ISBN : 2-07-040121-9 : 20 F Réunit le discours du 10 décembre 1957 prononcé à Stockholm et la conférence du 14 décembre 1957 "L'artiste et son temps" prononcée à l'Université d'Upsal Langues : Français ( fre) Index. décimale : | LITT Littérature | Résumé : | On aura peut-être été un peu surpris de voir dans ces discours l'accent porté par Camus sur la défense de l'art et la liberté de l'artiste en même temps que sur la solidarité qui s'impose à lui.
Cela faisait certes partie de ce qui lui dictaient les circonstances et le milieu où il devait les prononcer, mais il est certain que Camus se sentait accablé par une situation où, selon ses propres paroles, "le silence même prend un sens redoutable. A partir du moment où l'abstention elle-même est considérée comme un choix, puni ou loué comme tel, l'artiste, qu'il le veuille ou non, est embarqué. Embarqué me paraît ici plus juste qu'engagé".
Et malgré une certaine éloquence -qu'on lui reprochait également- il se sentait profondément concerné et douloureusement atteint par un conflit qui le touchait jusque dans sa chair et dans ses affections les plus enracinées. |
| |