Titre : | Lucien Hervé : l'homme construit | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Olivier Beer, Auteur | Editeur : | Paris : Seuil | Année de publication : | 2001 | Collection : | L' Oeuvre photographique (Paris)., ISSN 1248-6663 | Importance : | 223 p. | Présentation : | ill. en noir et en coul., couv. ill. | Format : | 32 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-02-049043-6 | Prix : | Prix : 59 EUR : 387,01 F | Note générale : | Bibliogr. p. 214-218 | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | photographie architecture Le Corbusier | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Ayant suivi Le Corbusier entre 1949 et 1965, Lucien Hervé est l'un des plus grands photographes d'architecture de son siècle.
Il n'aborde pas ce domaine en cherchant uniquement à laisser un document mais en essayant de s'imprégner totalement du bâtiment. Il accorde toute leur importance aux détails, ces détails trop souvent passés sous silence au profit de l'ensemble alors qu'ils sont la vie même de cet ensemble. Les photographies de Lucien Hervé relèvent autant de l'œil de l'architecte que de celui du peintre, jouant des ombres comme Soulages joue avec le noir.
Mais trop longtemps, le maître de la photographie d'architecture a éclipsé le photographe dont la carrière a pourtant débuté en 1938. Cette œuvre pourrait s'inscrire dans le courant du réalisme français de l'époque si elle n'était déjà toute singulière, construite et mesurée. Les murs parlent de l'homme autant que l'homme parle des murs, chacun répondant à l'autre dans une géométrie parfaite où l'ombre tranche le dialogue entre le fond et sa forme.
Photographe d'origine hongroise, né en 1910, Lucien Hervé s'installe à Paris en 1929, après un bref passage à Vienne où il suivit des cours de dessin. Les photographies qu'il réalise à partir de 1938 sont marquées tant par le cinéma expressionniste allemand et par S. M. Eisenstein que par la peinture cubiste et Mondrian. Un tournant décisif intervient en 1949, quand, après avoir vu son reportage sur la construction de l'Unité d'Habitation à Marseille, Le Corbusier le choisit pour être son photographe, tâche que Lucien Hervé poursuivra jusqu'à la disparition de l'architecte en 1965.
Cet ouvrage monographique conçu par Lucien Hervé, en collaboration avec Olivier Beer, aborde tous les aspects de l'œuvre du photographe, souvent méconnus, pourtant essentiels. Il présente, outre son travail sur l'œuvre de Le Corbusier et sur l'architecture contemporaine, la vision d'un homme pour lequel la rue fut un intense champ de création par le biais d'un formalisme toujours teinté d'une poésie sensible.
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Lucien Hervé : l'homme construit [texte imprimé] / Olivier Beer, Auteur . - Paris : Seuil, 2001 . - 223 p. : ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 32 cm. - ( L' Oeuvre photographique (Paris)., ISSN 1248-6663) . ISBN : 978-2-02-049043-6 : Prix : 59 EUR : 387,01 F Bibliogr. p. 214-218 Langues : Français ( fre) Mots-clés : | photographie architecture Le Corbusier | Index. décimale : | MON Monographie | Résumé : | Ayant suivi Le Corbusier entre 1949 et 1965, Lucien Hervé est l'un des plus grands photographes d'architecture de son siècle.
Il n'aborde pas ce domaine en cherchant uniquement à laisser un document mais en essayant de s'imprégner totalement du bâtiment. Il accorde toute leur importance aux détails, ces détails trop souvent passés sous silence au profit de l'ensemble alors qu'ils sont la vie même de cet ensemble. Les photographies de Lucien Hervé relèvent autant de l'œil de l'architecte que de celui du peintre, jouant des ombres comme Soulages joue avec le noir.
Mais trop longtemps, le maître de la photographie d'architecture a éclipsé le photographe dont la carrière a pourtant débuté en 1938. Cette œuvre pourrait s'inscrire dans le courant du réalisme français de l'époque si elle n'était déjà toute singulière, construite et mesurée. Les murs parlent de l'homme autant que l'homme parle des murs, chacun répondant à l'autre dans une géométrie parfaite où l'ombre tranche le dialogue entre le fond et sa forme.
Photographe d'origine hongroise, né en 1910, Lucien Hervé s'installe à Paris en 1929, après un bref passage à Vienne où il suivit des cours de dessin. Les photographies qu'il réalise à partir de 1938 sont marquées tant par le cinéma expressionniste allemand et par S. M. Eisenstein que par la peinture cubiste et Mondrian. Un tournant décisif intervient en 1949, quand, après avoir vu son reportage sur la construction de l'Unité d'Habitation à Marseille, Le Corbusier le choisit pour être son photographe, tâche que Lucien Hervé poursuivra jusqu'à la disparition de l'architecte en 1965.
Cet ouvrage monographique conçu par Lucien Hervé, en collaboration avec Olivier Beer, aborde tous les aspects de l'œuvre du photographe, souvent méconnus, pourtant essentiels. Il présente, outre son travail sur l'œuvre de Le Corbusier et sur l'architecture contemporaine, la vision d'un homme pour lequel la rue fut un intense champ de création par le biais d'un formalisme toujours teinté d'une poésie sensible.
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