Titre : | Alex S. MacLean, l'arpenteur du ciel | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Dominique Carré (1953-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Damienne Hung, Traducteur ; Susan Wise, Traducteur | Editeur : | Paris : Textuel | Année de publication : | 2003 | Importance : | 367 p. | Présentation : | nombreuses ill. en coul., couv. ill. en coul. | Format : | 26 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84597-069-4 | Prix : | 54 EUR | Note générale : | Bibliogr. p. 365-367 | Langues : | Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) | Mots-clés : | photographie aérienne paysage environnement | Résumé : | La tradition de l’imagerie aérienne s’est maintenue depuis la fin du XIXe siècle au travers de
photographes célèbres, de Nadar à Arthus-Bertrand.
On aborde pourtant avec Alex MacLean un autre monde, celui d’un photographe engagé qui
décrit avec persévérance depuis une trentaine d’années, l’histoire et les évolutions
successives d’un même territoire, des grands espaces désertiques jusqu’aux nouvelles formes
d’habitat éclaté qui régissent aujourd’hui une grande part de l’urbanisme américain…
Architecte lui-même, le propos de MacLean n’est pas de parcourir le monde à la recherche d’images
isolées, mais de construire des séries d’images qui racontent et font comprendre une
histoire, l’histoire universelle des villes et des campagnes.
Cette obsession professionnelle de « paysagiste-urbaniste » ne l’a jamais conduit à se présenter
comme le grand photographe qu’il est. Car ses photos ne reposent pas sur le caractère exceptionnel
des sites qu’il photographie, mais par la qualité du cadre qu’il compose sur des sites souvent
banals : zones pavillonnaires, piscines, golf, parking, paysages ruraux, etc.
Véritable piéton du ciel, n’hésitant à poser son vieux Cessna dans les champs quand
il ne comprend pas l’objet de son image, il cherche à mettre en lumière ce qu’on regarde sans
comprendre, et particulièrement les liens qui régissent es interstices entre la nature et la ville. Ses
grands thèmes mêlent interrogations sur les effets du temps, sur les mou-vements géologiques, les
systèmes mouvants de limite des paysages, de dispersion des habitats, de redéploiement,
d’empiètement des surfaces et des activités.
Abondamment exploitées, voire pillées, souvent citées par les paysagistes européens, ses images
sont de valeur universelle.
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Alex S. MacLean, l'arpenteur du ciel [texte imprimé] / Dominique Carré (1953-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; Damienne Hung, Traducteur ; Susan Wise, Traducteur . - Paris : Textuel, 2003 . - 367 p. : nombreuses ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 26 cm. ISBN : 978-2-84597-069-4 : 54 EUR Bibliogr. p. 365-367 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng) Mots-clés : | photographie aérienne paysage environnement | Résumé : | La tradition de l’imagerie aérienne s’est maintenue depuis la fin du XIXe siècle au travers de
photographes célèbres, de Nadar à Arthus-Bertrand.
On aborde pourtant avec Alex MacLean un autre monde, celui d’un photographe engagé qui
décrit avec persévérance depuis une trentaine d’années, l’histoire et les évolutions
successives d’un même territoire, des grands espaces désertiques jusqu’aux nouvelles formes
d’habitat éclaté qui régissent aujourd’hui une grande part de l’urbanisme américain…
Architecte lui-même, le propos de MacLean n’est pas de parcourir le monde à la recherche d’images
isolées, mais de construire des séries d’images qui racontent et font comprendre une
histoire, l’histoire universelle des villes et des campagnes.
Cette obsession professionnelle de « paysagiste-urbaniste » ne l’a jamais conduit à se présenter
comme le grand photographe qu’il est. Car ses photos ne reposent pas sur le caractère exceptionnel
des sites qu’il photographie, mais par la qualité du cadre qu’il compose sur des sites souvent
banals : zones pavillonnaires, piscines, golf, parking, paysages ruraux, etc.
Véritable piéton du ciel, n’hésitant à poser son vieux Cessna dans les champs quand
il ne comprend pas l’objet de son image, il cherche à mettre en lumière ce qu’on regarde sans
comprendre, et particulièrement les liens qui régissent es interstices entre la nature et la ville. Ses
grands thèmes mêlent interrogations sur les effets du temps, sur les mou-vements géologiques, les
systèmes mouvants de limite des paysages, de dispersion des habitats, de redéploiement,
d’empiètement des surfaces et des activités.
Abondamment exploitées, voire pillées, souvent citées par les paysagistes européens, ses images
sont de valeur universelle.
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