[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Mouvement / Jean-Marc Adolphe

Titre :	117 - Mars - Avril - Mai 2023
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	REPORTAGES ZAD EN ALLEMAGNE : LA BOUE, LA CALZONE ET GRETA THUNBERG Aussi médiatisée que chorégraphiée, la lutte pour sauver le village ouest-allemand de Lützerath, menacé par l’extension d’une mine de charbon, a laissé place aux sympathisants sans frontière, insurgés zélés et écoterroristes du dimanche. Immersion dans les cuisines de la ZAD, où le désordre est une affaire de professionnels. LA RADIO CORSE, L’AUTONOMIE ET MON PROBLÈME DE HANCHE En Corse, depuis 30 ans, une émission de radio diffusée sur France Bleu à heure de grande écoute fait trembler les élus et glousser dans les chaumières. Comme en politique, le Forum porte des enjeux de « représentation » sujets à désaccords entre l’île et le continent. OPÉRA MILITAIRE SPÉCIAL À ODESSA L’opéra est un ensemble de codes sociaux : pas de baskets et pas un mot de russe. À Odessa, on s’apprête à donner Kateryna. Basé sur un célèbre poème ukrainien du XIXe siècle, cet opéra est l’histoire d’une innocente jeune femme, cruellement trahie par un officier russe. Déambulation surveillée par les prescripteurs de culture et la police du langage, entre deux sirènes antiaériennes. ATELIERS MÉDICIS À CLICHY-MONTFERMEIL, L’ARBRE QUI CACHE LES BOSQUETS Le centre d’art d’excellence, promis aux « habitants des banlieues » après les révoltes de 2005, tarde à prendre ses quartiers. Certains regrettent d’être laissés de côté. Les employés font ce qu’ils peuvent dans une partie de cartes truquée. Culturellement, le grand ensemble bouillonne, mais à qui la faute ? ENQUÊTE FROM MEKTOUB WITH LOVE Aussi clivant qu’insaisissable, Abdellatif Kechiche se serait perdu dans la production de son grand œuvre, Mektoub My Love, une série de films qui ne voient jamais le jour. Intermezzo, le second volet, a fait scandale à Cannes en 2019, avant de disparaître des écrans. Récit d’une quête donquichottesque comme l’industrie n’en permet plus. ANALYSES À L’ORPEA GARNIER Dans le milieu de la danse, l’âge moyen de départ en retraite est en deçà du plus idéaliste des slogans de manif’. Pour une poignée de danseurs, c’est un régime spécial ; pour tous les autres, c’est un congé forcé avec hernie discale et conseillers d’orientation. Tour d’horizon des petites combines de fin de carrière. ARTISTES DANS LE PRÊT-À-PAYER C’est une pratique courante : pour inventer, les marques de luxe recrutent de jeunes diplômés des Beaux-Arts. Ils et elles sont sculptrices, vidéastes 3D ou retoucheurs photo. Du travail à la mission mais bien payé, qui permet aux jeunes artistes de passer leurs soirées à créer « en toute liberté ». Si à 30 ans tu fais pas ton beurre avec la mode, t’as raté ta carrière. ENTRETIENS SORTIR DU XXE SIÈCLE AVEC LAURE FLANDRIN « Vaut mieux en rire », dit-on quand on n’a pas les moyens de renverser un gouvernement. D’après la chercheuse, le rire est à la fois un marqueur d’impuissance et un moyen de consolider des rapports de domination. Et pourtant, il n’y a rien de plus honnête et spontané. Enquête sociologique « à hauteur de rieur ». MARIANA ENRÍQUEZ Sa littérature, à la frontière de l’hyperréalisme, de l’horreur et du mysticisme, déshabille tous les tabous des sociétés latino-américaines. L’auteure vient de publier Les Dangers de fumer au lit, un recueil de nouvelles traversées par des adolescentes maléfiques, des femmes hantées par la disgrâce, des familles cernées par la peur et des enfants revenus des limbes. TIPHAINE RAFFIER Fête de famille qui vire à l’ostracisme, tête-à-tête prolongé avec un pédocriminel, règlement de compte sur fond de surendettement paysan : l’auteure et metteure en scène, au goût assumé pour la culture U.S. et les décors en carton-pâte, attaque les zones aveugles de nos petits kits moraux sans faire la leçon. BERTRAND BONELLO Son prochain film, La Bête, fera parler toute la Croisette : Léa Seydoux dans un triptyque d’anticipation librement inspiré de Henry James, et marqué par la disparition tragique de Gaspard Ulliel. De la solitude au rap sauvage, le cinéaste remonte aux origines de ses images fantasmagoriques, qu’il travaille avec la précision d’un mécanicien. APRÈS LA NATURE AVEC FATIMA OUASSAK On connaissait la militante et politologue pour avoir érigé la figure de la mère en « nouveau sujet révolutionnaire ». Artisane du « droit à respirer », point de convergence des luttes contre les violences policières et contre la pollution atmosphérique, elle s’interroge sur ce que « revenir à la terre » veut dire pour les habitants des quartiers bétonnés. PORTRAIT NÚRIA GÜELL, TOUT SAUF DU CARE Désobéissance financière, mariage blanc, déchéance de nationalité : depuis 15 ans, la performeuse catalane joue avec les vides juridiques et les structures de l’autorité. Elle conçoit ses interventions comme des arguments politiques, à mille lieux des professions de foi sociale du jour. CHRONIQUE C'EST QUOI LES DIÈZES ? Voyage en Gaulerie réfractaire PORTFOLIOS Ricardo Cases Juul Hondius POÉSIE Antoinette Ohannessian BANDE-DESSINÉE Sueur fermentée, par Stephen Vuillemin

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est un bulletin de Mouvement / Jean-Marc Adolphe

117 - Mars - Avril - Mai 2023 [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

REPORTAGES ZAD EN ALLEMAGNE : LA BOUE, LA CALZONE ET GRETA THUNBERG Aussi médiatisée que chorégraphiée, la lutte pour sauver le village ouest-allemand de Lützerath, menacé par l’extension d’une mine de charbon, a laissé place aux sympathisants sans frontière, insurgés zélés et écoterroristes du dimanche. Immersion dans les cuisines de la ZAD, où le désordre est une affaire de professionnels. LA RADIO CORSE, L’AUTONOMIE ET MON PROBLÈME DE HANCHE En Corse, depuis 30 ans, une émission de radio diffusée sur France Bleu à heure de grande écoute fait trembler les élus et glousser dans les chaumières. Comme en politique, le Forum porte des enjeux de « représentation » sujets à désaccords entre l’île et le continent. OPÉRA MILITAIRE SPÉCIAL À ODESSA L’opéra est un ensemble de codes sociaux : pas de baskets et pas un mot de russe. À Odessa, on s’apprête à donner Kateryna. Basé sur un célèbre poème ukrainien du XIXe siècle, cet opéra est l’histoire d’une innocente jeune femme, cruellement trahie par un officier russe. Déambulation surveillée par les prescripteurs de culture et la police du langage, entre deux sirènes antiaériennes. ATELIERS MÉDICIS À CLICHY-MONTFERMEIL, L’ARBRE QUI CACHE LES BOSQUETS Le centre d’art d’excellence, promis aux « habitants des banlieues » après les révoltes de 2005, tarde à prendre ses quartiers. Certains regrettent d’être laissés de côté. Les employés font ce qu’ils peuvent dans une partie de cartes truquée. Culturellement, le grand ensemble bouillonne, mais à qui la faute ? ENQUÊTE FROM MEKTOUB WITH LOVE Aussi clivant qu’insaisissable, Abdellatif Kechiche se serait perdu dans la production de son grand œuvre, Mektoub My Love, une série de films qui ne voient jamais le jour. Intermezzo, le second volet, a fait scandale à Cannes en 2019, avant de disparaître des écrans. Récit d’une quête donquichottesque comme l’industrie n’en permet plus. ANALYSES À L’ORPEA GARNIER Dans le milieu de la danse, l’âge moyen de départ en retraite est en deçà du plus idéaliste des slogans de manif’. Pour une poignée de danseurs, c’est un régime spécial ; pour tous les autres, c’est un congé forcé avec hernie discale et conseillers d’orientation. Tour d’horizon des petites combines de fin de carrière. ARTISTES DANS LE PRÊT-À-PAYER C’est une pratique courante : pour inventer, les marques de luxe recrutent de jeunes diplômés des Beaux-Arts. Ils et elles sont sculptrices, vidéastes 3D ou retoucheurs photo. Du travail à la mission mais bien payé, qui permet aux jeunes artistes de passer leurs soirées à créer « en toute liberté ». Si à 30 ans tu fais pas ton beurre avec la mode, t’as raté ta carrière. ENTRETIENS SORTIR DU XXE SIÈCLE AVEC LAURE FLANDRIN « Vaut mieux en rire », dit-on quand on n’a pas les moyens de renverser un gouvernement. D’après la chercheuse, le rire est à la fois un marqueur d’impuissance et un moyen de consolider des rapports de domination. Et pourtant, il n’y a rien de plus honnête et spontané. Enquête sociologique « à hauteur de rieur ». MARIANA ENRÍQUEZ Sa littérature, à la frontière de l’hyperréalisme, de l’horreur et du mysticisme, déshabille tous les tabous des sociétés latino-américaines. L’auteure vient de publier Les Dangers de fumer au lit, un recueil de nouvelles traversées par des adolescentes maléfiques, des femmes hantées par la disgrâce, des familles cernées par la peur et des enfants revenus des limbes. TIPHAINE RAFFIER Fête de famille qui vire à l’ostracisme, tête-à-tête prolongé avec un pédocriminel, règlement de compte sur fond de surendettement paysan : l’auteure et metteure en scène, au goût assumé pour la culture U.S. et les décors en carton-pâte, attaque les zones aveugles de nos petits kits moraux sans faire la leçon. BERTRAND BONELLO Son prochain film, La Bête, fera parler toute la Croisette : Léa Seydoux dans un triptyque d’anticipation librement inspiré de Henry James, et marqué par la disparition tragique de Gaspard Ulliel. De la solitude au rap sauvage, le cinéaste remonte aux origines de ses images fantasmagoriques, qu’il travaille avec la précision d’un mécanicien. APRÈS LA NATURE AVEC FATIMA OUASSAK On connaissait la militante et politologue pour avoir érigé la figure de la mère en « nouveau sujet révolutionnaire ». Artisane du « droit à respirer », point de convergence des luttes contre les violences policières et contre la pollution atmosphérique, elle s’interroge sur ce que « revenir à la terre » veut dire pour les habitants des quartiers bétonnés. PORTRAIT NÚRIA GÜELL, TOUT SAUF DU CARE Désobéissance financière, mariage blanc, déchéance de nationalité : depuis 15 ans, la performeuse catalane joue avec les vides juridiques et les structures de l’autorité. Elle conçoit ses interventions comme des arguments politiques, à mille lieux des professions de foi sociale du jour. CHRONIQUE C'EST QUOI LES DIÈZES ? Voyage en Gaulerie réfractaire PORTFOLIOS Ricardo Cases Juul Hondius POÉSIE Antoinette Ohannessian BANDE-DESSINÉE Sueur fermentée, par Stephen Vuillemin

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Art Press / Catherine Millet

Titre :	508 - Mars 2023
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Édito 5 Répondant critique Critical Repartee Étienne Hatt Hommage / HOMAGE 7 Georges Banu Catherine Millet Introducing 10 Gabrielle Conilh de Beyssac Barbara Satre Chroniques / Columns 15 Folle utopie Wild Utopia Fabrice Lauterjung 19 Wolfgang Laib, un ermitage Wolfgang Laib, A Hermitage Anne Bertrand POINT DE VUE / OPINION 22 Outsider ? Moderne ? Simplement peintre ! Outsider? Modern? Simply a Painter! Frédérique Joseph-Lowery ACTUALITÉS / SPOTLIGHTS 26 Les 40 ans du Laac 40 years of the Laac Catherine Francblin 29 Nos nuits chez Maud Le Pladec Our Nights with Maud Le Pladec Emmanuel Daydé DOSSIERS 32 GRANDE INTERVIEW Miriam Cahn : il faut montrer Miriam Cahn: You Have to Show Interview par Catherine Millet 42 Tarek Atoui, objets sonores en migration Tarek Atoui, Migrating Sounds Marcella Lista 48 Ali Cherri, archéologue de notre temps Ali Cherri, Archeologist of Our Time Jean-Jacques Manzanera 52 DESSINS CONTEMPORAINS CONTEMPORARY DRAWINGS 54 L’esprit de graphite The Spirit of Graphite Annabelle Gugnon 58 Au contact du photographique Engaging with Photography Étienne Hatt 62 Julie Doucet Philippe Ducat 64 Cyrielle Gulacsy Maud de la Forterie 66 Chloé Poizat Julie Chaizemartin 68 Katarzyna Wiesiołek Marc Donnadieu 71 expositions / reviews Djamel Tatah Gérard Titus-Carmel Mathieu K. Abonnenc Décadrage colonial Baya Pierre Moignard Cerith Wyn Evans Yun Hyong-keun Genieve Figgis 82 agenda 85 livres Pierre Manent, Blaise Pascal, notre contemporain Philippe Ivernel et Walter Benjamin, double sauvetage Cristina Campo, au-dessus du temps humain Olivier Rachet, hors conciliation Perrine Le Querrec, pour Hannah Höch Benjamin Moser, vie et œuvre de Susan Sontag Marie Bonaparte et Sigmund Freud, sexe, vérités et psychanalyse Lotte Eisner, veiller sur les trésors Nancy Cunard, anthologie noire Gilles Aillaud, l’insistance de la matière 96 Comptes rendus 98 Le feuilleton de Jacques Henric Philosophes taoïstes À venir, artpress n°509, avril 2023 Dossier Peinture figurative en France Grande interview Marc Desgrandchamps L’argent dans l’art à la Monnaie de Paris Anna-Eva Bergman au Musée d’art moderne de Paris Picasso aujourd’hui Olivier Zabat Couv. : Miriam Cahn, denkende, 11.2.97 (détail), 1997, huile sur toile, 25 x 20 cm, Court. l’artiste, galerie Jocelyn Wolff et galerie Meyer Riegger, Ph. François Doury, Coll. part.

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est un bulletin de Art Press / Catherine Millet

508 - Mars 2023 [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Édito 5 Répondant critique Critical Repartee Étienne Hatt Hommage / HOMAGE 7 Georges Banu Catherine Millet Introducing 10 Gabrielle Conilh de Beyssac Barbara Satre Chroniques / Columns 15 Folle utopie Wild Utopia Fabrice Lauterjung 19 Wolfgang Laib, un ermitage Wolfgang Laib, A Hermitage Anne Bertrand POINT DE VUE / OPINION 22 Outsider ? Moderne ? Simplement peintre ! Outsider? Modern? Simply a Painter! Frédérique Joseph-Lowery ACTUALITÉS / SPOTLIGHTS 26 Les 40 ans du Laac 40 years of the Laac Catherine Francblin 29 Nos nuits chez Maud Le Pladec Our Nights with Maud Le Pladec Emmanuel Daydé DOSSIERS 32 GRANDE INTERVIEW Miriam Cahn : il faut montrer Miriam Cahn: You Have to Show Interview par Catherine Millet 42 Tarek Atoui, objets sonores en migration Tarek Atoui, Migrating Sounds Marcella Lista 48 Ali Cherri, archéologue de notre temps Ali Cherri, Archeologist of Our Time Jean-Jacques Manzanera 52 DESSINS CONTEMPORAINS CONTEMPORARY DRAWINGS 54 L’esprit de graphite The Spirit of Graphite Annabelle Gugnon 58 Au contact du photographique Engaging with Photography Étienne Hatt 62 Julie Doucet Philippe Ducat 64 Cyrielle Gulacsy Maud de la Forterie 66 Chloé Poizat Julie Chaizemartin 68 Katarzyna Wiesiołek Marc Donnadieu 71 expositions / reviews Djamel Tatah Gérard Titus-Carmel Mathieu K. Abonnenc Décadrage colonial Baya Pierre Moignard Cerith Wyn Evans Yun Hyong-keun Genieve Figgis 82 agenda 85 livres Pierre Manent, Blaise Pascal, notre contemporain Philippe Ivernel et Walter Benjamin, double sauvetage Cristina Campo, au-dessus du temps humain Olivier Rachet, hors conciliation Perrine Le Querrec, pour Hannah Höch Benjamin Moser, vie et œuvre de Susan Sontag Marie Bonaparte et Sigmund Freud, sexe, vérités et psychanalyse Lotte Eisner, veiller sur les trésors Nancy Cunard, anthologie noire Gilles Aillaud, l’insistance de la matière 96 Comptes rendus 98 Le feuilleton de Jacques Henric Philosophes taoïstes À venir, artpress n°509, avril 2023 Dossier Peinture figurative en France Grande interview Marc Desgrandchamps L’argent dans l’art à la Monnaie de Paris Anna-Eva Bergman au Musée d’art moderne de Paris Picasso aujourd’hui Olivier Zabat Couv. : Miriam Cahn, denkende, 11.2.97 (détail), 1997, huile sur toile, 25 x 20 cm, Court. l’artiste, galerie Jocelyn Wolff et galerie Meyer Riegger, Ph. François Doury, Coll. part.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Cahiers du Cinéma / Jean-Michel Frodon

Titre :	796 - Mars 2023 - Cinéastes au travail
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Editorial La fidélité des indomptés par Marcos Uzal Au travail La fabrique des films de demain Pedro Almodóvar Catherine Breillat Pierre Creton Sophie Fillières Emmanuel Mouret Wang Bing Payal Kapadia Alain Guiraudie Victor Erice Omar El Zohairy Cédric Kahn Arnaud et Jean-Marie Larrieu Yann Gonzalez Whit Stillman Arthur Harari Richard Linklater Événement Esterno notte de Marco Bellocchio La mort à l’italienne par Yal Sadat Un anarchisme subtil Entretien avec Marco Bellocchio Cahier critique Music d’Angela Schanelec Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras Corps politiques Rencontre avec Philippe Mangeot Goutte d’Or de Clément Cogitore Le Barrage d’Ali Cherri Voyages en Italie de Sophie Letourneur Eternal Daughter de Joanna Hogg Notes sur d’autres films Hors salles En place de Jean-Pascal Zadi, Une obsession venue d’ailleurs de Dan Berk et Robert Oltsen, Mutzenbacher de Ruth Beckerman, Le Pupille d’Alice Rohrwacher, The Nocebo Effect de Lorcan Finnegan Journal Rétrospective Jean-Pierre Gorin à Cinéma du réel Festivals Rotterdam, Clermont-Ferrand, Gérardmer Rencontre Ana Katz à Cinélatino Rétrospective Musidora au FIFF de Créteil Rencontre Patrick Wang aux Journées cinématographiques de Saint-Denis Rétrospective Jean-Luc Godard à la BPI Inédit Histoire de la guerre civile de Dziga Vertov Nouvelles du monde Disparitions Dialogue Mémoires révélées Le temps du regard par Jean Breschand Pour un cinéma archéologique Entretien avec Christophe Cognet et Jérôme Prieur À pas aveugles de Christophe Cognet DVD / Ressorties Binka Jeliazkova, rétrospective en 4 films Michael Roemer, rétrospective en 3 films Les Espions et La Femme sur la Lune de Fritz Lang Algérie, année zéro de Marceline Loridan-Ivens et Jean‑Pierre Sergent L’Impitoyable Lune de miel ! et Les Mutants de l’espace de Bill Plympton Livres Rita Hayworth de Gaël Lépingle Jean-Luc Godard (Écrits politiques sur le cinéma et autres arts filmiques, tome 2) de Nicole Brenez Profession fripouille de George Sanders Hommage Paul Vecchiali La passion de l’inégalité par Pierre Eugène Vecchiali, prince et principe par Jean-Charles Fitoussi Entrées dans la danse avec Fabienne Babe, Marianne Basler, Françoise Lebrun, Pascal Cervo

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Cahiers du Cinéma / Jean-Michel Frodon

796 - Mars 2023 - Cinéastes au travail [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Editorial La fidélité des indomptés par Marcos Uzal Au travail La fabrique des films de demain Pedro Almodóvar Catherine Breillat Pierre Creton Sophie Fillières Emmanuel Mouret Wang Bing Payal Kapadia Alain Guiraudie Victor Erice Omar El Zohairy Cédric Kahn Arnaud et Jean-Marie Larrieu Yann Gonzalez Whit Stillman Arthur Harari Richard Linklater Événement Esterno notte de Marco Bellocchio La mort à l’italienne par Yal Sadat Un anarchisme subtil Entretien avec Marco Bellocchio Cahier critique Music d’Angela Schanelec Toute la beauté et le sang versé de Laura Poitras Corps politiques Rencontre avec Philippe Mangeot Goutte d’Or de Clément Cogitore Le Barrage d’Ali Cherri Voyages en Italie de Sophie Letourneur Eternal Daughter de Joanna Hogg Notes sur d’autres films Hors salles En place de Jean-Pascal Zadi, Une obsession venue d’ailleurs de Dan Berk et Robert Oltsen, Mutzenbacher de Ruth Beckerman, Le Pupille d’Alice Rohrwacher, The Nocebo Effect de Lorcan Finnegan Journal Rétrospective Jean-Pierre Gorin à Cinéma du réel Festivals Rotterdam, Clermont-Ferrand, Gérardmer Rencontre Ana Katz à Cinélatino Rétrospective Musidora au FIFF de Créteil Rencontre Patrick Wang aux Journées cinématographiques de Saint-Denis Rétrospective Jean-Luc Godard à la BPI Inédit Histoire de la guerre civile de Dziga Vertov Nouvelles du monde Disparitions Dialogue Mémoires révélées Le temps du regard par Jean Breschand Pour un cinéma archéologique Entretien avec Christophe Cognet et Jérôme Prieur À pas aveugles de Christophe Cognet DVD / Ressorties Binka Jeliazkova, rétrospective en 4 films Michael Roemer, rétrospective en 3 films Les Espions et La Femme sur la Lune de Fritz Lang Algérie, année zéro de Marceline Loridan-Ivens et Jean‑Pierre Sergent L’Impitoyable Lune de miel ! et Les Mutants de l’espace de Bill Plympton Livres Rita Hayworth de Gaël Lépingle Jean-Luc Godard (Écrits politiques sur le cinéma et autres arts filmiques, tome 2) de Nicole Brenez Profession fripouille de George Sanders Hommage Paul Vecchiali La passion de l’inégalité par Pierre Eugène Vecchiali, prince et principe par Jean-Charles Fitoussi Entrées dans la danse avec Fabienne Babe, Marianne Basler, Françoise Lebrun, Pascal Cervo

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est un bulletin de Phylactère / Roxanne Maillet

Titre :	2 - 2023 - Oh là là!
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Phylactère est une revue annuelle à voix multiples, née du désir d’explorer l’écriture de l’oralité et les possibilités de retranscription de performance, à travers des visions authentiques, subjectives et spontanées. Donnant la parole à des amateur·ice·s, artiste·s, designer·s et penseur·se·s, la revue Phylactère regroupe des écrits de transition, assumant tous les glissements entre un script, l’action réalisée et sa traduction, avec une attention extrême et aventureuse pour la manière dont les contextes, gestes, émotions et espaces sont mis en jeu lors de cette retranscription. Initiée par Roxanne Maillet et Auriane Preud’homme à l’invitation de Camille Videcoq lors de la résidence Entrée Principale (Marseille), Phylactère conjugue pratique graphique et éditoriale et démarche curatoriale en intégrant au processus de publication l’organisation de différents événements. Pour son deuxième numéro, Phylactère prend pour titre l’onomatopée Oh là là ! - Sortie début juillet 2022 - 160 pages - 3 couleurs impression Riso - 190 x 260 mm - 400 ex. - Avec les contributions de : Anne Lise Le Gac, Benoit Le Boulicot, Camille Videcoq, Cecil Serres, Considered to be Allies (Margaux Parillaux & Mie Frederikke Fischer Christensen), Claudia Pagès, Ghita Skali, Loren Tortil, Loreto Martinez Troncoso, Louise Hervé & Clovis Maillet, Mona Gérardin-Laverge, Nygel Panasco, pauline le boulba, Sarah Browne, Susie Green, Tiziana La Melia, Thanee, L'autre. Conception graphique : Auriane Preud'homme et Roxanne Maillet. - Ce numéro a été publié avec le soutien du CNAP - Centre national des arts plastiques et du Centre d'art contemporain Chanot www.cacc.clamart.fr

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est un bulletin de Phylactère / Roxanne Maillet

2 - 2023 - Oh là là! [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Phylactère est une revue annuelle à voix multiples, née du désir d’explorer l’écriture de l’oralité et les possibilités de retranscription de performance, à travers des visions authentiques, subjectives et spontanées. Donnant la parole à des amateur·ice·s, artiste·s, designer·s et penseur·se·s, la revue Phylactère regroupe des écrits de transition, assumant tous les glissements entre un script, l’action réalisée et sa traduction, avec une attention extrême et aventureuse pour la manière dont les contextes, gestes, émotions et espaces sont mis en jeu lors de cette retranscription. Initiée par Roxanne Maillet et Auriane Preud’homme à l’invitation de Camille Videcoq lors de la résidence Entrée Principale (Marseille), Phylactère conjugue pratique graphique et éditoriale et démarche curatoriale en intégrant au processus de publication l’organisation de différents événements. Pour son deuxième numéro, Phylactère prend pour titre l’onomatopée Oh là là ! - Sortie début juillet 2022 - 160 pages - 3 couleurs impression Riso - 190 x 260 mm - 400 ex. - Avec les contributions de : Anne Lise Le Gac, Benoit Le Boulicot, Camille Videcoq, Cecil Serres, Considered to be Allies (Margaux Parillaux & Mie Frederikke Fischer Christensen), Claudia Pagès, Ghita Skali, Loren Tortil, Loreto Martinez Troncoso, Louise Hervé & Clovis Maillet, Mona Gérardin-Laverge, Nygel Panasco, pauline le boulba, Sarah Browne, Susie Green, Tiziana La Melia, Thanee, L'autre. Conception graphique : Auriane Preud'homme et Roxanne Maillet. - Ce numéro a été publié avec le soutien du CNAP - Centre national des arts plastiques et du Centre d'art contemporain Chanot www.cacc.clamart.fr

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Tèque / Samuel Aubert

Titre :	2 - Février 2023
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Amazon de l’intérieur Anonyme Destruction d’emplois, rythme de travail insoutenable, évitement de la TVA , mise au travail de sans-papiers dans les chaînes logistiques et dégradation écologique des territoires : tels sont les effets ravageurs de l’implantation des hangars Amazon en France, comme ailleurs dans le monde. Dans un contexte où la parole des travailleur·euses de la tech se fait rare, nous avons saisi l’occasion de cet entretien avec un ingénieur en cybersécurité publié par Logic Magazine pour faire exister et circuler cette parole en français. On apprend notamment que la grande majorité des recettes d’Amazon ne se fait pas grâce à la vente de biens, mais celle de services numériques de stockage de données (Amazon Web Services), et on y découvre surtout qu’une certaine rhétorique de la sécurisation des données permet aux équipes de marketing de l’entreprise de séduire les clients et ainsi garantir son modèle d’affaire dans le cloud computing. Les pièges de l’attention Nick Seaver Acheter l’article Si la critique des technologies a une spécificité, c’est sans doute, pour le meilleur comme pour le pire, un certain goût pour l’utilisation des métaphores et l’invention de concepts. On retrouve cela dans certaines zones de la recherche universitaire comme les études des sciences et des techniques (Science and Technology Studies ou STS), dans le travail d’auteur·ices bien connu·es comme Donna Haraway, quand ce ne sont pas les autobaptisé·es « archéologues » des médias qui jouent des chiasmes plus ou moins virtuoses (les médias comme virus, les virus comme médias, etc.). Nick Seaver, qui se définit volontiers comme ethnographe des cultures informatiques, est une figure des STS, et il ne rechigne pas à une forme de pensée qui joue sur les mots. Mais comme certain·es des meilleur·es dans cet exercice, il prend le risque de le faire, car il est capable de parler avec une certaine précision dans deux langues à la fois : en l’occurrence, celle du développement et du management de logiciels — et en particulier des systèmes de recommandation algorithmique — et celle du savoir des pièges, qu’on choisisse de l’appeler « art de la capture » ou, pour faire plus chic, « captologie ». Tout cela ne serait peut-être que coquetterie s’il ne s’agissait pas d’exprimer des rapports entre les deux univers qui sont parfois très directs. Comme l’explique l’article, certain·es ingénieur·es-stars sont passé·es par l’école des recherches sur le comportement animal. Surtout, ce réseau de métaphores prend tout son intérêt quand il permet de prendre du recul sur tout un jargon professionnel qui s’accompagne de petits indicateurs fétiches : taux de rétention et d’engagement, stickiness, etc. Ce détour par le vocabulaire professionnel des développeur·euses d’algorithmes permet d’observer une série de glissements de perspective : de la séduction à l’orientation des pratiques, du soutien dans la découverte à la production de réflexes et à la captation de l’attention, ou de l’objectif de satisfaction de l’utilisateur·ice à celle des actionnaires. Cringe & probabilités Robin James Jusqu’à une période récente, la critique de l’exploitation des données personnelles visait le pouvoir de prédiction plus ou moins crédible que celles-ci semblaient accorder à des entreprises surtout soucieuses d’identifier et d’alimenter des comportements d’achats. Si l’on n’est pas du genre à consommer des flux Facebook ou Instagram à longueur de journée, ou que l’on se pense assez malin·gne pour déjouer les publicités, il paraît assez facile d’écarter cela d’un revers de la main. Mais on sait aussi aujourd’hui qu’en France, Pôle Emploi et la CAF utilisent le même type de modèles prédictifs pour identifier des irrégularités et ainsi renforcer leurs contrôles sur les personnes ayant droit à des aides sociales (quitte à suspendre ces aides directement, et à tort). Sans s’attarder sur l’un de ces mécanismes de répression en particulier, la philosophe Robin James éclaire dans l’article qui suit ce qui constitue la base commune de leur fonctionnement : la méthode bayésienne en sciences des données. Et pour nous expliquer son principe, elle se concentre sur l’expression de l’orientation sexuelle et des identités de genre. James montre que la prétention à la neutralité d’un certain type de probabilités statistiques reproduit incidemment sur les plateformes en ligne le même genre de conventions sociales que celles qui fondent par ailleurs le racisme, la transphobie, l’aversion pour les handicapées et toutes autres formes d’exclusion. Parce que les conventions sociales ne passeraient plus par des catégories préconstruites (comme c’est le cas avec le mépris de classe, le sexisme ou le racisme), et parce qu’elles se situent désormais à une échelle granulaire, algorithmique et inaccessible au public, elles n’apparaissent plus d’emblée visibles et contestables de la même manière. Selon James, les nouveaux systèmes de gestion et de punition des déviances sur les plateformes sont d’autant plus machiavéliques et/ou kafkaïens qu’ils se passent bien d’un discours explicite sur les frontières de la « conformité ». La morale diffuse et ordinaire du cringe (« grimace », en français), cette façon intuitive de juger les comportements des autres déplacés ou incongrus, devient la meilleure métaphore de cette « nouvelle normalité ». Survivre avec l’algo Laura Forlano Nous avons déclaré dans notre premier numéro que Tèque s’intéressait « à la vie des technologies et à nos vies avec elles ». Mais pour être honnêtes, le premier plan nous est d’emblée paru plus concret que le second. Qu’est-ce que c’est, au fond, que de vivre avec les technologies ? A-t-on seulement les moyens — les mots, le temps et la patience, les savoirs tacites et l’expérience de l’(auto-)observation — qui permettent de décrire et d’étayer la rencontre avec une interface de trading, la fréquentation d’une application de rencontres, l’usage d’une méthode de cryptage, la rencontre avec un virus informatique, l’immersion dans une base de données ? Ce genre d’ambition rencontre les mêmes défis que toute écriture située — comment partir de l’échelle du quotidien, du personnel, en évitant le nombrilisme ? Il se peut que les réponses à ces questions ne soient que locales, ad hoc, expérimentales, sans cesse remises à l’épreuve ; et que les personnes les mieux placées pour écrire ce genre de choses ne viennent pas forcément des sciences des données ou des domaines de recherche spécialisés dans l’informatique ou les réseaux. Quoi qu’il en soit, s’il nous fallait un emblème de ce que ce genre de perspective offre d’inédit et de précieux, ce court article, transcription d’une conférence donnée lors d’un évènement intitulé « Co-opting AI : Body » en 2019, pourrait bien y prétendre : Laura Forlano, professeur de design dans une école d’architecture de l’Illinois, y raconte ses jours et ses nuits avec un appareil dont le bon fonctionnement est pour elle une question de vie et de mort. Embarquée dans GTA-RP Julie Le Baron Julie Le Baron est aussi à l’aise pour décrire la mélancolie qui habite les recoins oubliés des premiers univers virtuels comme Active Worlds pour Canard PC que les transformations des nuits étoilés chez Ciel & Espace. En bons newbies, nous n’avions que vaguement entendu parlé du role play : ce phénomène consiste à incarner et improviser autour de personnages précis dans des jeux open world — avant qu’elle ne nous propose une immersion dans les serveurs qui héberge l’un des communautés françaises les plus vibrantes, dans les rues de la mythique ville Liberty City de GTA. On la suit se familiarisant peu à peu avec les règles du jeu et les soubresauts d’un scénario qui ne cesse de s’inventer en temps réel. Avec ce texte, il nous a paru important de montrer qu’en dehors des mise en scène glossy d’Instagram et des clowneries de TikTok, une autre théâtralité joyeuse se dessine dans les role play : un désir émancipateur d’échapper à sa condition en inventant une vie rêvée ou banale, celle d’un chauffeur de bus ou d’une bimbo rebelle. Mais dans cet univers, comme peut-être dans ceux de Donjons et Dragons ou Second Life, c’est peut-être le plus familier qui s’avère le plus étrange.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Tèque / Samuel Aubert

2 - Février 2023 [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Amazon de l’intérieur Anonyme Destruction d’emplois, rythme de travail insoutenable, évitement de la TVA , mise au travail de sans-papiers dans les chaînes logistiques et dégradation écologique des territoires : tels sont les effets ravageurs de l’implantation des hangars Amazon en France, comme ailleurs dans le monde. Dans un contexte où la parole des travailleur·euses de la tech se fait rare, nous avons saisi l’occasion de cet entretien avec un ingénieur en cybersécurité publié par Logic Magazine pour faire exister et circuler cette parole en français. On apprend notamment que la grande majorité des recettes d’Amazon ne se fait pas grâce à la vente de biens, mais celle de services numériques de stockage de données (Amazon Web Services), et on y découvre surtout qu’une certaine rhétorique de la sécurisation des données permet aux équipes de marketing de l’entreprise de séduire les clients et ainsi garantir son modèle d’affaire dans le cloud computing. Les pièges de l’attention Nick Seaver Acheter l’article Si la critique des technologies a une spécificité, c’est sans doute, pour le meilleur comme pour le pire, un certain goût pour l’utilisation des métaphores et l’invention de concepts. On retrouve cela dans certaines zones de la recherche universitaire comme les études des sciences et des techniques (Science and Technology Studies ou STS), dans le travail d’auteur·ices bien connu·es comme Donna Haraway, quand ce ne sont pas les autobaptisé·es « archéologues » des médias qui jouent des chiasmes plus ou moins virtuoses (les médias comme virus, les virus comme médias, etc.). Nick Seaver, qui se définit volontiers comme ethnographe des cultures informatiques, est une figure des STS, et il ne rechigne pas à une forme de pensée qui joue sur les mots. Mais comme certain·es des meilleur·es dans cet exercice, il prend le risque de le faire, car il est capable de parler avec une certaine précision dans deux langues à la fois : en l’occurrence, celle du développement et du management de logiciels — et en particulier des systèmes de recommandation algorithmique — et celle du savoir des pièges, qu’on choisisse de l’appeler « art de la capture » ou, pour faire plus chic, « captologie ». Tout cela ne serait peut-être que coquetterie s’il ne s’agissait pas d’exprimer des rapports entre les deux univers qui sont parfois très directs. Comme l’explique l’article, certain·es ingénieur·es-stars sont passé·es par l’école des recherches sur le comportement animal. Surtout, ce réseau de métaphores prend tout son intérêt quand il permet de prendre du recul sur tout un jargon professionnel qui s’accompagne de petits indicateurs fétiches : taux de rétention et d’engagement, stickiness, etc. Ce détour par le vocabulaire professionnel des développeur·euses d’algorithmes permet d’observer une série de glissements de perspective : de la séduction à l’orientation des pratiques, du soutien dans la découverte à la production de réflexes et à la captation de l’attention, ou de l’objectif de satisfaction de l’utilisateur·ice à celle des actionnaires. Cringe & probabilités Robin James Jusqu’à une période récente, la critique de l’exploitation des données personnelles visait le pouvoir de prédiction plus ou moins crédible que celles-ci semblaient accorder à des entreprises surtout soucieuses d’identifier et d’alimenter des comportements d’achats. Si l’on n’est pas du genre à consommer des flux Facebook ou Instagram à longueur de journée, ou que l’on se pense assez malin·gne pour déjouer les publicités, il paraît assez facile d’écarter cela d’un revers de la main. Mais on sait aussi aujourd’hui qu’en France, Pôle Emploi et la CAF utilisent le même type de modèles prédictifs pour identifier des irrégularités et ainsi renforcer leurs contrôles sur les personnes ayant droit à des aides sociales (quitte à suspendre ces aides directement, et à tort). Sans s’attarder sur l’un de ces mécanismes de répression en particulier, la philosophe Robin James éclaire dans l’article qui suit ce qui constitue la base commune de leur fonctionnement : la méthode bayésienne en sciences des données. Et pour nous expliquer son principe, elle se concentre sur l’expression de l’orientation sexuelle et des identités de genre. James montre que la prétention à la neutralité d’un certain type de probabilités statistiques reproduit incidemment sur les plateformes en ligne le même genre de conventions sociales que celles qui fondent par ailleurs le racisme, la transphobie, l’aversion pour les handicapées et toutes autres formes d’exclusion. Parce que les conventions sociales ne passeraient plus par des catégories préconstruites (comme c’est le cas avec le mépris de classe, le sexisme ou le racisme), et parce qu’elles se situent désormais à une échelle granulaire, algorithmique et inaccessible au public, elles n’apparaissent plus d’emblée visibles et contestables de la même manière. Selon James, les nouveaux systèmes de gestion et de punition des déviances sur les plateformes sont d’autant plus machiavéliques et/ou kafkaïens qu’ils se passent bien d’un discours explicite sur les frontières de la « conformité ». La morale diffuse et ordinaire du cringe (« grimace », en français), cette façon intuitive de juger les comportements des autres déplacés ou incongrus, devient la meilleure métaphore de cette « nouvelle normalité ». Survivre avec l’algo Laura Forlano Nous avons déclaré dans notre premier numéro que Tèque s’intéressait « à la vie des technologies et à nos vies avec elles ». Mais pour être honnêtes, le premier plan nous est d’emblée paru plus concret que le second. Qu’est-ce que c’est, au fond, que de vivre avec les technologies ? A-t-on seulement les moyens — les mots, le temps et la patience, les savoirs tacites et l’expérience de l’(auto-)observation — qui permettent de décrire et d’étayer la rencontre avec une interface de trading, la fréquentation d’une application de rencontres, l’usage d’une méthode de cryptage, la rencontre avec un virus informatique, l’immersion dans une base de données ? Ce genre d’ambition rencontre les mêmes défis que toute écriture située — comment partir de l’échelle du quotidien, du personnel, en évitant le nombrilisme ? Il se peut que les réponses à ces questions ne soient que locales, ad hoc, expérimentales, sans cesse remises à l’épreuve ; et que les personnes les mieux placées pour écrire ce genre de choses ne viennent pas forcément des sciences des données ou des domaines de recherche spécialisés dans l’informatique ou les réseaux. Quoi qu’il en soit, s’il nous fallait un emblème de ce que ce genre de perspective offre d’inédit et de précieux, ce court article, transcription d’une conférence donnée lors d’un évènement intitulé « Co-opting AI : Body » en 2019, pourrait bien y prétendre : Laura Forlano, professeur de design dans une école d’architecture de l’Illinois, y raconte ses jours et ses nuits avec un appareil dont le bon fonctionnement est pour elle une question de vie et de mort. Embarquée dans GTA-RP Julie Le Baron Julie Le Baron est aussi à l’aise pour décrire la mélancolie qui habite les recoins oubliés des premiers univers virtuels comme Active Worlds pour Canard PC que les transformations des nuits étoilés chez Ciel & Espace. En bons newbies, nous n’avions que vaguement entendu parlé du role play : ce phénomène consiste à incarner et improviser autour de personnages précis dans des jeux open world — avant qu’elle ne nous propose une immersion dans les serveurs qui héberge l’un des communautés françaises les plus vibrantes, dans les rues de la mythique ville Liberty City de GTA. On la suit se familiarisant peu à peu avec les règles du jeu et les soubresauts d’un scénario qui ne cesse de s’inventer en temps réel. Avec ce texte, il nous a paru important de montrer qu’en dehors des mise en scène glossy d’Instagram et des clowneries de TikTok, une autre théâtralité joyeuse se dessine dans les role play : un désir émancipateur d’échapper à sa condition en inventant une vie rêvée ou banale, celle d’un chauffeur de bus ou d’une bimbo rebelle. Mais dans cet univers, comme peut-être dans ceux de Donjons et Dragons ou Second Life, c’est peut-être le plus familier qui s’avère le plus étrange.

Titre :	A propos d'amour
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	bell hooks (1952-....)
Editeur :	Paris : Editions Divergences
Année de publication :	impr. 2022
Importance :	1 vol. (241 p.)
Format :	20 cm
ISBN/ISSN/EAN :	979-1-09-708851-4
Prix :	16 EUR
Langues :	Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Mots-clés :	amour  éthique  communauté
Index. décimale :	SOC sociologie
Résumé :	Parmi les livres les plus appréciés de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et envisage un art d'aimer qui ne se résume pas au frisson de l'attraction ou à la simple tendresse. Recourant à la philosophie morale comme à la psychologie, elle s'en prend au cynisme narquois qui entoure les discussions au sujet de l'amour, et s'attache à redonner toute sa noblesse à la possibilité de l'amour, dans une perspective féministe.

A propos d'amour [texte imprimé] / bell hooks (1952-....) . - Paris : Editions Divergences, impr. 2022 . - 1 vol. (241 p.) ; 20 cm.
ISBN : 979-1-09-708851-4 : 16 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)

Mots-clés :	amour  éthique  communauté
Index. décimale :	SOC sociologie
Résumé :	Parmi les livres les plus appréciés de bell hooks, À propos d'amour est un texte singulier. Avec sa perspicacité habituelle et ses talents de vulgarisatrice, l'autrice afroféministe s'y attaque à une thématique rarement abordée de front en théorie politique. Définissant l'amour comme un acte et non comme un sentiment, bell hooks démonte tous les obstacles que la culture patriarcale oppose à des relations d'amour saines, et envisage un art d'aimer qui ne se résume pas au frisson de l'attraction ou à la simple tendresse. Recourant à la philosophie morale comme à la psychologie, elle s'en prend au cynisme narquois qui entoure les discussions au sujet de l'amour, et s'attache à redonner toute sa noblesse à la possibilité de l'amour, dans une perspective féministe.

Titre :	Le paradigme de l'art contemporain : structures d'une révolution artistique
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Nathalie Heinich, Auteur
Editeur :	[Paris] : Gallimard
Année de publication :	impr. 2014
Collection :	Bibliothèque des sciences humaines, ISSN 0768-0570
Importance :	1 vol. (373 p.)
Format :	23 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-07-013923-1
Prix :	21,50 EUR
Note générale :	Bibliogr. p. 347-356. Bibliogr. des oeuvres de N. Heinich, 2 p. Index
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	sociologie de l'art
Résumé :	Dans un article paru en 1999 dans Le Débat, Nathalie Heinich proposait de considérer l’art contemporain comme un genre de l’art, différent de l’art moderne comme de l’art classique. Il s’agissait d’en bien marquer la spécificité – un jeu sur les frontières ontologiques de l’art – tout en accueillant la pluralité des définitions de l’art susceptibles de coexister. Quinze ans après, la «querelle de l’art contemporain» n’est pas éteinte, stimulée par l’explosion des prix, la spectacularisation des propositions et le soutien d’institutions renommées, comme l’illustrent les «installations» controversées à Versailles. Dans ce nouveau livre, l'auteur pousse le raisonnement à son terme : plus qu’un «genre» artistique, l’art contemporain fonctionne comme un nouveau paradigme, autrement dit «une structuration générale des conceptions admises à un moment du temps», un modèle inconscient qui formate le sens de la normalité. Nathalie Heinich peut dès lors scruter en sociologue les modalités de cette révolution artistique dans le fonctionnement interne du monde de l’art : critères d’acceptabilité, fabrication et circulation des œuvres, statut des artistes, rôle des intermédiaires et des institutions... Une installation, une performance, une vidéo sont étrangères aux paradigmes classique comme moderne, faisant de l’art contemporain un objet de choix pour une investigation sociologique raisonnée, à distance aussi bien des discours de ses partisans que de ceux de ses détracteurs.

Le paradigme de l'art contemporain : structures d'une révolution artistique [texte imprimé] / Nathalie Heinich, Auteur . - [Paris] : Gallimard, impr. 2014 . - 1 vol. (373 p.) ; 23 cm. - (Bibliothèque des sciences humaines, ISSN 0768-0570) .
ISBN : 978-2-07-013923-1 : 21,50 EUR
Bibliogr. p. 347-356. Bibliogr. des oeuvres de N. Heinich, 2 p. Index
Langues : Français (fre)

Mots-clés :

sociologie de l'art

Résumé :

Dans un article paru en 1999 dans Le Débat, Nathalie Heinich proposait de considérer l’art contemporain comme un genre de l’art, différent de l’art moderne comme de l’art classique. Il s’agissait d’en bien marquer la spécificité – un jeu sur les frontières ontologiques de l’art – tout en accueillant la pluralité des définitions de l’art susceptibles de coexister. Quinze ans après, la «querelle de l’art contemporain» n’est pas éteinte, stimulée par l’explosion des prix, la spectacularisation des propositions et le soutien d’institutions renommées, comme l’illustrent les «installations» controversées à Versailles. Dans ce nouveau livre, l'auteur pousse le raisonnement à son terme : plus qu’un «genre» artistique, l’art contemporain fonctionne comme un nouveau paradigme, autrement dit «une structuration générale des conceptions admises à un moment du temps», un modèle inconscient qui formate le sens de la normalité. Nathalie Heinich peut dès lors scruter en sociologue les modalités de cette révolution artistique dans le fonctionnement interne du monde de l’art : critères d’acceptabilité, fabrication et circulation des œuvres, statut des artistes, rôle des intermédiaires et des institutions... Une installation, une performance, une vidéo sont étrangères aux paradigmes classique comme moderne, faisant de l’art contemporain un objet de choix pour une investigation sociologique raisonnée, à distance aussi bien des discours de ses partisans que de ceux de ses détracteurs.

Titre :	Décor n°2 : Vulgaire
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Judith Abensour ; Elsa Boyer
Editeur :	Paris : Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs
Année de publication :	2022
Importance :	1 vol. (412 p.)
Présentation :	ill. en coul., couv. ill. en coul.
Format :	25 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-905710-77-2
Prix :	25 EUR
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	vukgaire  médias  gore  corps  genre
Index. décimale :	PER périodiques
Résumé :	Après un premier numéro manifeste consacré à la question du décor, ce second opus explore le « vulgaire », mot redoutablement polysémique et politique qui incarne toutes les tensions de notre époque. À travers des entretiens, portfolios, textes théoriques ou de fiction, la revue interroge, dans un double mouvement d'immersion et de distance critique, cette part commune de l'humanité – qui est à la fois celle du peuple, du corps, de l'organique, des affects, de l'obscène, et de la transgression. A l'affût de ses vibrations, Décor fait place à des contributions qui rendent compte du vulgaire tant dans ses aspects matériels que sensitifs, prenant le risque de se laisser envahir par ses excès : du gold « bling bling » au jaune fluo de la signalétique, du gore aux puanteurs du commun, en passant par la langue bâtarde, le web primal, Vladimir Poutine et le XVIIIème siècle français. Sous la direction de Judith Abensour, Elsa Boyer et Rose Vidal (enseignantes et étudiante à l'École des Arts Décoratifs), une soixantaine de contributeur.ice.s de différents champs de la théorie et de la création littéraire et artistique - dont de nombreux élèves et jeunes talents, réfléchissent et expérimentent comment le vulgaire, objet d'un jugement teinté de mépris justifiant le cloisonnement social, pourrait être la source d'une aspiration plus grande à la représentativité et au partage.
Note de contenu :	Avec les contributions de Emmanuel Tibloux, Judith Abensour, Elsa Boyer, Rose Vidal, Roee Rosen, Pierre Zaoui, Ryōko Sekiguchi, Victoire Gonzalvez, Juliette Guérin, Jean-Pierre Salgas, Madeleine Aktypi, Judith Abensour, Julien Sirjacq & Clara Guislain, Adrienne Boutang, Mathias Sabourdin, Joffrey Dieumegard, Dominic Gagnon, Brieuc Schieb, Grégoire Beil, Margaux Ballagny, Shana Moulton & Jill Gasparina, Kiana Hubert-Low, Tarek Lakhrissi, Nick Rees-Roberts, Manuel Cervera-Marzal, Stéphane Bouquet & Julien Théry, Sarah Tritz, McKenzie Wark, Clément Pérot-Guillaume, Arlette Farge, Hippolyte Hentgen, Charles Pennequin, Michel Jourde, Anne-James Chaton, Ada Ackerman, Stéphane Bouquet, L'Armée noire, Emanuele Quinz, Fedor Pliskin, Yves Citton, Natacha Lesueur, Clara Schulmann, Florence Doléac, Marie Canet, Lisa Robertson, Florence Paradeis, Elodie Petit, Roxanne Mailllet, Le Porn project, Sophia Lang, Céline Atallah, Vaginal Davis & Keenan Teddy Smith, Franck Freitas-Ekué, Sophie Wahnich, Rayane Mcirdi, Sylvie Laurent, Christian-Trésor Djoujum, Latifa Laâbissi.

Décor n°2 : Vulgaire [texte imprimé] / Judith Abensour ; Elsa Boyer . - Paris : Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs, 2022 . - 1 vol. (412 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 25 cm.
ISBN : 978-2-905710-77-2 : 25 EUR
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	vukgaire  médias  gore  corps  genre
Index. décimale :	PER périodiques
Résumé :	Après un premier numéro manifeste consacré à la question du décor, ce second opus explore le « vulgaire », mot redoutablement polysémique et politique qui incarne toutes les tensions de notre époque. À travers des entretiens, portfolios, textes théoriques ou de fiction, la revue interroge, dans un double mouvement d'immersion et de distance critique, cette part commune de l'humanité – qui est à la fois celle du peuple, du corps, de l'organique, des affects, de l'obscène, et de la transgression. A l'affût de ses vibrations, Décor fait place à des contributions qui rendent compte du vulgaire tant dans ses aspects matériels que sensitifs, prenant le risque de se laisser envahir par ses excès : du gold « bling bling » au jaune fluo de la signalétique, du gore aux puanteurs du commun, en passant par la langue bâtarde, le web primal, Vladimir Poutine et le XVIIIème siècle français. Sous la direction de Judith Abensour, Elsa Boyer et Rose Vidal (enseignantes et étudiante à l'École des Arts Décoratifs), une soixantaine de contributeur.ice.s de différents champs de la théorie et de la création littéraire et artistique - dont de nombreux élèves et jeunes talents, réfléchissent et expérimentent comment le vulgaire, objet d'un jugement teinté de mépris justifiant le cloisonnement social, pourrait être la source d'une aspiration plus grande à la représentativité et au partage.
Note de contenu :	Avec les contributions de Emmanuel Tibloux, Judith Abensour, Elsa Boyer, Rose Vidal, Roee Rosen, Pierre Zaoui, Ryōko Sekiguchi, Victoire Gonzalvez, Juliette Guérin, Jean-Pierre Salgas, Madeleine Aktypi, Judith Abensour, Julien Sirjacq & Clara Guislain, Adrienne Boutang, Mathias Sabourdin, Joffrey Dieumegard, Dominic Gagnon, Brieuc Schieb, Grégoire Beil, Margaux Ballagny, Shana Moulton & Jill Gasparina, Kiana Hubert-Low, Tarek Lakhrissi, Nick Rees-Roberts, Manuel Cervera-Marzal, Stéphane Bouquet & Julien Théry, Sarah Tritz, McKenzie Wark, Clément Pérot-Guillaume, Arlette Farge, Hippolyte Hentgen, Charles Pennequin, Michel Jourde, Anne-James Chaton, Ada Ackerman, Stéphane Bouquet, L'Armée noire, Emanuele Quinz, Fedor Pliskin, Yves Citton, Natacha Lesueur, Clara Schulmann, Florence Doléac, Marie Canet, Lisa Robertson, Florence Paradeis, Elodie Petit, Roxanne Mailllet, Le Porn project, Sophia Lang, Céline Atallah, Vaginal Davis & Keenan Teddy Smith, Franck Freitas-Ekué, Sophie Wahnich, Rayane Mcirdi, Sylvie Laurent, Christian-Trésor Djoujum, Latifa Laâbissi.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Cahiers du Cinéma / Jean-Michel Frodon

Titre :	795 - Février 2023 - Steven Spielberg aux origines
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Qu’un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l’accompagnent, est un véritable événement. Parce qu’il est sans doute le cinéaste américain pour qui l’enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu’à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l’idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l’œuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière. La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l’actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l’autre événement de février : il rappelle l’importance historique de ce film mais aussi la singularité d’une figure essentielle, Seyrig, sans doute l’une des plus aimées de l’histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un « Cinéma retrouvé » diffracté et fourni. Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d’autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d’Ingmar Bergman, complètent ce numéro.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Cahiers du Cinéma / Jean-Michel Frodon

795 - Février 2023 - Steven Spielberg aux origines [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Qu’un cinéaste comme Steven Spielberg revienne sur ses années de jeunesse, sa découverte du cinéma, et avec elles, les joies et souffrances qui l’accompagnent, est un véritable événement. Parce qu’il est sans doute le cinéaste américain pour qui l’enfance a le plus eu une place privilégiée. Mais aussi parce qu’à 76 ans, il a fini par représenter comme aucun autre l’idée du cinéma comme émerveillement, à une époque où le rapport au spectaculaire et à la salle semble plus tourmenté que jamais. Des entretiens avec Michelle Williams (qui joue le rôle de sa mère dans the Fabelmans, et figure en couverture de ce numéro) et Tony Kushner (producteur et scénariste), ainsi que plusieurs textes analysant l’œuvre de Spielberg abordent par plusieurs biais celui qui restera sans doute comme le film le plus important et singulier de sa carrière. La sortie en version restaurée de Sois belle et tais-toi ! de Delphine Seyrig, où l’actrice donnait la parole, en 1975, à vingt-trois comédiennes, est l’autre événement de février : il rappelle l’importance historique de ce film mais aussi la singularité d’une figure essentielle, Seyrig, sans doute l’une des plus aimées de l’histoire de la revue, approchée à différents moments de son travail dans un « Cinéma retrouvé » diffracté et fourni. Les sorties du mois, entre autres les nouveaux films de M. Night Shyamalan et de Hong Sang-soo, ainsi que d’autres manifestations, expositions, cycles et parutions, comme le monumental volume des carnets d’Ingmar Bergman, complètent ce numéro.

Titre :	La mélancolie de l'anatomie
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Shelley Jackson (1963-....), Auteur ; Bernard Hoepffner (1946-....), Traducteur
Editeur :	Paris : J. Corti
Année de publication :	impr. 2009
Importance :	1 vol. (273 p.)
Format :	18 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-7143-1014-9
Prix :	20 EUR
Langues :	Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Index. décimale :	LITT Littérature
Résumé :	Dans l’Anatomie de la Mélancolie, Robert Burton tente de faire l’anatomie d’un état de l’esprit, Shelley Jackson (née en 1963) tente, au contraire, de spiritualiser l’anatomie. Ce faisant, elle donne au lecteur tout le plaisir que l’on peut trouver dans les vieux livres de science que l’on connaît surtout aujourd’hui pour leur qualité littéraire. La Mélancolie de l’Anatomie, explore ce même territoire, celui des limites entre la littérature et la recherche scientifique, entre la citation à outrance et une écriture entièrement neuve, entre la religion et la fantaisie. Comme le dit l’auteur, « Si certaines de mes phrases sont d’une grande complexité, ce n’est rien quand on les compare à celles de Burton. » Là où Burton pénètre dans le corps humain pour y chercher les liens entre l’esprit, la psyché et le corps tel qu’on le connaissait à la fin de la Renaissance (en fonction de la théorie des humeurs), Jackson imagine l’œuf, le sperme, le fœtus, le cancer, les nerfs, les godemichés, le flegme, les cheveux, le sommeil, le sang, le lait et la graisse comme extérieurs, séparés, influençant les humains, leur corps, leur culture, leurs relations, du dehors. Son livre est également structuré selon les humeurs, qui divisent le livre en quatre parties : Cholérique, Mélancolique, Flegmatique et Sanguin. Jackson se concentre sur ce qu’elle appelle les « résidus » du corps, elle leur donne une vie séparée et imagine, avec humour, énormément d’imagination verbale et une très grande virtuosité de construction, comment les êtres humains peuvent interagir avec tous ces éléments dont ils font en général peu de cas.

La mélancolie de l'anatomie [texte imprimé] / Shelley Jackson (1963-....), Auteur ; Bernard Hoepffner (1946-....), Traducteur . - Paris : J. Corti, impr. 2009 . - 1 vol. (273 p.) ; 18 cm.
ISBN : 978-2-7143-1014-9 : 20 EUR
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)

Index. décimale :

LITT Littérature

Résumé :

Dans l’Anatomie de la Mélancolie, Robert Burton tente de faire l’anatomie d’un état de l’esprit, Shelley Jackson (née en 1963) tente, au contraire, de spiritualiser l’anatomie. Ce faisant, elle donne au lecteur tout le plaisir que l’on peut trouver dans les vieux livres de science que l’on connaît surtout aujourd’hui pour leur qualité littéraire. La Mélancolie de l’Anatomie, explore ce même territoire, celui des limites entre la littérature et la recherche scientifique, entre la citation à outrance et une écriture entièrement neuve, entre la religion et la fantaisie. Comme le dit l’auteur, « Si certaines de mes phrases sont d’une grande complexité, ce n’est rien quand on les compare à celles de Burton. » Là où Burton pénètre dans le corps humain pour y chercher les liens entre l’esprit, la psyché et le corps tel qu’on le connaissait à la fin de la Renaissance (en fonction de la théorie des humeurs), Jackson imagine l’œuf, le sperme, le fœtus, le cancer, les nerfs, les godemichés, le flegme, les cheveux, le sommeil, le sang, le lait et la graisse comme extérieurs, séparés, influençant les humains, leur corps, leur culture, leurs relations, du dehors. Son livre est également structuré selon les humeurs, qui divisent le livre en quatre parties : Cholérique, Mélancolique, Flegmatique et Sanguin. Jackson se concentre sur ce qu’elle appelle les « résidus » du corps, elle leur donne une vie séparée et imagine, avec humour, énormément d’imagination verbale et une très grande virtuosité de construction, comment les êtres humains peuvent interagir avec tous ces éléments dont ils font en général peu de cas.

Titre :	Zoe Leonard : Al Río
Titre original :	= To the River
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Tim Johnson (1978-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; C. J. Alvarez (19..-....), Auteur ; Catherine Facerias, Auteur ; Elisabeth Lebovici (1953-....), Auteur ; Musée d'art moderne Grand-Duc Jean, Collectivité éditrice ; Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Collectivité éditrice ; Aude Fondard, Traducteur ; Juan Manuel Nadalini (1972-....), Traducteur ; Christopher Winks, Traducteur ; François Boisivon, Traducteur ; Robin Myers, Traducteur
Editeur :	Berlin : Hatje Cantz Verlag
Année de publication :	2022
Autre Editeur :	Luxembourg [Luxembourg] : Mudam
Importance :	2 vol. (315p.;232 p.)
Présentation :	ill. en coul.
Format :	23 x 29 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-3-7757-4878-0
Prix :	74 EUR
Note générale :	Publié à l'occasion de l'exposition "Zoe Leonard. Al río / To the River" qui a eu lieu au Luxembourg, Mudam Luxembourg-Musée d'Art Moderne, du 26 février au 6 juin 2022 puis en France, à Paris, Musée d'art moderne, du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Langues :	Espagnol (spa) Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Espagnol (spa)
Mots-clés :	fleuve  Etats-Unis  Mexique  frontières  écologie
Index. décimale :	MON PHO monographies-photo
Résumé :	Le travail de Zoé Leonard fusionne la photographie, la sculpture et l’installation, en équilibrant un concept rigoureux avec une vision nettement personnelle. Al río / To the River, initié en 2016, est un projet photographique d’envergure épique qui aborde les plus de mille miles de frontière fluviale que partagent les États-Unis et le Mexique. Leonard aborde le fleuve, connu sous le nom de Rio Bravo au Mexique et de Río Grande aux États-Unis, comme un leitmotiv multiforme dans lequel les préoccupations culturelles, écologiques, historiques, sociales, politiques et économiques se croisent. Publié en deux volumes, le premier présentera les photographies de Leonard, tandis que le second, édité par Tim Johnson, rassemble les contributions écrites d’un groupe remarquable d’artistes, de journalistes, de poètes et d’érudits internationaux. Conçue comme une forme de circulation alternative pour l’œuvre, la publication fournit également une référence interdisciplinaire pour les personnes intéressées par le fleuve, les questions environnementales, la culture des zones frontalières et les questions frontalières contemporaines.

Zoe Leonard = = To the River : Al Río [texte imprimé] / Tim Johnson (1978-....), Directeur de publication, rédacteur en chef ; C. J. Alvarez (19..-....), Auteur ; Catherine Facerias, Auteur ; Elisabeth Lebovici (1953-....), Auteur ; Musée d'art moderne Grand-Duc Jean, Collectivité éditrice ; Musée d'art moderne de la Ville de Paris, Collectivité éditrice ; Aude Fondard, Traducteur ; Juan Manuel Nadalini (1972-....), Traducteur ; Christopher Winks, Traducteur ; François Boisivon, Traducteur ; Robin Myers, Traducteur . - Berlin : Hatje Cantz Verlag : Luxembourg (Luxembourg) : Mudam, 2022 . - 2 vol. (315p.;232 p.) : ill. en coul. ; 23 x 29 cm.
ISBN : 978-3-7757-4878-0 : 74 EUR
Publié à l'occasion de l'exposition "Zoe Leonard. Al río / To the River" qui a eu lieu au Luxembourg, Mudam Luxembourg-Musée d'Art Moderne, du 26 février au 6 juin 2022 puis en France, à Paris, Musée d'art moderne, du 15 octobre 2022 au 29 janvier 2023
Langues : Espagnol (spa) Anglais (eng) Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Espagnol (spa)

Mots-clés :	fleuve  Etats-Unis  Mexique  frontières  écologie
Index. décimale :	MON PHO monographies-photo
Résumé :	Le travail de Zoé Leonard fusionne la photographie, la sculpture et l’installation, en équilibrant un concept rigoureux avec une vision nettement personnelle. Al río / To the River, initié en 2016, est un projet photographique d’envergure épique qui aborde les plus de mille miles de frontière fluviale que partagent les États-Unis et le Mexique. Leonard aborde le fleuve, connu sous le nom de Rio Bravo au Mexique et de Río Grande aux États-Unis, comme un leitmotiv multiforme dans lequel les préoccupations culturelles, écologiques, historiques, sociales, politiques et économiques se croisent. Publié en deux volumes, le premier présentera les photographies de Leonard, tandis que le second, édité par Tim Johnson, rassemble les contributions écrites d’un groupe remarquable d’artistes, de journalistes, de poètes et d’érudits internationaux. Conçue comme une forme de circulation alternative pour l’œuvre, la publication fournit également une référence interdisciplinaire pour les personnes intéressées par le fleuve, les questions environnementales, la culture des zones frontalières et les questions frontalières contemporaines.

Titre :	Puisqu'il fallait tout repenser : [exposition, Arles, 4 juillet-26 septembre 2021]
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Andrea Giunta, Auteur
Congrès :	Rencontres internationales de la photographie (52; 2021; Arles, Bouches-du-Rhône), Auteur
Editeur :	Paris : delpire & co
Année de publication :	2021
Importance :	1 vol. (non paginé [ca 336] p.)
Présentation :	ill. en coul.
Format :	17 x 30 cm
ISBN/ISSN/EAN :	979-1-09-582134-2
Prix :	45 EUR
Note générale :	Catalogue inspiré de l'exposition : "Pensar todo de nuevo", créée et produite par la Galerie Rolf art à Buenos Aires, Argentine, en mars 2020 Publié à l'occasion de l'exposition à Arles, du 4 juillet au 26 septembre 2021
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	fémimnismes  luttes  Amérique du Sud
Index. décimale :	CAT exp Catalogues d'expositions
Résumé :	"Nous pouvons tout repenser : penser à partir d’une perspective qui prenne en compte les affects et le désir d’un nouveau partage au sein des relations humaines, des liens symboliques, du rapport avec la nature. Le féminisme est une théorie et une pratique qui aborde également les questions du post-humain, de la création du commun."(Andrea Giunta) Pensar todo de nuevo / Puisqu’il fallait tout repenser propose d’explorer et de questionner notre monde actuel à l’aune des combats féministes menés depuis les années 1970 en Amérique Latine. Prolongement d’une exposition virtuelle imaginée juste avant la pandémie et le confinement mondial de mars 2020 par Andrea Giunta et la galerie Rolf-Art de Buenos Aires (Argentine), le livre propose une sélection de 220 œuvres (photographies, vidéos, sculptures, performances…) de 25 artistes, créées entre les années 1970 et aujourd’hui, et accompagne une exposition aux Rencontres d’Arles 2021. Il s’agit de repenser avec un regard neuf les significations latentes d’œuvres réalisées dans d’autres contextes, de retourner aux archives, de s’arrêter sur les résonances que produit le rapprochement des images, avec pour fil rouge les actions-performances féministes et leurs mutations, depuis les luttes pour le contrôle du corps, à celles plus récentes pour la protection de la nature et des autres formes vivantes.

Puisqu'il fallait tout repenser : [exposition, Arles, 4 juillet-26 septembre 2021] [texte imprimé] / Andrea Giunta, Auteur / Rencontres internationales de la photographie (52; 2021; Arles, Bouches-du-Rhône), Auteur . - Paris : delpire & co, 2021 . - 1 vol. (non paginé [ca 336] p.) : ill. en coul. ; 17 x 30 cm.
ISBN : 979-1-09-582134-2 : 45 EUR
Catalogue inspiré de l'exposition : "Pensar todo de nuevo", créée et produite par la Galerie Rolf art à Buenos Aires, Argentine, en mars 2020
Publié à l'occasion de l'exposition à Arles, du 4 juillet au 26 septembre 2021
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	fémimnismes  luttes  Amérique du Sud
Index. décimale :	CAT exp Catalogues d'expositions
Résumé :	"Nous pouvons tout repenser : penser à partir d’une perspective qui prenne en compte les affects et le désir d’un nouveau partage au sein des relations humaines, des liens symboliques, du rapport avec la nature. Le féminisme est une théorie et une pratique qui aborde également les questions du post-humain, de la création du commun."(Andrea Giunta) Pensar todo de nuevo / Puisqu’il fallait tout repenser propose d’explorer et de questionner notre monde actuel à l’aune des combats féministes menés depuis les années 1970 en Amérique Latine. Prolongement d’une exposition virtuelle imaginée juste avant la pandémie et le confinement mondial de mars 2020 par Andrea Giunta et la galerie Rolf-Art de Buenos Aires (Argentine), le livre propose une sélection de 220 œuvres (photographies, vidéos, sculptures, performances…) de 25 artistes, créées entre les années 1970 et aujourd’hui, et accompagne une exposition aux Rencontres d’Arles 2021. Il s’agit de repenser avec un regard neuf les significations latentes d’œuvres réalisées dans d’autres contextes, de retourner aux archives, de s’arrêter sur les résonances que produit le rapprochement des images, avec pour fil rouge les actions-performances féministes et leurs mutations, depuis les luttes pour le contrôle du corps, à celles plus récentes pour la protection de la nature et des autres formes vivantes.

Titre :	Visages
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Geneviève Fortin, Auteur
Editeur :	Editions Interventions
Année de publication :	2022
Importance :	1 vol. (155 p.)
Présentation :	ill. en coul., couv. ill. en coul.
Format :	31 cm
ISBN/ISSN/EAN :	978-2-924298-65-7
Prix :	15 EUR
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	visage  portrait  identité  identité virtuelle  masques  société de contrôle
Index. décimale :	HIST THE Histoire et théorie de l'art
Résumé :	Le visage est-il encore la vérité de la personne, la mise à nu de son être ? Au cours des siècles, l'art du portrait a contribué à établir cette vérité du visage, à travers les portraits, ou autoportraits de Rembrandt à Francis Bacon, depuis les photographies de Nadar au XXe siècle jusqu'aux selfies contemporains. L'art d'aujourd'hui accorde-t-il un même traitement au visage comme manifestation de notre expérience de vie, de notre singularité et de notre caractère ? Chaque visage est unique et pourtant la contemplation du visage de l'autre aurait pour effet de révéler notre humanité commune (Lévinas). Est-ce encore le cas à l'époque de la reconnaissance faciale numérique par les États policiers, ou de l'obligation du masque en situation de pandémie ? Ce numéro d'Inter, art actuel examine le statut du visage dans une société de l'image, comment le visage peut devenir un outil de subversion et le canevas d'un nouveau scandale. Le visage est le champ de bataille du vrai et du faux, du réel et du virtuel, de l'ancien et du nouveau. À en juger par le caractère stimulant des contributions à ce dossier, il apparaît que la problématique du visage est plus actuelle que jamais.

Visages [texte imprimé] / Geneviève Fortin, Auteur . - Québec : Editions Interventions, 2022 . - 1 vol. (155 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 31 cm.
ISBN : 978-2-924298-65-7 : 15 EUR
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	visage  portrait  identité  identité virtuelle  masques  société de contrôle
Index. décimale :	HIST THE Histoire et théorie de l'art
Résumé :	Le visage est-il encore la vérité de la personne, la mise à nu de son être ? Au cours des siècles, l'art du portrait a contribué à établir cette vérité du visage, à travers les portraits, ou autoportraits de Rembrandt à Francis Bacon, depuis les photographies de Nadar au XXe siècle jusqu'aux selfies contemporains. L'art d'aujourd'hui accorde-t-il un même traitement au visage comme manifestation de notre expérience de vie, de notre singularité et de notre caractère ? Chaque visage est unique et pourtant la contemplation du visage de l'autre aurait pour effet de révéler notre humanité commune (Lévinas). Est-ce encore le cas à l'époque de la reconnaissance faciale numérique par les États policiers, ou de l'obligation du masque en situation de pandémie ? Ce numéro d'Inter, art actuel examine le statut du visage dans une société de l'image, comment le visage peut devenir un outil de subversion et le canevas d'un nouveau scandale. Le visage est le champ de bataille du vrai et du faux, du réel et du virtuel, de l'ancien et du nouveau. À en juger par le caractère stimulant des contributions à ce dossier, il apparaît que la problématique du visage est plus actuelle que jamais.

Titre :	Memory Lane
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Guillaume Zuili, Photographe ; Christine Ollier, Intervieweur
Editeur :	Paris : Maison CF
Année de publication :	2020
Importance :	1 vol. (non paginé [ca 144] p.)
Présentation :	ill.
Format :	25 cm
ISBN/ISSN/EAN :	979-1-09-657514-5
Prix :	36 EUR
Note générale :	Contient un entretien de Christine Ollier avec Guillaume Zuili
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	urbanisme  architecture  patrimoine industriel
Index. décimale :	MON PHO monographies-photo
Résumé :	« C’est en 2017 que je découvre Corbeil, où le festival l’Œil Urbain présente mon travail Smoke and Mirrors », commence Guillaume Zuili. « En arrivant dans la ville, l’architecture si particulière m’a saisi d’un coup. Des bâtiments industriels du début du siècle dernier étaient là, en plein centre-ville. Ils étaient magnifiques. La ville s’était construite autour des Moulins de Corbeil. C’est ainsi que l’idée de travailler sur un patrimoine industriel est née. Je suis parti du centre avec le Moulin comme cathédrale, puis j’ai élargi mon cercle à d’autres industries, qui ont marqué l’empreinte de cette ville. Notamment Helio qui est une gigantesque imprimerie. Et puis d’autres qui sommeillent avant de disparaître. Ou qui ont disparu et dont les traces sont encore là. » Guillaume Zuili s’attaque dans ce livre à un nouveau territoire urbain, celui de Corbeil-Essonnes. À l’invitation du festival « L’Œil urbain », qui rassemble à chaque printemps les grands noms de la photographie contemporaine, il s’installe en résidence pour l’année 2019. Utilisant tour à tour une chambre photographique, un appareil moyen format et un Olympus Pen, il crée des images protéiformes, interprétations surréalistes d’un patrimoine urbain marquant la géographie d’un territoire. Les formes se succèdent et s’enchaînent au fil des pages, déroulant une histoire cinématographique à l’ambiance polar.

Memory Lane [texte imprimé] / Guillaume Zuili, Photographe ; Christine Ollier, Intervieweur . - Paris : Maison CF, 2020 . - 1 vol. (non paginé [ca 144] p.) : ill. ; 25 cm.
ISBN : 979-1-09-657514-5 : 36 EUR
Contient un entretien de Christine Ollier avec Guillaume Zuili
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	urbanisme  architecture  patrimoine industriel
Index. décimale :	MON PHO monographies-photo
Résumé :	« C’est en 2017 que je découvre Corbeil, où le festival l’Œil Urbain présente mon travail Smoke and Mirrors », commence Guillaume Zuili. « En arrivant dans la ville, l’architecture si particulière m’a saisi d’un coup. Des bâtiments industriels du début du siècle dernier étaient là, en plein centre-ville. Ils étaient magnifiques. La ville s’était construite autour des Moulins de Corbeil. C’est ainsi que l’idée de travailler sur un patrimoine industriel est née. Je suis parti du centre avec le Moulin comme cathédrale, puis j’ai élargi mon cercle à d’autres industries, qui ont marqué l’empreinte de cette ville. Notamment Helio qui est une gigantesque imprimerie. Et puis d’autres qui sommeillent avant de disparaître. Ou qui ont disparu et dont les traces sont encore là. » Guillaume Zuili s’attaque dans ce livre à un nouveau territoire urbain, celui de Corbeil-Essonnes. À l’invitation du festival « L’Œil urbain », qui rassemble à chaque printemps les grands noms de la photographie contemporaine, il s’installe en résidence pour l’année 2019. Utilisant tour à tour une chambre photographique, un appareil moyen format et un Olympus Pen, il crée des images protéiformes, interprétations surréalistes d’un patrimoine urbain marquant la géographie d’un territoire. Les formes se succèdent et s’enchaînent au fil des pages, déroulant une histoire cinématographique à l’ambiance polar.

Titre :	True West
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Anne Rearick (19..-....), Photographe
Editeur :	Paris : Maison CF
Année de publication :	2019
Importance :	1 vol. ([142] p.)
Présentation :	ill.
Format :	25 cm
ISBN/ISSN/EAN :	979-1-09-657513-8
Prix :	39 EUR
Langues :	Anglais (eng)
Mots-clés :	paysage  Etats-Unis  ruralité
Index. décimale :	MON PHO monographies-photo
Résumé :	« Il y a presque un siècle, mon arrière-grand-mère, Maggie May Jones a quitté l’Oklahoma, pour Boise en Idaho avec mari et enfants, dans une roulotte qui contenait la plupart de leurs biens. La tête pleine de rêves. Trois générations plus tard, je naquis. Les souvenirs des étés passés auprès de mon grand-père dans l’Idaho sont les plus forts de mon enfance. Le rodéo et les cow-boys, les drive-in, la descente de la rivière sur des chambres à air, l’odeur et le bruit des pistolets, et la famille ivre… » L’Idaho est semblable à beaucoup d’États américains : la capitale Boise, avec sa belle université et sa population mixte, n’accueille que 12% de la population. Dans le reste de la région, un ensemble de petites villes rurales, où dans certaines églises, le drapeau américain flotte fièrement à côté de la croix… Voici le décor de l’histoire photographique personnelle de cette grande photographe américaine, qui travaille dans le temps, en noir et blanc, dans une atmosphère cinématographique.

True West [texte imprimé] / Anne Rearick (19..-....), Photographe . - Paris : Maison CF, 2019 . - 1 vol. ([142] p.) : ill. ; 25 cm.
ISBN : 979-1-09-657513-8 : 39 EUR
Langues : Anglais (eng)

Mots-clés :	paysage  Etats-Unis  ruralité
Index. décimale :	MON PHO monographies-photo
Résumé :	« Il y a presque un siècle, mon arrière-grand-mère, Maggie May Jones a quitté l’Oklahoma, pour Boise en Idaho avec mari et enfants, dans une roulotte qui contenait la plupart de leurs biens. La tête pleine de rêves. Trois générations plus tard, je naquis. Les souvenirs des étés passés auprès de mon grand-père dans l’Idaho sont les plus forts de mon enfance. Le rodéo et les cow-boys, les drive-in, la descente de la rivière sur des chambres à air, l’odeur et le bruit des pistolets, et la famille ivre… » L’Idaho est semblable à beaucoup d’États américains : la capitale Boise, avec sa belle université et sa population mixte, n’accueille que 12% de la population. Dans le reste de la région, un ensemble de petites villes rurales, où dans certaines églises, le drapeau américain flotte fièrement à côté de la croix… Voici le décor de l’histoire photographique personnelle de cette grande photographe américaine, qui travaille dans le temps, en noir et blanc, dans une atmosphère cinématographique.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Art Press / Catherine Millet

Titre :	507 - Février 2023
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Édito 5 L’optimisme de la raison The Optimism of the Intellect Jacques Henric Introducing 6 Agata Wieczorek Claire Margat Chroniques / Columns 11 Artistes contrebandiers Artist-Smugglers Catherine Francblin 15 Vu du train Seen from the Train Etienne Hatt 18 Fantômes, aveux et magie Ghosts, Confessions and Magic Georges Banu Week-End 20 Pascal Convert, miroirs des temps Pascal Convert, Mirrors of Times Didier Arnaudet L’art en pochette / Record Sleeve Art 23 Iannis Xenakis et Victor Vasarely Philippe Ducat ACTUALITÉS / SPOTLIGHTS 24 UTOPIES EN QUESTION UTOPIAS IN QUESTION Architectures impossibles Impossible Architectures Damien Sausset 27 La capitale de l’humanité The Capital of Humanity Christophe Le Gac 30 Le Générateur, histoires de performances Le Générateur, Performance Histories Julien Bécourt DOSSIERS 34 LA PHOTOGRAPHIE AFRICAINE PAR ELLE-MEME AFRICAN PHOTOGRAPHY IN ITS OWN WORDS 36 Ekow Eshun, un espace mental Ekow Eshun, Africa State of Mind Interview par Etienne Hatt 46 Zanele Muholi, militantisme visuel Zanele Muholi, Visual Activism Texte et interview par Aurélie Cavanna 54 André Magnin, faiseur de rois André Magnin, Kingmaker Julie Chaizemartin 59 Maria Nepomuceno, le cercle des femmes enchantées Maria Nepomuceno, The Circle of Enchanted Women Frédérique Joseph-Lowery 64 Anne et Patrick Poirier, une archéologie de la mémoire Anne et Patrick Poirier, An Archaeology of Memory Madeleine Filippi 70 expositions / reviews Gregory Crewdson Christa Sommerer & Laurent Mignonneau Didier Fiúza Faustino Art brut et bande dessinée Dominique Renson Musées en exil Les Portes du possible Renverser ses yeux William Wegman Hans-Jörg Georgi Valentin Carron 83 agenda 85 livres Felix Macherez, un grand roman « baroque » Hélène Cixous, « bien creuse, vieille taupe ! » Nikos Kavvadias, Ulysse lyrique Jacques Brou, du bonheur d’être un homme Camille de Toledo, vivre avec le vide Jean-François Braunstein, woke, raisons d’une déraison Blaise Cendars, fin du monde et résurrection Frank Perrin, jeunesse de Debord 96 Comptes rendus 98 Le feuilleton de Jacques Henric Pier Paolo Pasolini

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Art Press / Catherine Millet

507 - Février 2023 [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Édito 5 L’optimisme de la raison The Optimism of the Intellect Jacques Henric Introducing 6 Agata Wieczorek Claire Margat Chroniques / Columns 11 Artistes contrebandiers Artist-Smugglers Catherine Francblin 15 Vu du train Seen from the Train Etienne Hatt 18 Fantômes, aveux et magie Ghosts, Confessions and Magic Georges Banu Week-End 20 Pascal Convert, miroirs des temps Pascal Convert, Mirrors of Times Didier Arnaudet L’art en pochette / Record Sleeve Art 23 Iannis Xenakis et Victor Vasarely Philippe Ducat ACTUALITÉS / SPOTLIGHTS 24 UTOPIES EN QUESTION UTOPIAS IN QUESTION Architectures impossibles Impossible Architectures Damien Sausset 27 La capitale de l’humanité The Capital of Humanity Christophe Le Gac 30 Le Générateur, histoires de performances Le Générateur, Performance Histories Julien Bécourt DOSSIERS 34 LA PHOTOGRAPHIE AFRICAINE PAR ELLE-MEME AFRICAN PHOTOGRAPHY IN ITS OWN WORDS 36 Ekow Eshun, un espace mental Ekow Eshun, Africa State of Mind Interview par Etienne Hatt 46 Zanele Muholi, militantisme visuel Zanele Muholi, Visual Activism Texte et interview par Aurélie Cavanna 54 André Magnin, faiseur de rois André Magnin, Kingmaker Julie Chaizemartin 59 Maria Nepomuceno, le cercle des femmes enchantées Maria Nepomuceno, The Circle of Enchanted Women Frédérique Joseph-Lowery 64 Anne et Patrick Poirier, une archéologie de la mémoire Anne et Patrick Poirier, An Archaeology of Memory Madeleine Filippi 70 expositions / reviews Gregory Crewdson Christa Sommerer & Laurent Mignonneau Didier Fiúza Faustino Art brut et bande dessinée Dominique Renson Musées en exil Les Portes du possible Renverser ses yeux William Wegman Hans-Jörg Georgi Valentin Carron 83 agenda 85 livres Felix Macherez, un grand roman « baroque » Hélène Cixous, « bien creuse, vieille taupe ! » Nikos Kavvadias, Ulysse lyrique Jacques Brou, du bonheur d’être un homme Camille de Toledo, vivre avec le vide Jean-François Braunstein, woke, raisons d’une déraison Blaise Cendars, fin du monde et résurrection Frank Perrin, jeunesse de Debord 96 Comptes rendus 98 Le feuilleton de Jacques Henric Pier Paolo Pasolini

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Gorgonzola

Titre :	26 - 2023
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2023
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Gorgonzola

26 - 2023 [texte imprimé] . - 2023.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Gorgonzola

Titre :	25 - 2022
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2022
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Repoussé par Bibi avait tout prévu puis par la pandémie, le 25e numéro de Gorgonzola aura mis près de trois ans à sortir, lui permettant d'atteindre une diversité et une densité inédites. Ce numéro, dans la lignée de l'ancrage international affirmé du fanzine, s'ouvre sur un dessin de l'Argentin Ernán Cirianni, découvert dans notre numéro spécial Argentine et contributeur régulier depuis le n° 22. Si ses histoires n'ont toujours pas été publiées en recueil, espérons que la bénédiction du fantôme de Karl Marx lui sourisse ! Nos lecteurs retrouveront toute une tribu d’auteurs plus ou moins habituels : Tony, Lucas Taïeb (ça ne faisait jamais que neuf ans), Jean-Michel Thiriet, Olivier Texier, Thomas Gosselin (avec des pages de l'album Archéologie d’un vol chez Atrabile), Helena Janečić, Florian Huet, qui poursuit les aventures de l’inspecteur Craignos Baltringue, Imagex, dont une anthologie va enfin sortir (pas chez nous, mais on vous en reparlera), Adrien Houillère & Léo Duquesne, Simon Hureau, El Chico Solo, Aleksandar Zograf et ses cartes postales, Marko Turunen, Placid, Jack Exily, qui termine sa trilogie biographique du peintre Henri Guédon, Stipan Tadić, L.L. de Mars, Victor Hussenot, Alex Chauvel et Pedro Mancini. Ce numéro accueille également plusieurs nouveaux contributeurs. Vonk et Siris étaient publiés dans La Monstrueuse, fanzine majeur pour Gorgonzola, comme le rappelle l’édito. EMG est l'auteur repéré par d’incroyables ouvrages publiés par Tanibis (Tremblez enfance Z46 et Volt évier z82). Barthélemy Schwartz, éditeur du fanzine théorico-plastique majeur des années 1980 (Dorénavant), poursuit une série débutée dans Turkey Comix, fanzine important désormais interrompu. Au risque de les faire apparaître en « grand ancien », notre numéro accueille également Juliette Green et Anouk Zou, à peine sortis d'écoles d’art où leurs travaux ont déjà réussi à taper dans les yeux des lecteurs curieux. Nicolás Pérez de Arce et Diego Cumplido sont deux auteurs chiliens qui publient dans le fanzine Nachi. Croisés à Angoulême, ils continuent de creuser les liens forts de Gorgonzola avec l’Amérique latine. Ce numéro accueille d’ailleurs également le Colombien Luis Echavarría, rencontré à l’occasion de notre anthologie Ñ comme viñetas (2017) et qui avait également participé à Bibi avait tout prévu (2019). Enfin, vous découvrirez, enchâssé au milieu de ce melting-pot improbable (où se croisent tout de même des auteurs vivant dans onze pays), un dossier consacré au plus obscur des fanzineux outsiders : 44 (c'est son nom), coauteur de trois numéros du fanzine à petit tirage Cauchemar avec Yvang 1993, de quelques pages éparses dans divers zines, et d'un album, Police, au Dernier cri en 1998. Puis plus rien. Dans le dossier consacré aux « fanzineux disparus » du n° 20, nous regrettions de n'avoir pu retrouver sa trace ; c'est dorénavant chose faite. Après un texte exploratoire, nous republions une trentaine de pages de ce météore underground nourri des pages de Placid (dont une lettre est reproduite) et de Bruno Richard. Yvang revient en bande dessinée sur sa rencontre mémorable et Léo Quiévreux rend hommage à une « série phare » de l’inconnu.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Gorgonzola

25 - 2022 [texte imprimé] . - 2022.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Repoussé par Bibi avait tout prévu puis par la pandémie, le 25e numéro de Gorgonzola aura mis près de trois ans à sortir, lui permettant d'atteindre une diversité et une densité inédites. Ce numéro, dans la lignée de l'ancrage international affirmé du fanzine, s'ouvre sur un dessin de l'Argentin Ernán Cirianni, découvert dans notre numéro spécial Argentine et contributeur régulier depuis le n° 22. Si ses histoires n'ont toujours pas été publiées en recueil, espérons que la bénédiction du fantôme de Karl Marx lui sourisse ! Nos lecteurs retrouveront toute une tribu d’auteurs plus ou moins habituels : Tony, Lucas Taïeb (ça ne faisait jamais que neuf ans), Jean-Michel Thiriet, Olivier Texier, Thomas Gosselin (avec des pages de l'album Archéologie d’un vol chez Atrabile), Helena Janečić, Florian Huet, qui poursuit les aventures de l’inspecteur Craignos Baltringue, Imagex, dont une anthologie va enfin sortir (pas chez nous, mais on vous en reparlera), Adrien Houillère & Léo Duquesne, Simon Hureau, El Chico Solo, Aleksandar Zograf et ses cartes postales, Marko Turunen, Placid, Jack Exily, qui termine sa trilogie biographique du peintre Henri Guédon, Stipan Tadić, L.L. de Mars, Victor Hussenot, Alex Chauvel et Pedro Mancini. Ce numéro accueille également plusieurs nouveaux contributeurs. Vonk et Siris étaient publiés dans La Monstrueuse, fanzine majeur pour Gorgonzola, comme le rappelle l’édito. EMG est l'auteur repéré par d’incroyables ouvrages publiés par Tanibis (Tremblez enfance Z46 et Volt évier z82). Barthélemy Schwartz, éditeur du fanzine théorico-plastique majeur des années 1980 (Dorénavant), poursuit une série débutée dans Turkey Comix, fanzine important désormais interrompu. Au risque de les faire apparaître en « grand ancien », notre numéro accueille également Juliette Green et Anouk Zou, à peine sortis d'écoles d’art où leurs travaux ont déjà réussi à taper dans les yeux des lecteurs curieux. Nicolás Pérez de Arce et Diego Cumplido sont deux auteurs chiliens qui publient dans le fanzine Nachi. Croisés à Angoulême, ils continuent de creuser les liens forts de Gorgonzola avec l’Amérique latine. Ce numéro accueille d’ailleurs également le Colombien Luis Echavarría, rencontré à l’occasion de notre anthologie Ñ comme viñetas (2017) et qui avait également participé à Bibi avait tout prévu (2019). Enfin, vous découvrirez, enchâssé au milieu de ce melting-pot improbable (où se croisent tout de même des auteurs vivant dans onze pays), un dossier consacré au plus obscur des fanzineux outsiders : 44 (c'est son nom), coauteur de trois numéros du fanzine à petit tirage Cauchemar avec Yvang 1993, de quelques pages éparses dans divers zines, et d'un album, Police, au Dernier cri en 1998. Puis plus rien. Dans le dossier consacré aux « fanzineux disparus » du n° 20, nous regrettions de n'avoir pu retrouver sa trace ; c'est dorénavant chose faite. Après un texte exploratoire, nous republions une trentaine de pages de ce météore underground nourri des pages de Placid (dont une lettre est reproduite) et de Bruno Richard. Yvang revient en bande dessinée sur sa rencontre mémorable et Léo Quiévreux rend hommage à une « série phare » de l’inconnu.

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Gorgonzola

Titre :	24 - 2019
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2019
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Léo-Louis Honoré et Cléry Dubourg annoncent avec leur damier de couverture notre premier dossier géographique depuis le numéro 16 — 75 pages consacrées à la scène croate contemporaine. Introduites par Matko Vladanović, elles vous permettront de découvrir un texte de Dinko Kreho sur l'importance des fumetti pour survivre en temps de guerre et les univers variés de Danijel Žeželj, Damir Steinfl, Ena Jurov, Ivana Armanini, Stipan Tadić, Marko Dejška, Vinko Barić et Helena Janečič. Autour du dossier, des auteurs issus d'anciens dossiers ou de projets de rééditions au long cours (El Chico Solo, Ernan Cirianni, Imagex, Germán Genga, Jack Exily) côtoient deux faux nouveaux (Léo Duquesne et Florian Huet) et un beau contigent d'habitués (Aleksandar Zograf, David Amram, L.L. de Mars, Guy Boutin, Vincent Lefèbvre, Alex Chauvel, Yvang, Jean-Luc Coudray, Cléry Dubourg,Stanislas Gros et Docteur C.).

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Gorgonzola

24 - 2019 [texte imprimé] . - 2019.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Léo-Louis Honoré et Cléry Dubourg annoncent avec leur damier de couverture notre premier dossier géographique depuis le numéro 16 — 75 pages consacrées à la scène croate contemporaine. Introduites par Matko Vladanović, elles vous permettront de découvrir un texte de Dinko Kreho sur l'importance des fumetti pour survivre en temps de guerre et les univers variés de Danijel Žeželj, Damir Steinfl, Ena Jurov, Ivana Armanini, Stipan Tadić, Marko Dejška, Vinko Barić et Helena Janečič. Autour du dossier, des auteurs issus d'anciens dossiers ou de projets de rééditions au long cours (El Chico Solo, Ernan Cirianni, Imagex, Germán Genga, Jack Exily) côtoient deux faux nouveaux (Léo Duquesne et Florian Huet) et un beau contigent d'habitués (Aleksandar Zograf, David Amram, L.L. de Mars, Guy Boutin, Vincent Lefèbvre, Alex Chauvel, Yvang, Jean-Luc Coudray, Cléry Dubourg,Stanislas Gros et Docteur C.).

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est un bulletin de Gorgonzola

Titre :	23 - 2018
Type de document :	texte imprimé
Année de publication :	2018
Langues :	Français (fre)
Index. décimale :	PER périodiques
Note de contenu :	Gourou autoproclamé du comics underground, l'ultra-célébré Américain Vaughn Bodéreste relativement méconnu en France, faute notamment de rééditions. Ce Gorgonzola se propose d'y remédier en republiant plusieurs planches représentatives accompagnées d'analyses de Romain Becker et Thierry Lagarde et d'hommages dessinés de Li-An, Stanislas Gros, L.L. de Mars et Mark Bodé. Hors dossier, Elemar et Pierre Jeanneau illustrent, Jean-Luc Coudray écrit, Jack Exily, Yvang, Samplerman, Alex Chauvel, Marko Turunen, Pierre André, Vincent Lefèbvre, Léo-Louis Honoré & Cléry Dubourg, Erwin Suvaal, Alex Baladi, Thomas Gosselin, Comérode, Jzef, J.&E. LeGlatin, et Vincent Giard poursuivent leur collaboration avec Gorgonzola, Germán Ganga, Pedro Mancini (en couverture), Ernan Cirianniet Jeneverito pérennisent la colonie argentine tandis qu'Aleksandar Zograf (ici avec Peter Blegvad et Lee Kennedy), Stipan Tadić et Adrija Škare annoncent déjà le 24 !

[n° ou bulletin] 
est un bulletin de Gorgonzola

23 - 2018 [texte imprimé] . - 2018.
Langues : Français (fre)

Index. décimale :

PER périodiques

Note de contenu :

Gourou autoproclamé du comics underground, l'ultra-célébré Américain Vaughn Bodéreste relativement méconnu en France, faute notamment de rééditions. Ce Gorgonzola se propose d'y remédier en republiant plusieurs planches représentatives accompagnées d'analyses de Romain Becker et Thierry Lagarde et d'hommages dessinés de Li-An, Stanislas Gros, L.L. de Mars et Mark Bodé. Hors dossier, Elemar et Pierre Jeanneau illustrent, Jean-Luc Coudray écrit, Jack Exily, Yvang, Samplerman, Alex Chauvel, Marko Turunen, Pierre André, Vincent Lefèbvre, Léo-Louis Honoré & Cléry Dubourg, Erwin Suvaal, Alex Baladi, Thomas Gosselin, Comérode, Jzef, J.&E. LeGlatin, et Vincent Giard poursuivent leur collaboration avec Gorgonzola, Germán Ganga, Pedro Mancini (en couverture), Ernan Cirianniet Jeneverito pérennisent la colonie argentine tandis qu'Aleksandar Zograf (ici avec Peter Blegvad et Lee Kennedy), Stipan Tadić et Adrija Škare annoncent déjà le 24 !